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mercredi 11 juin 2014

SNCF : les syndicats poursuivent la grève jeudi

Le projet du gouvernement socialiste ne convainc pas les cheminots

La plupart des assemblées générales ont voté le prolongement de 24 heures
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La grève à la SNCF est partie pour durer. Dès la mi-journée, 80% des assemblées générales s'étaient prononcées pour la poursuite. 

La CGT, Sud Rail, FO et First sont à l'origine de ce mouvement contre le projet de réforme ferroviaire qui sera examiné à l'Assemblée nationale à partir du 17 juin. 

De grosses perturbations sont observées comme annoncé dans les gares. 
Plus de quatre agents sur dix ont prévenu qu'ils cesseraient le travail. Il s'agit d'un taux annoncé inférieur à celui de la grève de juin 2013, mais supérieur à celui de décembre dernier.
 
La SNCF faisait rouler un TGV sur deux mercredi 11 juin sur les axes Nord et Est et un TGV sur trois sur les axes Atlantique, Sud-Est et province-province. Le trafic devait être normal pour les liaisons Ouigo, le nouveau service de TGV à bas prix, et Eurostar, mais trois trains sur quatre roulaient sur les Thalys et deux sur trois sur les rames Lyria et les trains à grande vitesse vers l'Allemagne, le Luxembourg et l'Italie. 

Une réforme "indispensable" ? 
Le projet de réforme ferroviaire prévoit de regrouper l'exploitant ferroviaire SNCF et le gestionnaire d'infrastructures Réseau ferré de France (RFF) en un établissement public à caractère industriel et commercial. 
Les syndicats conservateurs de cheminots sont favorables à ce rapprochement mais reprochent au texte d'anticiper la libéralisation complète du transport de voyageurs prévue pour 2019 par l'Union européenne. 
Ils déplorent également le fait que la réforme ne règle pas, selon eux, la question de la dette du système ferroviaire, qui s'élève à 44 milliards d'euros

Invité de RTL mardi, le secrétaire d'Etat aux Transports, Frédéric Cuvillier, s'est dit prêt à rencontrer les organisations syndicales "ce soir, dans la nuit, demain, toute la journée". 
Il a cependant campé sur ses retranchements d'une réforme "indispensable" pour "moderniser, pour simplifier la SNCF, pour lui donner plus de force" et résorber son désendettement, dans la perspective de l'ouverture du rail à la concurrence d'ici 2019.
Les belles  paroles du ministre socialiste n'ont pas convaincu et la grève se prolonge jeudi. La CFDT, proche du gouvernement,  ne pèse rien.

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