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dimanche 12 février 2017

L'affaire Théo enflamme Bobigny, ville PS emblématique de la justice

37 interpellations dans la capitale de Seine-Saint-Denis, siège de la deuxième juridiction de France

Les organisateurs de la manifestation anti-policière de Bobigny avaient l'autorisation


Quelque 2.000 manifestants s'étaient rassemblées dans l'après-midi devant le tribunal de Bobigny en soutien au jeune Théo, violemment interpellé à Aulnay-sous-Bois la semaine dernière. Ils réclamaient "Justice pour Théo". Trente-sept parmi les plus radicalisés ont été interpellés dans la soirée de samedi en Seine-Saint-Denis

Après plus d'une heure de manifestation dans le calme, des policiers postés sur une passerelle ont reçu des projectiles et des pétards ont été lancés pour créer des mouvements de foule. S'en sont suivies la casse de vitres d'immeubles et de mobilier urbain, ainsi que l'incendie de deux voitures "en marge de" la manifestation, comme il est convenu de dire et écrire pour dégager la responsabilité des auteurs des appels à manifester.


Ce qu'écrit ce collectif
Les actes et discours racistes se banalisent et structurent de plus en plus le discours dominant en France. C’est dans ce contexte qu’il faut analyser le
viol en réunion par 4 policiers sur Théo, un jeune de 22 ans de la cité des 3000 à Aulnay Sous-Bois. Même si les faits ont été requalifiés et qu’un seul des policiers est poursuivi pour viol, la violence physique et psychologique n’en reste pas moins confinée dans le champ de la barbarie.
"Après la fin du rassemblement", souligne l'AFP, des "incidents isolés" se sont poursuivis jusqu'à minuit environ, à Bobigny et dans les communes proches, selon les éléments de langage proposés par une source policière non précisée par l'AFP qui diffuse à ses confrères copieurs-colleurs. 
La lumière du jour indique que un véhicule de presse (RTL) a été incendié en pleine manifestation

Des véhicules et des poubelles ont notamment été incendiées et des commerces dégradés par des jets de pierre à Drancy, ville de Jean-Christophe Lagarde, maire démagogue UDI, à Noisy-le-Sec, gérée par maître Laurent Rivoire, UDI, ou Bondy (PS).
Un policier a été "très légèrement blessé" au cours de ces "incidents".

VOIR et ENTENDRE
ce que l'AFP appelle des "incidents" :


Selon la version de Théo (Théodule), que l'AFP présente comme un "jeune homme noir" de 22 ans, 
ce sportif d'un mètre 90 aurait été la victime le 2 février d'un violavec une matraque télescopique au cours d'une interpellation publique et en plein jour, dans la cité des 3.000 à Aulnay-sous-Bois. Toujours hospitalisé en raison de graves blessures dans la zone rectale, il s'est vu prescrire 60 jours d'incapacité totale de travail (ITT).
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Les récupérateurs et casseurs habituels :
Collectif « Ni guerres, ni état de guerre » Réseau Sortir du colonialismeAFASPA (Association Française d'Amitié et de Solidarité avec les Peuples d'Afrique), Survie (signataire de l’appel "Nous ne céderons pas", opposé à l'état d'urgence), association Droits devant!! (créée par Albert Jacquard, Jacques Gaillot, Jacques Higelin ou Léon Schwartzenberg pour la défense de l’égalité des droits, contre la précarité et les exclusions), association culturelle Les Oranges (présidée par M'Hamed Kaki), MRAP, PCF, Conseil National Représentatif des Associions Noires de France (CRAN), Comité d'Organisation du 10 Mai (pour l'abolition de l'esclavage), Debout l'Afrique (activité statutaire floue: "autres organisations fonctionnant par adhésion volontaire"), collectif Fathy Koumba (CFK, contre les violences policières), Maison du Tamil Eelam (pour une meilleure compréhension de la situation du peuple Tamoul), Anciens Appelés en Algérie et leurs Amis contre la Guerre (4 ACG,) Comité pour le respect des libertés et des Droits de l’homme au Sahara Occidental (Corelso), Association des familles de Prisonniers et Déportés Saharaouis (AFAPREDESA), CDISCOM (Collectif de Défense de l'Intégrité et de la Souveraineté des Comores), Comité Maoré (Comores), USTKE, Collectif Solidarité Kanaky, AISDPK, MJKF (mouvement des jeunes kanak en France), La JC (Mouvement des jeunes communistes de France),

