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dimanche 7 août 2016

Macron peut être un "pauv' con" ?

La Mayenne, grosse productrice  en "pôv' con"

Un jeune extrémiste Lavallois avait repris cette vulgarité d'un précédent militant mal-embouché du Front de Gauche

Le ministre de l'Economie E. Macron
et le député PS Guillaume Garot,
arborant un foulard rouge en août
Le premier pour l'appliquer à Sarkozy, le deuxième à Macron, lors de sa visite ministérielle à Laval (Mayenne) dans le cadre de la 'French tech'. 
La justice a fait le boulot de Macron en se saisissant des faits: alors qu'en 2008 l'agresseur n'avait pas été interpellé, restant anonyme, en 2016, elle a décidé d'elle-même de présenter le jeune imitateur au tribunal où l'individu devra répondre d'outrage devant les juges.

Le 25 juillet dernier, Emmanuel Macron était en visite à Laval. 
Il était accueilli par le député PS de Mayenne et ex-maire de Laval, Guillaume Garot, ex-ministre délégué à... l'Agroalimentaire dans le gouvernement Ayrault II, est un opposant au premier ministre Manuel Valls. 
Le ministre de l'Économie venait participer à une cérémonie de remise du label 'French Tech' à plusieurs entreprises mayennaises. Avant une série de poignées de mains ponctuée de "comment ça va ?" et d'étonnants tutoiements: "tu vas bien ?" adressés à de probables membres de son Cabinet dépêchés pour assurer sous les caméras un chaleureux accueil à leur patron, un groupe d'opposants de la gauche radicale s'était rassemblé sur le trottoir opposé. Parmi les militants anti-capitalistes présents, un jeune "républicain exemplaire" avait lancé un "Casse-toi, pôv' con !" au ministre et ancien banquier. 

Une formule rendue célèbre par l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy lors d'un déplacement au Salon de l'Agriculture en février 2008. 
"Il avait adressé cette injonction[sic: une volonté intacte de "lyncher," comme alors, selon  Yves Jégo] à un visiteur du Salon  raconte maintenant Ouest France, seulement huit ans plus tard.

La vérité est toute autre: le président avait en fait souhaité serrer la main d'un agriculteur anonyme et le militant d'extrême gauche avait refusé sa poignée de mains, en l'insultant: "Ne m'touche pas; tu vas m'salir", avait lancé l'anonyme à Paris. Le président avait répondu au malotru (le musicien Michel Farinet, selon certains)de manière virile et comme il le méritait, mais la presse partisane et "respectueuse de la fonction présidentielle" avait instrumentalisé la vidéo en s'en gargarisant. Une incrustation du journal Le Parisien estime que, sous l'insulte en deux temps, "le chef de l'Etat s'énerve" (sic) finalement... 
Lors de la visite du président de la République, Nicolas Sarkozy, le 28 août 2008, à Laval, dont le maire était alors le socialiste Guillaume Garot, Hervé Éon, avait quant à lui brandi une pancarte portant l’inscription "Casse-toi pôv’con". Il avait aussi eu affaire à la justice.

Hervé Eon avait brandi en août 2008 un écriteau en carton marqué du slogan "Casse-toi pôv'con" lors d'une visite présidentielle à Laval, en Mayenne, estime jeudi la Cour européenne des droits de l'homme. La cour a jugé "disproportionné" le recours à une sanction pénale, qui risque, selon elle, d'avoir "un effet dissuasif sur des interventions satiriques qui peuvent contribuer au débat sur des questions d'intérêt général".

Alors âgé de 56 ans, Hervé Eon, ancien conseiller général socialiste passé au Parti de gauche, avait détourné l'invective lancée quelques mois plus tôt par Nicolas Sarkozy lui-même à un visiteur du Salon de l'agriculture qui refusait de lui serrer la main. Au-delà de la question de l'opportunité des poursuites intentées par le procureur de Laval à l'encontre d'Hervé Eon, les sept juges de Strasbourg ont eu l'occasion de se prononcer sur la légitimité du délit d'offense au chef de l'Etat, inscrit dans la loi de 1881 sur la liberté de la presse et passible de 45 000 euros d'amende. Les sept magistrats sont des amateurs de Charlie hebdo et revendiquent le droit à la... satire politique! "Sanctionner pénalement des comportements comme celui de M. Eon est susceptible d'avoir un effet dissuasif sur des interventions satiriques qui peuvent contribuer au débat sur des questions d'intérêt général." Peu leur importe la forme.

Hervé Eon est un ancien conseiller général PS passé au Parti de gauche. Il avait repris la réponse du tac-au-tac de Nicolas Sarkozy quelques mois plus tôt à un visiteur du Salon de l'Agriculture qui refusait de lui serrer la main. La presse qui prit fait et cause pour l'insulteur s'était alors déchaînée contre l'insulté. 


