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lundi 5 octobre 2015

Rapport sur les institutions: "hors sujet", selon le président du Sénat

Entre tiède et... nul et non avenu !

"Je ne donne pas de note, mais un jugement : hors sujet !" 

Enceinte du Sénat
"Nos réponses, pour le reste, sont radicalement différentes", si je partage l'observation de base - la perte de la confiance des citoyens dans les politiques - estime le président du Sénat, dans un entretien avec le Journal du Dimanche (JDD).

"Claude Bartolone pense que la réponse est institutionnelle. Je pense que la crise est responsable de ce divorce, et qu'il faut d'abord répondre aux angoisses des Français : l'emploi, la crise d'identité, les questions de sécurité", ajoute Gérard Larcher (LR).

Selon G. Larcher, "cette défiance naît également de la perte de crédit de la parole politique due aux excès des promesses de campagnes électorales qui se heurtent au mur des réalités, à commencer par la promesse non tenue de François Hollande d'inverser la courbe du chômage".

Le rapport modestement intitulé "Refaire la démocratie"

Le fruit des réflexions du groupe de travail sur "l'avenir des institutions", lancé à l'automne 2014 par le président de l'Assemblée, Claude Bartolone (PS), qui l'a lui-même co-présidé avec l'historien Michel Winock, a été présenté vendredi.

Le document sur la réforme des institutions vise à restaurer le lien entre les Français et leurs représentants.
Il recommande 
- un maximum de trois mandats successifs pour les parlementaires, 
- une proportionnelle aux législatives, 

Mais pas de VIe République.
"Favorable au septennat non renouvelable parce que je pense que cela permet de faire des réformes sans préoccupations électoralistes", le président du Sénat est "convaincu" que "ce n'est pas l'urgence". 
Il est aussi "favorable à la réduction du nombre de parlementaires mais, attention : il faut sortir du seul critère démographique. Les départements ruraux peu peuplés doivent être mieux représentés".

Quant au "rôle du sénat", il permet "la représentation des territoires, le dialogue avec l'Assemblée nationale et la stabilité institutionnelle". Une grande démocratie ne peut pas changer de Constitution au gré des alternances politiques ou des changements de président. Il faut qu'il y ait un stabilisateur des pulsions politiques. Et le stabilisateur, c'est nous", réaffirme Gérard. Larcher.


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