ainsi que :  Association culturelle des travailleurs immigrés de Turquie (ACTIT) ; Ailes-Femnes ; Alternative Libertaire (AL) ; Campagne Civile pour la Protection du Peuple Palestinien (CCIPPP) ; CAPJPO-Europalestine ; CGT ; Collectif des Féministes pour l’Egalité (CFPE) ; Comité anti-impérialiste ; Confédération nationale du travail (CNT) ; Emancipation tendance intersyndicale ; Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s (FASTI, participante à de nombreuses coordinations comme le GISTI, la Cimade, les Amoureux au ban public, Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), la Ligue des droits de l'homme (LDH), le Syndicat des avocats de France (SAF, de "sensibilité de gauche" mais qui soutient les manifestants violemment anti-libéraux lors des sommets des G8), etc...) Femmes plurielles ; Fondation Frantz Fanon ; Front Uni des immigrations et des quartiers populaires (FUIQP) ; Marxistes Unitaires ; Nouveau parti anticapitaliste (NPA) ; Organisation Communiste - Futur Rouge (OC-FR) ; Organisation de Femmes égalité ; Parti des Indigènes de la République (PIR) ; Parti communiste des ouvriers de France (PCOF, marxiste-léniniste et révolutionnaire) ; Rassemblement organisé des communistes (ROCML) ; Sangha-Paris ; Section française de la LIFPL/WILPF (Women International League for Peace and Freedom) ; Survie, Union juive française pour la paix (UJFP, organisation juive et laïque, universaliste opposée à l'occupation des territoires palestiniens, militant notamment dans le Collectif Palestine) ; Union des Femmes Socialistes de Turquie (SKB) ; Union pacifiste de France (UPF), Ecologie sociale (anarchiste, libertaire), Idle No More Kabylie USTKE, Mouvement des Jeunes Kanaks de France, Génération Palestine, BDS-France, ATMF, ...
Le "jeune homme noir" a-t-il menti ?

Les premiers éléments de l’enquête de l’IGPN écartent la qualification de “viol”, mais retiennent celle de "violences volontaires" et, selon les informations de M6, la justice disposerait du témoignage d’un riverain qui confirmerait cette version. Ce témoin oculaire n'aurait observé aucun action des policiers apparentée à un "viol". Les circonstances de l’interpellation jeudi dernier à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) de Théo, 22 ans - et qualifié de "costaud" - se font plus précises. Selon M6info, le compte rendu de l’enquête de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) transmise au juge de Bobigny en charge de l’affaire, tendrait à démontrer que le jeune homme n’a pas été victime d’un acte de viol intentionnel.
Selon les mêmes sources, l’analyse d’une vidéo de neuf minutes filmée par les caméras de la police municipale aurait permis aux enquêteurs de la "police des police” de s’assurer que le jeune homme n’a pas été "violé délibérément" par l’un des fonctionnaires, mais victime notamment "d’un coup de matraque qui a occasionné de sérieuses blessures sans que celui-ci ait été porté dans l’intention de le violer," précise une source judiciaire.

L’enquête confirme les premiers chefs d’accusation retenus vendredi par le Parquet de Bobigny, qui avait alors qualifié les faits en "violences volontaires". Dimanche soir, le juge d’instruction 
a pourtant été mis en examen l'un des quatre policiers pour viol. Les trois autres pour violences.

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