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samedi 31 mai 2014

Le couple Hollande-Taubira: ça déchire !

Hollande ne maîtrise plus les membres du gouvernement Valls

On croyait Christiane Taubira loyale
au président Hollande
 
qui l’a maintenue à la Chancellerie, contre vents et marées – et surtout contre Valls – lors du changement de gouvernement. Dans l'adversité, la presse aux ordres avait cru trouver en elle de quoi doper la cote de la majorité et, faute de mieux,  en avait fait l’égérie d’un pouvoir dont la seule promesse tenue est l’instauration du mariage homosexuel, qu’elle a préparé, soutenu et fait voter, comme on le sait. On pensait enfin qu’il s’agissait d’un symbole fort - puisque volumineuse et menteuse - pour ce qui reste de socialistes en France : son origine guyanaise, sa couleur de peau, sa jeunesse indépendantiste qui affleure toujours à l’occasion, tout cela faisait un ministre de la Justice épatant, selon Monsieur P'tite Blague.

Patatras ! L’icône de la place Vendôme s'est faite tirer les dreadlocks! 
Mercredi 28 mai après la classe, la petite Christiane s’est retrouvée convoquée dans le bureau du directeur, pas content, mais pas content du tout ! Il paraît qu’il a piqué une colère noire [sic: le racisme larvé du PS ?], ce qui semble peu probable le connaissant, mais surtout qu’il a rappelé à la dame les règles du jeu de la cour de récré parlementaire : l’Assemblée nationale est là pour voter les textes proposés par le gouvernement, pas pour prendre des initiatives par voie d’amendements, surtout en présence d’un ministre qui ne pipe mot. 
 les braves gens
[Le patron soupçonnerait-il une peau de banane?]
En cause, le projet de loi, en cours de discussion, portant réforme du droit pénal. Un projet qui inquiète, quand il n'alarme pas les professionnels de l'ordre public, puisque l’économie générale consiste à réduire le nombre de délinquants en vidant les prisons ; comme toujours à gauche, les mânes du vieil Hugo planent sur des députés plus soucieux d’intégration sociale que de répression du crime. La prison fait le criminel, évitons de l’y mettre, il s’amendera [désormais, le trou, selon les "humanistes", c'est seulement pour les victimes]. Pour plus de précision, relire "Le dernier jour d’un condamné"… 
Projet de loi donc, qui suscite des idées délirantes dont Caroline Artus nous a dépeint la plus saillante, quand l’oncle Anatole tripote sa petite nièce. Plus généralement, nos gentils éducateurs barbus devenus députés bobos proposent d’étendre la contrainte pénale à tous les délits et non plus à ceux passibles de moins de 5 ans de prison. Idée aussi fumeuse qu’un bon pétard [à la prison de Sequedin ou d'ailleurs].


Le gouver- nement a sifflé la fin de la récréation : il appartenait à Taubira de le faire savoir aux intéressés. Las ! En restant silencieuse devant la commission des lois, elle a laissé Colette Capdevielle, député socialiste des Pyrénées-Atlantiques, soutenir l’amendement généralisant la mesure. D’où la grosse colère de François Hollande. [Avait-elle le cerveau embrumé, comme au jour où elle brandissait devant les députés médusés, les documents l'accablant censés la disculper d'une précédente turpitude sur des écoutes téléphoniques illégales: lien PaSiDupes]

[La ministre fait celle qui tombe du cocotier]
A quoi joue la garde des Sceaux ? Qu’elle soit convaincue du bien fondé de sa réforme ne fait aucun doute ; elle a derrière elle de nombreux magistrats -qui la poussent et dont le laxisme relève de la simple observation- et la majeure partie du Barreau qui ne conçoit la défense qu’au travers de l’excuse systématique. Mais elle sait aussi qu’une telle mesure exaspérera un peu plus les Français ; c’est pain bénit pour le Front National, que le PS fait toujours monter dans les suffrages, mais aussi pour la frange de droite de l’UMP. Faudrait-il donc envisager aussi quelque manœuvre électorale dont on peine à percevoir les contours et l’objet ?

