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mercredi 15 juillet 2015

Varoufakis révèle la soumission de Sapin à Merkel

Le soutien de la France à la Grèce n'était qu'hypocrisie

Varoufakis dénonce le double jeu des socialistes français

Les simagrées de Sapin
n'ont pas trompé Varoufakis
Dans le magazine britannique New Statesman, intello de gauche, le bouillant idéologue Yanis Varoufakis accuse le groupe des ministres des Finances de la zone euro de se laisser totalement dominer par l'Allemand Wolfgang Schäuble.
Lundi 13, l'ancien ministre des Finances grec avait reproché à Michel Sapin de toujours se ranger à l'avis de son homologue allemand au cours des négociations de l'Eurogroupe, des négociations que cet homme entier n'a pas cherché à mener à son terme, préférant démissionner au lendemain de la victoire du non au référendum.

Le double jeu des socialistes Français a irrité le motard grec 
Varoufakis stigmatise singulièrement Michel Sapin: bien qu'étant le seul à émettre "une tonalité différente de la ligne allemande", il finissait toujours par se ranger à l'avis de Berlin. 

Interrogé sur son ancien homologue, Michou-les-chaussettes-roses a ironisé

"Je redirai, comme M. Tsipras : il a de la gueule, mais il n'est pas forcément un fin politique, ce Yanis Varoufakis", a asséné
Michou, piqué au vif et agressif dans la riposte, sans répondre sur le fond.
Avant de faire sa méchante au micro de RMC en émettant un avis subjectif : "Et malheureusement, il est un peu responsable de là où s'est trouvée la Grèce dans les négociations." "Si les négociations s'étaient nouées de manière plus positive, plus confiante, dès le mois de mars ou dès le mois d'avril, je pense que ça n'aurait pas été aussi brutal pour la Grèce", a-t-il polémiqué avec des "si" et admettant que le compromis dont se flattent Hollande et Valls n'est rien d'autre qu'un plan drastique d'austérité.

Alexis Tsipras a toutes les qualités
A l'inverse, Sapin, l'ex-ministre du Travail qui  regardait monter la courbe du chômage en annonçant sa baisse imminente, a tressé des lauriers à Alexis Tsipras, "un bon politique au bon sens du terme : il recherche à un moment donné, quand la voie est extrêmement étroite et difficile, l'intérêt général de son peuple. Je crois qu'il l'a trouvé, en l'occurrence en signant cet accord extrêmement dur, extrêmement difficile, mais qui est l'accord qui lui permet de sauver la Grèce,"  a-t-il fantasmé. 
Rien ne prouve en l'état que -pour garder la Grèce dans l'euro, à n'importe quel prix- les Européens ont réussi lundi à trouver les moyens d'obtenir de la Grèce qu'après huit plans domestiques sans effets elle assume enfin ses erreurs passées, se renfloue, rembourse les deux précédentes aides internationales successives jusqu'ici versées en pure perte depuis 2010 et s'impose les sacrifices nécessaires.

Mardi soir, le Premier ministre grec, Tsipras, a reconnu qu'il a signé un texte auquel il ne croit pas forcément

Après un appel à voter non à son référendum surprise, le chef de gouvernement grec d'extrême gauche  a mis de l'eau dans son ouzo "pour éviter un désastre au pays".

L'ex-président de Syriza ne brandit plus la menace d'une sortie de l'euro. Désormais, il admet même que les conséquences seraient incalculables
Dans ce climat de désillusion, Sapin, Valls et Hollande ne cessent de se féliciter entre eux d'un compromis mortifère pour la Grèce et pesant pour les peuples de la zone euro.

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