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mercredi 4 janvier 2017

Gestion de S. Royal en Poitou-Charentes: des conseillers régionaux UDI portent plainte

Des pétitionnaires se déchaînent contre Ch. Lagarde, alors que la Cour des Comptes de Nouvelle Aquitaine envoie la facture Royal aux contribuables

Des conseillers régionaux de l'UDI (opposition centriste) ont déposé une plainte contre X mardi 

Les chiffres de la "dérive financière" de l'ex-Poitou-Charentes
ont conduit Rousset et Royal à l'affrontement
Coup de sang chez les Centristes qui se respectent, suite à la publication en décembre d'un rapport de la Chambre régionale des comptes de Nouvelle Aquitaine sur la gestion financière d'abord qualifiée de "désastreuse" de l'ex-région Poitou-Charentes, présidée pendant dix ans par Ségolène Royal.

"Il faut que l'on sache qui sont les responsables. Quand on a une entreprise, on a des comptes à rendre. Et bien aujourd'hui, c'est aussi ça le rôle des élus", a déclaré Christelle Chassagne, élue centriste des Deux-Sèvres lors d'un point presse à Poitiers. Les conseillers UDI, soutenus notamment par des élus Les Républicains, ont déposé plainte dans l'après-midi au commissariat.

La chambre régionale des comptes (CRC) avait publié en décembre un rapport confirmant les impayés à hauteur de 111 millions d'euros, que les contribuables de la région Nouvelle-Aquitaine (Aquitaine, Limousin, Poitou-Charente) ont réglé, et la dette laissée par l'ex-présidente socialiste de la région Poitou-Charentes, dont 46 millions d'emprunts toxiques que les travailleurs de la nouvelle région doivent aujourd'hui rembourser.

Une pétaudière Royal étendue à la nouvelle grande région 

"Un directeur financier signait, contractait des prêts sans délégation de signature ni délibération du Conseil régional pour le faire. Donc, pour nous [à la différence des godillots socialistes], c'est reprendre ni plus ni moins ce qui est écrit dans le rapport de la chambre régionale des comptes qui dit que cette procédure n'est pas légale", a expliqué l'élu centriste de Charente-Maritime, Bruno Drapron, adjoint au maire Divers Droite de Saintes, en charge des sports.
Lors de l'assemblée plénière du Conseil régional à Bordeaux le 19 décembre, de nombreux élus de différents partis avaient demandé à la Région "d'établir les responsabilités" sur cette gestion financière. Et puis plus rien... 

"Au nom du groupe UDI, nous vous demandons de porter plainte contre Daniel Parizot", directeur financier de l'ex-Poitou-Charentes, avait déclaré le président de ce groupe, Jean Dionis du Séjour, en s'adressant au président du Conseil régional Alain Rousset (PS). 

Ne souhaitant pas passer la mandature "à regarder dans le rétroviseur", Alain Rousset s'était bravement retranché derrière la CRC. Or, celle-ci - libre de toute tutelle et souveraine autant que juste -  n'avait pas jugé bon de mécontenter la coquecigrue du marais poitevin - aujourd'hui ministre, au vu de ses immenses compétences - et de saisir la Cour de discipline budgétaire, seule habilitée à poursuivre pénalement. 
Dans l'oeil du cyclone depuis le mois de mars, Jean-François Monteils, conseiller maître à la Cour des comptes et président de la chambre régionale des comptes, devrait être bientôt récompensé de son "intégrité"...

Le 8 décembre, toute honte bue et "les yeux dans les yeux", Ségolène Royal, ministre de l'Environnement, avait estimé que le rapport de la CRC validait la gestion de l'ex-région Poitou-Charentes dont elle a  été présidente de 2004 à 2014. Moralité socialiste..."Il n’y a pas d’insincérité, c’est clair et net," a fait valoir Monteils.

  Une notion... intéressante que ne vaut pas pour Christine Lagarde ?