Certainement un peu de tout cela. Mais les occupants des palais nationaux montrent qu’ils ne dirigent plus rien, pas même leurs propres troupes. Qu’un ministère régalien ait été confié à un électron libre laisse songeur, à la fois sur l’absence de toute ligne politique claire et sur l’incapacité de ces bras-cassés à faire semblant. Et pendant ce temps, l'économie s'épuise, le chômage augmente et le pouvoir d'achat s'effondre, tandis que  s'allonge la note laissée à la génération montante, cette jeunesse prioritaire aux yeux cillés de pépère.

Menace juridique sur la troïka de l'UMP

La légalité contestée du triumvirat formé par Juppé, Raffarin et Fillon à la tête de l'UMP  

La prise du pouvoir du triumvirat Fillon-Raffarin-Juppé à l'l'UMP, mardi 27 mai, n'a pas franchement respecté la "loi interne" du parti
Certains cadres de l'UMP s'apprêtent à appeler au respect des statuts du parti, votés il y a tout juste un an. Une explication de texte qui pourrait intervenir mardi 3 juin, lors du prochain bureau politique du parti.
Des membres du bureau politique pointent les irrégularités et les violations de ces règles. Et elles sont nombreuses :

> Le non-respect de l'ordre du jour : 
L'argument est simple: c'est un bilan des élections européennes qui figurait à l'ordre du jour de ce bureau politique du 27 mai dernier, ainsi qu'un rapport sur la "situation financière et comptable de l'UMP: diagnostic et propositions". Or, à l'évidence, il ne fût nullement question (ou si peu) des élections mardi. L'assemblée n'a discuté que de l'avenir de Jean-François Copé, aboutissant ainsi à sa démission.
Les rédacteurs de la note rappellent que, selon l'article 22-1 du règlement interieur, "l'ordre du jour de la réunion doit figurer dans la demande et ne peut être modifié."

> L'absence de vote :
La note se fonde sur l'article 23-4. Cet article dispose que "le Bureau Politique délibère à la majorité des suffrages exprimés". Or, il n'y eût pas de vote mardi dernier. La situation est donc, selon les rédacteurs de la note, illégale.

> Quid de Luc Chatel ?
Si l'on s'en tient au règlement intérieur, le successeur de Jean-François Copé ne pourrait être que Luc Chatel. Vice-président délégué du parti, c'est lui qui, "en cas d'empêchement du Président de l'Union", doit prendre le poste. L'article 24-5 des statuts précise "qu'il en est de même en cas de vacances de la présidence de l'Union jusqu'à l'élection d'un nouveau Président."
Autrement dit, si on respecte la loi interne à l'UMP, Luc Chatel doit prendre les rênes du parti, et ce jusqu'en octobre 2014, date du prochain congrès. Les membres du bureau politique s'étonnent d'ailleurs du silence de l'ancien ministre à l'issue de ce bureau politique.

> L'interdiction de modification des statuts
Tel ou tel journaliste s'était étonné du non-respect des règles internes. 
Alors que la décision d'installer un triumvirat Juppé/Fillon/Raffarin à la tête du parti a été prise lors du bureau politique, il est indiqué que les statuts de l'UMP ne peuvent être modifiés que dans certaines circonstances bien précisesL'article 56-1 assure d'ailleurs la chose suivante :
"Les présents statuts et la Charte des Valeurs de l’Union qui constitue le préambule des présents statuts ne peuvent être révisés que par le Congrès à la majorité absolue des suffrages exprimés…"
En clair, la modification des règles internes ne pourrait intervenir qu'en octobre prochain, date du congrès.

Ce non-respect des statuts peut théoriquement conduire n'importe qui à l'UMP (jusqu'au simple militant) à déposer un référé-suspension

Une démarche qui pourrait empêcher l'installation de la désormais fameuse troïka à la tête du parti, jusqu'à ce que un juge statue. 

