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dimanche 9 novembre 2014

Affaire Jouyet: après avoir nié, le bras droit de Hollande crache le morceau

Le secrétaire général de l'Elysée admet avoir menti 

Il a bien eu une conversation avec François Fillon à propos du scandale Bygmalion
dans lequel Nicolas Sarkozy est soupçonné.
Jean-Pierre Jouyet a confirmé ce dimanche les informations révélées par deux journalistes du Monde, selon lesquelles François Fillon a sollicité l'Elysée par son intermédiaire, pour accélérer les poursuites judiciaires ciblant Nicolas Sarkozy. Jusque là, il avait pourtant nié les faits.

Le secrétaire général de l'Elysée a avoué non seulement avoir invité François Fillon au restaurant Ledoyen, mais aussi que François Fillon lui aurait bien parlé de l'affaire Bygmalion et des pénalités liées au dépassement du plafond des dépenses de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012. "J'ai déjeuné le 24 juin dernier, à titre privé, avec François Fillon et Antoine Gosset-Grainville, une relation commune."
"François Fillon m'a fait part de sa grave préoccupation concernant l'affaire Bygmalion. Il s'en est déclaré profondément choqué (...) Il a également soulevé la question de la régularité du paiement des pénalités payées par l'UMP pour le dépassement des dépenses autorisées dans le cadre de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy", a ajouté Jean-Pierre Jouyet, après avoir démenti jeudi toute intervention de l'ex-Premier ministre auprès de lui concernant les affaires judiciaires de Nicolas Sarkozy. 

Le déjeuner qui fait vomir la France

L'Elysée a bien tendu un piège à Fillon lequel nie être tombé dedans
Le secrétaire générale de l'Elysée a précisé avoir "fait part à mes interlocuteurs du fait que la présidence de la République ne pouvait rien s'agissant de cette procédure relevant de la justice. Fillon doit donner sa version sur le plateau du 20h de Claire Chazal sur TF1. C'est la parole du numéro 2 de l'Elysée contre celle de l'ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy... 

L'opération visait à donner à croire que Hollande ne se mêlerait pas de poursuites judiciaires 
"J'ai également rappelé que, depuis mai 2012, il n'y a plus aucune intervention de la présidence de la République dans une procédure judiciaire," fait valoir Jouyet, celui qui dit blanc le vendredi et noir le dimanche. 

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