Une pétition réclamant un "vrai procès" pour Christine Lagarde récolte plus de 140.000 signatures de vertueux quand aucun procès n'a perturbé la Royal ministre.  La pétition a été lancée par un Manceau, Julien Cristofoli, syndicaliste SNUipp-FSU comme instituteur à l'Education nationale, quand sa décharge syndicale de co-secrétaire départemental  lui en laisse le temps. Il établit ce parallèle :

"Le 13 mai 2016 dernier une personne sans domicile fixe de 18 ans, qui s'était introduite dans une maison de Figeac pour y voler du riz et des pâtes "par nécessité" - car les Restos du Coeur de la ville (12 Avenue Casimir Marcenac) seraient inactifs - a été condamnée à 2 mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Cahors - où le Secours populaire est également défaillant (460 avenue des FTPF). Ce 19 décembre 2016, Madame Christine Lagarde vient d'être jugée coupable par la Cour de Justice de la République tout en étant dispensée de peine. Quelle honte pour notre "démocratie"! Qu'est-ce donc sinon un tribunal d'exception qui vient d'appliquer une décision incompréhensible et injuste au vu de la gravité des faits reprochés!»

Une des pétitions les plus virales depuis 2012



N'en déplaise à Caroline de Haas, cette pétition (200.000) enterre la sienne visant la Loi Travail de Manuel Valls
dont la mère-porteuse a été la féministe Myriam El Khomri. 
Adressée au président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone, au premier président de la Cour de Cassation Bertrand Louvel, à François Hollande et au président du Sénat Gérard Larcher, elle exige "que le droit s'applique à Madame Christine Lagarde comme il s'applique à n'importe lequel des citoyens ordinaires de ce pays". "L'ancienne Ministre de l'Économie doit répondre de ses actes devant un tribunal correctionnel ordinaire et en assumer les conséquences", jugent les signataires, invoquant la fameuse phrase issue de la fable de La Fontaine, "Les Animaux malades de la peste": "Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir."

La décision de la Cour - où siègent 12 parlementaires - de déclarer la dirigeante du FMI coupable de négligence sans la condamner à une quelconque peine a suscité l'ire de nombre de citoyens sur les réseaux sociaux, jugeant incompréhensible le "deux-poids, deux-mesures" de cette décision de justice.
Caroline de Haas, féministe haineuse et vulgaire, a fait la limande pendant ces jours-là mais refait entendre sa voix partisane: pour tempêter contre son ancienne patronne ?  Voyons si l'honnête femme est de ceux et celles qui se flattent d'une haut degré de moralité. 
Qui sont les pétitionnaires ?
Le trotskiste Edwy Plenel ou Henri Maler, maître de conférences en Science politique et fondateur d'Acrimed, Jacques Krabal, député PRG de l'Aisne ou Maxime Cochard, mairie de Paris avec Ian Brossat, responsable de la com' du PCF Paris. syndiqué CGT, Christophe Grébert élu à Puteaux avec le soutien du MoDem et des Verts (journaliste RFM & blogueur, catho & "laïque", sic), ou un autre journaliste, Frédéric Martel (FranceCulture), Bernard Pivot, poussent "un cri de colère citoyen"...


La peste Ségolène Royal a été déclarée coupable
de gestion "désastreuse"

par la Cour Régionale des Comptes, mais avait menacé Rousset de procès en diffamation: elle a été dispensée de peine ! "L'actuelle Ministre de l'Environnement doit répondre de ses actes devant un tribunal correctionnel ordinaire"... 
Sa peine s'appliquera démocratiquement aux salariés assujettis à l'impôt de Nouvelle Aquitaine. "Ils ne mourront pas tous, mais tous seront frappés".

Le FMI renouvelle sa "pleine confiance dans la capacité de la directrice générale de continuer d'assumer ses fonctions efficacement" malgré sa condamnation, cette misérable pétition partisane et la mobilisation des réseaux sociaux par ailleurs vilipendés par la presse. 
Le conseil d'administration du FMI représente ses 189 Etats membres.

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