Sur Twitter, Jean-Pierre Raffarin a réagi sur la menace juridique qui plane sur le triumvirat qu'il forme avec Alain Juppé et François Fillon :
Le prochain bureau politique décideraen liaison avec la haute autorité.
 

Hollande pourra-t-il aller au bout de son mandat ?

Une majorité battue à deux scrutins reste-t-elle légitime?  Et son président à 3% dans un sondage ?
Media et politiques s'interrogent. 

Christian Delporte décrypte la situation après les échecs du PS aux européennes: et si François Hollande n'allait pas au bout de son mandat ?

Invité de BFM-TV au lendemain de la débâcle des européennes, François Bayrou a eu un sursaut de désir d'avenir, lâchant "François Hollande n'ira pas au bout de son mandat. Il va y avoir un coup de foudre d'ici là. On ne peut pas durer trois ans dans la situation où on se trouve."

Selon une étude OpinionWay réalisée en exclusivité pour Le Figaro Magazine, les Français ne sont plus que 3% à préférer François Hollande comme candidat du PS à la prochaine présidentielle de 2017. En dépit de la force des institutions, l'hypothèse de voir François Hollande démissionner est-elle désormais crédible?
La démission du leader qui n'a plus la confiance du peuple est une vieille question, théorisée par…les bolcheviks ! Sur le plan institutionnel, rien n'oblige François Hollande à partir. L'impopularité mesurée par les sondages (même si l'actuel Président bat des records, sur ce plan) ou l'échec aux élections intermédiaires ne suffiront pas, sauf s'il en décidait lui-même ainsi, à le pousser à la démission. A cet égard, ses prédécesseurs ont eu la même attitude. Seule une situation exceptionnelle de chaos (manifestations et grèves massives, pays bloqué, violences…) pourrait l'y conduire. Nous n'en sommes pas là. Quand on est à la tête de l'Etat, on croit toujours, même si on s'illusionne parfois, qu'on finira par rebondir et reconquérir l'opinion. La démission, pour un homme politique, a fortiori exerçant les plus hautes fonctions, est une extrémité inadmissible. Seuls l'épuisement ou la contrainte sous une forte pression l'y mènent éventuellement. En attendant, les leaders de l'opposition peuvent bien poser la question du départ de Hollande, c'est bon pour mobiliser leur électorat qui attend un tel discours. Mais, en leur for intérieur, ils savent, par expérience, que cela ne se produira pas. 

Cette situation serait-elle inédite dans l'histoire politique?

Le Président Mac Mahon a démissionné en 1877, après avoir dissout la Chambre, finalement poussé dehors par la nouvelle majorité républicaine qui refusait de gouverner avec lui. Alexandre Millerand fut dans la même situation en 1924. D'autres chefs de l'Etat ont démissionné sous la IIIe République: Jules Grévy, en 1887, emporté par un scandale, Jean Casimir-Périer, en 1895 (après 6 mois et 6 jours, par dépit), Paul Deschanel, en 1922 (pour des raisons de santé bien connues): mais, à l'époque, comme disait De Gaulle, les présidents "inauguraient les chrysanthèmes" [Et une rupture de confiance avec le peuple n'impactait pas aussi lourdement le pays que sous la VIe République]. Le Général, justement, est parti en 1969, désavoué par le peuple lors d'un référendum où il avait mis son mandat en jeu. Dans ces deux cas, le départ résulte de l'expression du suffrage universel [Et on comprend donc ce qui fonde l'aversion de Hollande pour le référendum]. Mais, malgré lui [suffrage universel], Mitterrand, à deux reprises (1986, 1993) et Chirac (1997) ont préféré la cohabitation à la démission [le socialiste avait choisi la stabilité contre le chaos, rendant ainsi hommage à la Constitution de 1958...]. On se rappelle aussi qu'en 1968, De Gaulle avait écarté l'hypothèse de sa démission, préférant dissoudre l'Assemblée nationale, provoquer des législatives anticipées et, ainsi, poser la "question de confiance" au peuple français [et préférer le dialogue direct]

L'Express titre en une cette semaine, "Encore trois ans", tandis que Valeurs actuelles pose la question "Doit-il partir?" Ces Unes sont-elles le reflet d'une fragilité réelle du pouvoir ou contribue-t-elle à le déstabiliser?

