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mardi 17 janvier 2017

Valls, tête à claques, s'en prend une en Bretagne

Après la farine à Strasbourg, la châtaigne en Bretagne: tous les ingrédients pour un prochain entartage ?

En pleine campagne pour la primaire socialiste et en pleine poire 

Le pitbull du service d'ordre saute à la gorge de l'agresseur
Manuel Valls a reçu, mardi 17 janvier, "un léger coup au visage", "une "légère gifle", une tapette ?, au cours d'un déplacement à Lamballe (Côtes-d'Armor), à l'invitation de Jean-Yves Le Drian. L'ex-homme fort du gouvernement n'a pas riposté... Aucune volonté de se défendre d'homme à homme, aucun réflexe d'auto-défense.

Après avoir annulé sa venue à Rennes, initialement prévue le 16 janvier, Manuel Valls était à Lamballe ce mardi. "Jean-Yves Le Drian étant retenu par des obligations ministérielles lundi 16 janvier, la réunion publique prévue à Rennes autour de Manuel Valls est reportée". C'est ce qu'avait annoncé "l'Ille-et-Vilaine avec Manuel Valls", le comité de soutien local de l'ex-premier ministre, candidat à la primaire socialiste, ce mardi 17 à 18 h.

Cette annulation du meeting de Manuel Valls aux halles Martenot est la confirmation de ses craintes d'"un déplacement de tous les dangers" pour le candidat à la primaire. Plusieurs pages Facebook appelaient ainsi à profiter de cette occasion pour "enfariner" l'ancien premier ministre.
Le syndicat FO appelait également à manifester contre la Loi Travail en marge du meeting.

Les forces de sécurité, ainsi que des élus socialistes locaux, redoutaient des troubles à l'ordre public. Jusqu'au service de renseignements territoriaux, cités par Le Point.

Il a été accueilli par le ministre de la Défense et président cumulard du conseil régional Jean-Yves Le Drian, le maire de Lamballe, Loïc Cauret, Loïg Chesnais-Girard, premier vice-président de la région Bretagne, Vincent Le Meaux, conseiller départemental, et Philippe Le Goff, maire de Guingamp. Une centaine de personnes sont sur place.

16 h 30 : Manuel Valls, giflé à la sortie de la mairie

Après 20 minutes passées dans le bureau du maire socialiste de Lamballe, un représentant syndical, l'ancien premier ministre est sorti de la mairie sous des applaudissements et quelques sifflets. Alors qu'il saluait les militants, l'une des personnes l'a giflé à son passage, avant d'être plaquée au sol par des gardes du corps.


Le candidat devait se rendre à la structure d'économie sociale et solidaire Ressourc'ECO, puis visiter l'entreprise Centigon, spécialisée dans la production de voitures et camions blindés. 

Sur les images diffusées par Le Télégramme, on peut voir le jeune auteur du crime de lèse-majesté se faire immédiatement plaqué au sol par un membre de la sécurité qui entourait l'ancien Premier ministre et interpellé, indique France Bleu Armorique.


Ce n'est pas la première fois que Manuel Valls suscite des réactions de  rejet lors de cette campagne. 
Le 22 décembre 2016, le candidat à la primaire s'est fait enfariner, alors qu'il se promenait sur le marché de Noël de Strasbourg.
Lien PaSiDupes

L'homme, un contestataire de l'usage de l'article 49.3, six fois en deux projets controversés, lorsqu'il était en fonction. "49.3, on n'oublie pas ! On n'oublie pas !" avait hurlé l'auteur des faits avant d'être interpellé. Depuis, Valls a fait volte-face et annoncé vouloir le supprimer s'il était élu à la présidence de la République en 2017. 
Nul ne sait quelles suites le premier ministre a donné à ce premier outrage physique.

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