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vendredi 16 octobre 2015

Régionales: Valérie Pécresse empêchée de tracter par des agents SNCF et... la police de Valls

Le ministre de l'Intérieur durcit la campagne des régionales à Paris 

L'équipe de la candidate d'opposition a été cernée par des policiers et des agents SNCF 
zélés, jeudi 15 octobre.

Le tractage de Valérie Pécresse (LR) entravé à Paris
par l'action conjointe de la police et d'agents SNCF
Les têtes de liste de l'équipe de Valérie Pécresse pour les différents départements franciliens s'étaient réparties dans différentes gares franciliennes pour y distribuer un nouveau document de campagne sur la politique des transports en Ile-de-France. Mais sur le parvis de la gare Saint-Lazare, à Paris, la campagne de tractage a subi la répression des pouvoirs politique et syndical. Au total, rapporte Le Parisien, c'est à une vingtaine d'élus et de militants que Valérie Pécresse avait donné rendez-vous dès 7 h 30 du matin. 

Initiative malheureuse ou c
onsignes politique ciblées ? 
Or, une heure après son arrivée, le groupe de candidats  Les Républicains a été littéralement encerclé par une demi-douzaine de policiers, avec le renfort d' agents de la sécurité de la SNCF.
L'équipe de tractage était alors "priée" de quitter les lieux, faute d'avoir "sollicité une autorisation" pour tracter. Le Parisien, quant à lui, rapporte à l'inverse que ce sont "des agents de sécurité de la SNCF, renforcés par une demi-douzaine de policiers, ont encerclé le groupe, leur demandant instamment de quitter les lieux, faute d’avoir "sollicité une autorisation".

En mars 2014, 
les élections professionnelles ont accordé 35,64 % des votes à la CGT obtient , l'Unsa 22,98 %, Sud Rail 16,99 %, la CFDT 14,7 %, FO 9,40 % et la CFTC 0,29 %. L'extrême gauche a maintenu son emprise sur la société nationale et le pouvoir socialiste peut compter sur elle pour user de méthodes totalitaires.

"Qui a donné cet ordre en pleine campagne ?"

Elus et militants chassés de la gare SNCF
par des cheminots avec renfort policier
Vigipirate ne justifie pas les atteintes à la liberté des élus, sauf s'ils sont présumés... terroristes. L'obligation d'une autorisation pour tracter sur le parvis d'une gare dans le cadre d'une campagne électorale, c'est du Cazeneuve ! 

Le déploiement de force et le motif invoqué ont sidéré les élus, parmi lesquels se trouvaient notamment Pierre-Yves Bournazel, en tête de la liste de droite pour Paris, Brigitte Kuster, maire du 17e, Jean-François Legaret, maire du 1er, et Philippe Goujon, député-maire du 15e. 

Les policiers ont même voulu contrôler l'identité des élus parisiens d'opposition… Tous apparaissent régulièrement à la télévision et aucun n'est un inconnu. "Je me demande qui a donné cet ordre en pleine campagne !" s'est interrogé Philippe Goujon

Quant à Valérie Pécresse, elle a directement appelé Guillaume Pépy,
patron de la SNCF, pour s'étonner du procédé… 
La campagne francilienne des régionales, dont la candidate-tête de liste  des Républicains est donnée gagnante  par les sondages devant le socialiste Claude Bartolone, ne s'engage pas sous les meilleurs auspices républicains.


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