Valeurs actuelles s'adresse à une clientèle de droite, tandis que L'Express vise un public plus large, mais les deux se rejoignent, simplement parce qu'ils traduisent l'air du temps. Je ne me lancerai pas dans la théorie de la poule et de l'œuf. La presse [Libération? Le Monde ?] évoque le départ de Hollande, parce que son impopularité bat des records et que, pour vendre, il ne faut jamais trop s'éloigner de ce que pensent ses lecteurs…Mais, du coup, répétée, reprise, l'idée du départ fait son chemin. La presse est généralement opportuniste et panurgienne.
Le chrysanthème manque d'eau
Souvenons-nous de l'époque de Nicolas Sarkozy, d'abord porté aux nues, ensuite jeté aux orties. La mode est au Hollande-bashing, pratiqué jusqu'à l'intérieur du PS (au moins dans les couloirs). Si Hollande remonte, même timidement, dans les sondages, il n'est pas exclu que quelques magazines le trouvent soudain formidable et s'interrogent sur sa réélection, avec des titres, du genre: «Et s'il réussissait son pari?»… Ainsi va la presse.

François Hollande bat des records d'impopularité et ne dispose plus d'une majorité solide. Dans ses conditions, comment peut-il tenir? De quelles options politiques dispose-t-il encore?

Il n'a pas beaucoup d'options. Je ne crois guère à la dissolution. Elle pourrait être contrainte, si le désaveu des "rebelles" du PS se traduisait par un vote de défiance à l'Assemblée. Mais les députés du PS se feront-ils hara-kiri? Combien reviendraient au Palais-Bourbon? Les Verts, dont la plupart des députés le sont grâce au PS qui leur a laissé des circonscriptions, y perdraient toutes leurs plumes. 
Pour le sport, imaginons la dissolution surprise. Elle se fonderait sur un pari risqué: l'échec aux législatives, la cohabitation avec l'UMP [union nationale obligée, suggérée par BHL], l'usure de la nouvelle majorité et une nouvelle virginité politique dans l'opinion (à l'instar de Mitterrand et de Chirac) lui ouvrant les portes de la réélection en 2017. Franchement peu vraisemblable. Le plus évident pour Hollande, c'est de miser sur le retour de la croissance [ce qu'il n'a cessé de faire, dans les zig-zag d'une politique affolées par les vents contraires], dont les signes sont présents dans plusieurs pays d'Europe [nous assure-t-on, sans qu'elle se précise, ni en Allemagne, ni aux USA]. Son seul atout, c'est le temps, ces trois ans qui nous séparent de l'échéance présidentielle. C'est là-dessus qu'il mise.

François Hollande, s'il ne démissionne pas, a -t-il encore une chance d'être candidat à sa propre succession en 2017 ?

Valls éclipse Hollande dans les sondages
Tout président élu pour un premier mandat rêve d'en accomplir un second, tout en se gardant de le dire. Difficile pour le PS de lui contester une deuxième candidature [et c'est bien pourquoi les primaires sont une arme à double tranchant], sans provoquer une crise qui ferait resurgir brusquement le spectre de 2002. Cependant, le contexte jouera également. En cas d'impopularité forte, la presse testera d'autres noms [que Hollande situé à 15% par les ...sympathisants socialistes] ceux de Valls [40%], Aubry [16%], Montebourg [3%] ou d'autres. Si les sondages le donnent perdant à coup sûr, alors qu'un socialiste pourrait l'emporter, une incroyable pression s'exercera sur lui, à laquelle il lui sera rude de résister.

La solution ne pourra venir que des oppositions. Ou de la rue !

Qu'irait-faire Sarkozy dans la galère UMP actuelle ?

Le retour de Nicolas Sarkozy "ne s'impose pas" encore, explique Hervé Mariton 

"Si l'ancien président de la République souhaite revenir aux commandes, il devra dans tous les cas se soumettre à une primaire", estime le député UMP.

