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mercredi 2 novembre 2016

La Démocrate Hillary Clinton a-t-elle négocié ses faveurs à plusieurs multinationales ?

Des entreprises auraient acheté les faveurs d'Hillary Clinton 

Des liens étroits entre les donateurs de la Fondation Clinton (1997) et le Département d’Etat américain

selon des e-mails piratés et révélés par Wikileaks, assure le journaliste Andrew Desiderio pour The Daily Beast
un site Web d'information américain créé en 2008, appartenant au groupe IAC, mais fondé par la journaliste Tina Brown, ancienne journaliste du New Yorker et de Vanity Fair, qui en est aujourd'hui la rédactrice en chef.

En 2010, Coca-Cola avait fait du lobbying auprès du Département d’Etat

et du Département du Commerce à propos d'une taxe sur l’un de ses ingrédients au Pakistan, comme l'attestent des relevés d'actions de lobbying. Plus tard, le gouvernement pakistanais a mis son veto sur cette taxe. On ne sait pas exactement ce qui s’est passé dans les coulisses, mais Coca-Cola a eu ce qu’il voulait.
 
D’une façon similaire, Coca Cola a fait du lobbying auprès du Département d’Etat d'Hillary Clinton (2009-2013) contre une taxe que l’entreprise  ne voulait pas payer en Thaïlande. Un télégramme diplomatique du Département d’Etat révèle que l’ambassadeur américain en Thaïlande, Eric G. John, a soulevé la question lors d’une réunion avec le ministre des Finances thaïlandais. Le télégramme mentionnait "des efforts spécifiques pour aider les entreprises américaines Coca-Cola et Pepsi." D’après ce télégramme, le Premier ministre thaïlandais de l’époque, Abhisit Vejjajiva, a réaffirmé que si Coca-Cola le demandait, le gouvernement ne serait pas opposé à une hausse des prix de Coca-Cola. On ne sait pas si Coca-Cola continue de payer cette taxe après ce qui apparaît comme un sursis de la part du Premier ministre thaïlandais. 

Or, Coca-Cola a fait entre 5 et 10 millions de dollars de dons à la Fondation Clinton, d’après les registres fédéraux. 

Dow Chemical est un autre donateur de la Fondation Clinton 

La multinationale semblait être bien en cour au Département d’Etat. Ses liens avec Teneo sont étroits et anciens. Récemment, le New York Times a révélé que Dow Chemical - l'un des producteurs de l'agent orange (un défoliant à l'origine de plusieurs sortes de cancers) -  est le plus gros client de Teneo et que son PDG, Andrew Liveris, qui co-préside l'Initiative présidentielle pour l’industrie avancée, a rendu visite à la Maison Blanche. Dans des e-mails publiés plus tôt ce mois-ci, Liveris avait demandé à des proches conseillers d’Hillary Clinton d’envoyer une lettre au Premier ministre indien de l’époque, Manmohan Singh, concernant l’acquisition par Dow Chemical d'actions d'Union Carbide en Inde.
 
Union Carbide était le propriétaire et l’opérateur de l’usine de Bhopal en Inde et 17 ans avant l’acquisition par Dow, une grave fuite de gaz sur ce site avait causé la mort de milliers d’Indiens, le 3 décembre 1984. Liveris voulait éviter que Dow soit tenu pour responsable du drame. 
On ne sait pas si les officiels du Département d’Etat (équivalent du ministère des Affaires étrangères en France) ont fait ce que Liveris leur a demandé, mais l’administration Obama n’a jamais aidé le gouvernement indien à sanctionner Dow. 

Pourtant, des militants ont mis en cause le département américain de la Justice pour être intervenu en faveur de Dow Chemical et de lui éviter d’apparaître devant une cour de justice indienne. Les relevés fédéraux montrent que des filiales de Dow ont fait du lobbying auprès du Département d’Etat d'Hillary Clinton, en 2011.
L'agent orange fut utilisé pour empêcher les combattants vietnamiens de se cacher dans les forêts du Sud-Viêt Nam, pour détruire leurs récoltes, mais aussi de dégager les abords des installations militaires américaines et y prévenir les attaques. Les opérations de guerre chimique débutèrent en 1961 et ces épandages touchèrent 20 % des forêts du Sud Viêt Nam et empoisonnèrent 400.000 hectares de terrain agricole. De 2,1 à 4,8 millions de Vietnamiens furent directement exposés aux herbicides entre 1961 et 1971. Dans les années 70, des vétérans de la guerre du Vietnam ouvrirent une Action de groupe contre Monsanto et six autres producteurs de l''agent orange'. En 1999, environ 20.000 vétérans sud-coréens portèrent deux plaintes séparées contre les fabricants du défoliant, dont Dow Chemical et Monsanto, réclamant cinq milliards de dollars. Déboutés en première instance en 2002, ils firent appel et gagnèrent en janvier 2006. La justice condamna Dow Chemical et Monsanto à verser 62 millions de dollars à 6.800 victimes, chacune devant recevoir entre 6.200 à 47.500 dollars.
Glen Caplin, un porte-parole de la campagne de Clinton, jure qu’Hillary Clinton n’a pas cédé aux donateurs de la Fondation Clinton lorsqu’elle était secrétaire d’Etat (janvier 2009–février 2013).

Aucune des entreprises mentionnées ici n’a accepté de répondre aux questions du Daily Beast. En faisant appel à Teneo,
elles ont enrichi certains ex-conseillers de Bill Clinton (président de 1993 à 2001), et se faire une place auprès des Clinton semble ne pas avoir été une mauvaise idée pour les affaires.). "Le Département d’Etat a clairement dit que les actions d’Hillary Clinton n’avaient pour but que les meilleurs intérêts de la politique étrangère américaine et qu’elle n’a jamais pris de décisions calquées sur les donations à la Fondation Clinton", a-t-il insisté. 

Le Maroc aurait par ailleurs versé 28 millions de dollars à la Fondation Clinton pour s'offrir ses "faveurs"

A l'époque où Hillary Clinton était secrétaire d'Etat, celle-ci aurait usé de sa fonction afin de mettre un terme à la politique réduisant les investissements de capitaux américains dans le Sahara Occidental, territoire disputé actuellement sous contrôle marocain, rapporte le Daily Caller. Cet argent aurait ainsi permis au royaume du Maroc d'intensifier son exploitation controversée des ressources minières dont ce territoire regorge.

Lisa Jackson,
une proche d'Hillary Clinton qui rejoindra le conseil d'administration de la Fondation Clinton en 2013, aurait essayé de faire fermer une usine américaine de phosphates basée en Floride en 2011 au nom de prétextes environnementaux, alors qu'elle était à la tête de l'Agence de protection de l'environnement.
La fermeture de cette usine aurait en fait profité à l'entreprise publique marocaine d'extraction de phosphate OCP afin qu'elle développe ses activités en Floride, explique le site d'information. La fermeture de cette usine aurait en fait profité à l'entreprise publique marocaine d'extraction de phosphate OCP afin qu'elle développe ses activités en Floride, explique le site d'information Daily Caller
Ce site avance également qu'OCP aurait alors versé jusqu'à 15 millions de dollars à la fondation Clinton en échange de ses "faveurs".

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Mais ce n'est pas tout et nous développerons prochainement le problème du financement de la Fondation Clinton qui conduit à qualifier le couple de "Famille du crime".

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