"Casse toi pôv'con" à Macron: le Mayennais est traîné devant la justice

"Interpellé", selon la presse, mais "insulté", pour ne pas travestir la vérité, Emmanuel Macron sait maintenant qu'il ne faut pas répondre du tac-au-tac et sur le même ton: il a mis ça dans sa poche, avec son mouchoir par-dessus. 

La préfecture s'est chargée d'interpeller l'individu et de le soumettre à un contrôle de police. Au final, le jeune homme sera jugé pour outrage en décembre prochain à Laval.

Couvert par son syndicat, le militant a reconnu son agression de Macron 
Il a reconnu les faits et sera jugé pour outrage le 6 décembre prochain.


Macron défie la CEDH qui a jugé que la France a violé la liberté d'expression en condamnant pour offense l'agresseur de 2008   


Le citoyen est mieux protégé des insultes que le chef de l'Etat  
Au-delà de la question de l'opportunité des poursuites intentées par le procureur de Laval -donc le ministère de la Justice- à l'encontre d'Hervé Eon, les juges européens de Strasbourg s'étaient déjà prononcés pour la légitimité du délit d'offense au chef de l'Etat, inscrit dans la loi de 1881 sur la liberté de la presse, et passible de 45.000 euros d'amende.
Dans le dossier d'Hervé Eon, le Parquet avait requis 1.000 euros d'amende, mais le juge avait décidé d'une peine de principe de 30 euros avec sursis, un choix confirmé en appel.
L'avocate d'Hervé Eon, Me Dominique Noguères, y vit elle aussi "une question de principe". "Même si la condamnation a été très légère, il est ahurissant que ce monsieur ait été arrêté et poursuivi en justice" pour offense au chef de l'Etat, estime l'avocate, invoquant -avec son client, l'agresseur- le fait que "le nom du président de la République n'était même pas cité" sur la pancarte litigieuse. L'insulte s'adressait-elle donc au président ou bien était-elle dirigée contre un organisateur du Salon ?...
VOIR et ENTENDRE l'agresseur qui n'assume pas avoir visé le président en 2008:
En 2004, la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) de Strasbourg avait déjà poussé la France à abroger un délit similaire, celui d'offense à chef de l'Etat étranger. Dans un arrêt de 2002 concernant Le Monde, ils avaient négligé l'obligation de respect de la fonction - et donc de la République - estimant en effet qu'il revenait à "conférer aux chefs d'Etat étrangers un privilège exorbitant", car leur seul statut leur permettait ainsi de se soustraire à la critique. Un argument repris par les détracteurs du délit d'offense au chef de l'Etat, qui y voient une survivance du crime de lèse-majesté et ont tenté à plusieurs reprises de l'abroger, au Sénat et à l'Assemblée nationale. 
En vain.
Me Dominique Noguères est une petite-fille et fille de...
Est-ce ainsi qu'on est présidente de la fédération parisienne de la LDH ? On la trouve dan les prétoires aux côtés des immigrants clandestins et on l'a ainsi trouvée un matin de mars 1996 devant l'église Saint-Ambroise à Paris, occupée par des Africains: "J'ai tout de suite compris que c'était une grosse affaire" , a-t-elle alors lancé et n'a plus lâché les sans-papiers, se faisant aussi embarquer par la police lors de l'évacuation du gymnase Japy, quelques jours plus tard. A une manifestation devant la préfecture de police de Paris, elle est prise à partie par les CRS, joue l'étouffement contre les grilles du métro. A la Ligue, l'avocate est en communauté de pensée avec les "juges rouges" du Syndicat de la Magistrature (SM): "Pas l'ouverture des frontières sans condition, mais la liberté de circulation. Les gens ont le droit d'aller et de venir comme ils veulent; c'est différent du droit au séjour." Autrement dit, le droit de son pays, elle ne le reconnaît pas mieux qu'un islamiste.
Clairement, ses positions la rapprochent moins de la LDH que de Ras l'Front, réseau associatif d'extrême gauche - proche des antifas- ciblant l'extrême droite. Aujourd'hui, l'avocate s'exaspère de la loi du socialiste Jean-Pierre Chevènement (que Hollande aurait pressenti pour prendre la tête de la Fondation pour les Oeuvres de l'islam de France), "qui a rebricolé les lois Pasqua, avec des effets désastreux". Elle se disait "révulsée" par le cas "des célibataires qui ont dix ans de séjour ici, haut comme ça de feuilles de paye et qui sont rejetés de la régularisation". Gageons que les morts violentes provoquées par les terroristes islamistes n'ont pas fait vaciller ses convictions. Un gagne pain.

Le cri de "P'tit zizi" à l'adresse de Manuel Valls, premier ministre de la France, est-il  un compliment ?


"Injonction" de passer un contrôle médical normatif ?
Son syndrome du petit pénis expliquerait les crises du premier ministre.
Certains pensent même que sa brutalité trahirait un micro organe. 


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