Hervé Mariton a considéré vendredi sur LCI et Radio Classique qu'actuellement, un retour de Nicolas Sarkozy sur la scène politique "ne s'impose pas". L'élu de la Drôme était interrogésur la perspective d'une candidature de l'ancien chef de l'État à la présidence de l'UMP en octobre pour succéder à Jean-François Copé, démissionnaire dans les soupçons de l'affaire Bygmalion.
 Alors que la troïka Juppé-Raffarin-Fillon prend les commandes, 
le député UMP se démarque du courant porteur

Dans le contexte de la prise du pouvoir par la troïka Fillon-Raffarin-Juppé,  "Je ne suis pas allergique à Nicolas Sarkozy" et s'il "devait apparaître à l'horizon 2017 comme le seul candidat et le meilleur pour porter nos couleurs et surtout redresser la France, ça me va très bien".

"Mais si nous ne sommes pas capables d'ouvrir le débat, c'est plutôt un signe de faiblesse de notre part", a poursuivi l'animateur du courant Droit-au-coeur qu'il définit comme une sensibilité "libérale et conservatrice, conquérante et rassurante". 

"J'entends les résultats que nous avons [aux européennes, l'UMP devance de 5 points le PS qui, à moins de 14 %, est distancé de 11 points par le FN (25%) comme à la fois la critique du bilan tragique 2012-2014" du gouvernement socialiste, a analysé le député, mais aussi "le rappel qu'en 2012 nous n'avons pas, collectivement - et le président de l'époque a sa part de responsabilité -, convaincu les Français".

Hervé Mariton préside Droit au cœur avec les mêmes vice-présidents que Réforme et Modernité, l'ex-député villepiniste François Goulard, ancien ministre (2004-2007) et le député de l'Ain Étienne Blanc (qui poursuit en justice le Syndicat de la magistrature, SM, pour avoir été épinglé sur le "mur des cons"). La dizaine de députés membres de Réforme et Modernité l'a suivi en novembre 2013. Pour le "renouvellement", le mouvement sera doté de deux jeunes secrétaires généraux qui appartiennent aussi au secrétariat national de l'UMP, Matthieu Labbé (Lavallois membre du extrême gauchecourant des Humanistes fondé en octobre 2011 avec Jean-Pierre Raffarin, Luc Chatel et Hervé Mariton pour 'référents') et Vincent Le Biez.

vendredi 30 mai 2014

Présidentielle 2017: le président Hollande écrasé par son premier ministre

En 2017,  Valls serait encore préféré à Hollande par les sympathisants PS
Les sympathisants socialistes sont largement favorables à l'organisation d'une primaire pour 2017, selon un sondage OpinionWay pour Le Figaro Magazine. Manuel Valls apparaît comme le candidat favori, loin devant François Hollande. 

"Je ne vois pas pourquoi on sauterait par-dessus les primaires en disant qu'il y a une sorte de plébiscite légitime. Il y aura un débat", avertissait Julien Dray fin mars sur BFMTV. A l'instar de l'ex-député de l'Essonne, 81% des sympathisants socialistes sont favorables à l'instauration d'un scrutin pour désigner le candidat du PS, rapporte un sondage OpinionWay publié ce vendredi dans Le Figaro Magazine. Et ce, quand bien même Monsieur P'tite Blague décidait de se porter candidat à un second mandat. 

Mieux, le chef de l'Etat à mi-mandat est loin d'être le candidat favori de la gauche

40% des sympathisants PS reportent leurs espoirs sur Manuel Valls. François Hollande n'arrive qu'en troisième position, avec 15%, derrière... Martine Aubry (16%) bien que cordialement détestée pour ses partis-pris et sa violence

Seulement 3% de l'ensemble des Français souhaitent voir François Hollande se représenter pour le PS. Soit le même score qu'en 2011, lorsque Dominique Strauss-Kahn était de loin le candidat favori pour la primaire PS. Selon Le Figaro, le sondage est d'autant plus humiliant que le surnom du chef de l'Etat, à l'époque, était "Monsieur 3%"

Reste que le plébiscite de Manuel Valls "permet de rappeler que les sympathisants socialistes, comme les militants, sont avant tout des électeurs de centre gauche", souligne le directeur général adjoint d'OpinionWay, Bruno Jeanbart, pour Le Figaro Magazine. A ce titre, Arnaud Montebourg, qui incarne une ligne plus radicale, n'est que le cinquième candidat favori des sympathisants PS. 
Ségolène Royal arrive d'ailleurs en 4, devant l'ex-redresseur au Viagra de la courbe de l'emploi.  

Rodez: comité d'accueil à Hollande venu faire le beau

La visite de Hollande à Rodez provoque une manifestation hostile

Des manifstants ont tenté de s'inviter à l'inauguration du musée Soulages
à Rodez (Aveyron), par François Hollande, vendredi 30 mai au matin. Intermittents du spectacle et précaires, agriculteurs et métallurgistes, ces protestataires s'estimaient eux-mêmes leur nombre à 300. 
Un important cordon de police a été mis en place sur l'avenue menant au musée pour leur faire barrage. Les forces de l'ordre ont lancé des grenades lacrymogènes pour tenir les manifestants à distance.


Séquestration d'un conseiller de Hollande

 

Dans le même temps, une délégation de la Confédération paysanne a annoncé qu'elle retenait le conseiller agriculture de François Hollande, Philippe Vinçon, dans une pièce fermée à clé de la préfecture. L'organisation réclame la levée de la garde à vue de cinq de ses militants, interpellés mercredi dans la Somme après le démontage d'une partie de la ferme géante des "1 000 vaches".

Education: la méthode Hamon inquiète les démocrates

Le ministre de l'Education adopte-il des procédés totalitaires? 

Hamon a la rigidité et l'autoritarisme des êtres faibles et limités


Un air de Kremlin
Le jour où un rapport annonce une nouvelle baisse du niveau à l'école, le ministre s'occupe du mobilier scolaire. Est-il déphasé ou d'un autre temps, celui des blouses grises? Un rapport de la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (oui, de la performance !) du ministère de l'Éducation nationale annonce une baisse sensible des acquis en début de CE2 entre 1999 et 2013. Il sort ainsi du déni et annonce non seulement que le vocabulaire, l'orthographe et la plupart des problèmes mathématiques sont moins bien maîtrisés que par le passé, mais que le nombre d'élèves en situation de faiblesse s'est accru de 25 % et que fait le ministre de l'Éducation nationale à bac +3 ? Benoît Hamon prend la parole au colloque "Refondation de l'école : une question pour le design" organisé par ses services. Ce télescopage des priorités entre le niveau des acquis et la forme des tables et des chaises ressemble à un mauvais gag hollandien.

Conclure que Hamon se cantonne aux sujets qui ne fâchent pas serait mésestimer sa capacité à tromper son monde. Au moment même où les signaux d'alarme se multiplient, certes il a assoupli la réforme des rythmes scolaires, le 8 mai, pour ne contrarier, et finalement ne satisfaire, personne et il a reporté d'une journée -sous la contrainte- la rentrée scolaire, pour câliner la FSU, le syndicat dominant d'enseignants de gauche qui refusaient de travailler un jour en août. Mais ce qui n'est pas médiatisé révèle sa duplicité toute soviétique.


La méthode coercitive prévaut sur le dialogue annoncé

Dès son arrivée à Matignon,
Manuel Valls annonce une remise à plat de la réforme dans son discours de politique générale et Benoît Hamon s'empresse alors de communiquer sur sa capacité "d'écoute", son "habileté" à résoudre ce dossier sur lequel son prédécesseur est allé s'empaler.
Le décret du 8 mai a en fait ouvert une brèche dans laquelle certains élus UMP se sont immédiatement engouffrés pour réclamer un report, voire un abandon de la réforme. Le 2 mai, une trentaine de maires du Rhône ont ainsi déposé auprès des services du Premier ministre un recours en illégalité contre la réforme des rythmes. Quatre recours en illégalité sont toujours examinés par le Conseil d'Etat. 

Mais les procédés du ministres ne sont pas aussi consensuels qu'ils paraissent, mais totalitaires.
Ainsi, le préfet des Hauts-de-Seine attaque-t-il deux communes pour leur refus d'appliquer la réforme des rythmes scolaires. Du jamais vu à l'Ouest de l'Oural.  Pour ce dossier serpent de mer pendant près de deux ans, Hamon a décidé de passer en force, en pesant, dans la pénombre, sur les leviers discrets de la préfectorale.
La publication d'un nouveau décret autorisant l'enseignement sur huit demi-journées au lieu de neuf et la reconduction du fond de péréquation sont donc les limites à ne pas dépasser. Or, certains maires, dans le Rhône et en région parisienne, résistent encore et se disent décidés à ne pas appliquer la réforme. Ni on dialogue, ni on transige, on frappe.

En région parisienne, le préfet des Hauts-de-Seine a déposé lundi deux référés devant le tribunal administratif contre les communes d'Asnières et de Levallois-Perret. Dans ces deux communes de droite, les délibérations des conseils municipaux dénoncent la réforme. Alors Hamon a chargé son directeur de cabinet, Bertrand Gaume, d'inciter les préfets à déclarer illégale toute délibération d'un conseil municipal refusant d'appliquer la réforme qu'ils devaient financer. Les communes ont jusqu'au 6 juin pour remettre leur projet aux Directeurs académique des services de l'Education nationale (Dasen).
Retour au stalinisme
Interrogé par La Gazette des communes (groupe Moniteur) sur la résistance des maires, Benoît Hamon a jugé qu'"un maire ne peut pas plus faire obstacle à ce qui ne relève pas de sa compétence, de ses prérogatives et de son pouvoir (le temps scolaire) qu'un ministre ne peut obliger les communes à organiser le temps périscolaire".

Un sondage sur mesures affiche un retournement suspect de l'opinion

La méthode Hamon n'est pas frontale mais insidieuse et l
e ministère sort la cavalerie légère. Le ministère de l'Education nationale a aussi sec commandé un sondage et l'entreprise CSA assure tout-à-coup ce vendredi que 69% des Français seraient favorables à la réforme. Les sondés sélectionnés par CSA estiment que la concentration des enseignements le matin est devenue bénéfique pour l'apprentissage. 83% des Français restent toutefois persuadés que la réforme posera des problèmes d'organisation dans certaines familles, mais la presse aux ordres se chargera d'accuser les municipalités. Il y a seulement six mois, un précédent sondage CSA indiquait à la mi-novembre 2013, que 65% des parents d'enfants scolarisés en primaire souhaitaient un abandon de la réforme. Ainsi suffisait-il d'y mettre le prix. 

Ces enquêtes ne jurent d'ailleurs pas que les mesures prises par Benoît Hamon ont aidé à faire accepter la réforme par une plus large partie de l'opinion. Elles font aussi l'impasse sur la proportion d'enseignants opposés à cette nouvelle organisation du temps scolaire. Les sondages servent clairement à travailler les esprits et ne laissant entrevoir qu'une partie de l'iceberg. La comparaison de ces deux enquêtes visent à montrer qu'en matière d'acceptation d'une réforme le temps et l'argent travaillent plus efficacement  que le dialogue et la concertation politiques.

Le gouvernement s'est pris au piège d'une communication à double fond
Il a commis l'erreur de penser qu'il pouvait lâcher du leste sur les modalités d'application de la réforme et tenir un discours volontariste sur l'absence de "recul" sur ce dossier. Les élus l'ont bien compris, mais Hamon est prêt à tout: pour lui, tous les moyens sont bons.

L'extrême gauche dénonce les résultats du vote démocratique des Européennes

Des jeunes extrémistes manifestent contre les électeurs du FN

Des "démocrates "du Mouvement des Jeunes Communistes

Hollande, Valls et Cazeneuve autorisent les slogans de haine révolutionnaire
"Péril FN en la demeure", "Non au F-Haine"... 4.000 personnes, lycéens et étudiants encadrés par leurs aînés des partis et syndicats de la gauche extrême ont défilé ce jeudi contre le FN, arrivé en tête des Européennes, dans quelques villes de France (Rouen, Nantes, Marseille, Nancy, Strasbourg).

Le pluralisme républicain exaspère les totalitaires. Ils réclament la proportionnelle mais stigmatisent 25% des Français qui ne votent pas comme eux et les jeunes s'abstiennent massivement. Si ça fait pas de la peine ?


Les préfectures autorisent des manifestations d'extrémistes
Le plus gros cortège a réuni quelque 4.000 lycéens et étudiants d'extrême gauche à Paris, selon la police. Mais l'ampleur de la mobilisation était très loin d'égaler celle du 1er mai 2002, alors que Jean-Marie Le Pen était en lice au second tour de la présidentielle, grâce notamment à la candidature de Christiane Taubira qui retira 2,32 % des voix à Jospin lequel ne recueillit que 16 % des suffrages contre 17 % à Jean-Marie Le Pen. Ce jour-là, 1,3 million de déçus étaient descendus dans la rue en France, dont près de 500.000 dans la capitale.

Les anti-républicains haineux avaient voulu des "marches citoyennes contre le F-Haine", des manifestations en fait organisées -malgré l'imminence des épreuves du baccalauréat- par des organisations étudiantes et lycéennes (Unef, UNL et Fidl), mais des mouvements de jeunesse socialiste, communiste et écologiste et des associations comme le collectif des sans-papiers ou ...Osez le féminisme (sic) ont également appelé à manifester.
Rassemblement de révolutionnaires trotskistes 
baptisé "Tous unis contre le FN", jeudi 29 mai, place de la Bastille
Ce qui interpelle est surtout la présence de jeunes révolutionnaires trotskistes du NPA (ex-FSE absorbée par la fédération SUD Étudiant pour former une nouvelle fédération nommée Solidaires Étudiant-e-s - Syndicats de Luttes) et des anarcho-révolutionnaires de No Border, un réseau transnational de collectifs et d'individus investis dans les luttes pour la liberté de circulation et dont le fer de lance est installé à la "jungle" de Calais.
A Nantes, le cortège a tenté d'approcher la permanence du FN, rebroussant chemin devant une quinzaine de CRS qui suffirent à protéger le local.
A Bordeaux, "il faut montrer que le FN n'est pas le premier parti de France, mais seulement le premier parti des votants", a confié l'un des participants, alors que le PS ne fait pas 15% et que l'alliance PCF et PG n'atteint pas 7%.
A Marseille, quelques centaines de personnes, dont des jeunes, ont défilé en scandant des slogans comme "Le Pen tu nous casses les urnes".

Xénophobie d'extrême gauche
A Strasbourg, les manifestants -pour la plupart eurosceptiques, voire europhobes- se sont dirigés sur  le Parlement européen où le Front national est en mesure d'envoyer 24 eurodéputés, contre trois lors de la précédente mandature. Ils voulaient dénoncer les "idées racistes, xénophobes et anti-européennes du Front national".


L'activisme international reprend du poil de la bête et Bruxelles n'est pas en reste. 
La Belgique n'est pas en reste. A la suite de l'annonce de la conférence de presse des partis d'extrême droite sous la direction de Marine Le Pen, mercredi 28 au Parlement européen, les Jeunes Organisés et Combatifs (la JOC belge n'a plus rien d'ouvrier ni de chrétien), avaient publié dès lundi soir un appel au rassemblement, avec le soutien de plusieurs autres organisations.


jeudi 29 mai 2014

Européennes: des lycéens s'opposent au vote populaire

Les totalitaires désavoués par les urnes descendent dans la rue

La gauche pousse dans la rue "plusieurs centaines" de lycéens et étudiants angevins dans la rue
La chienlit totalitaire est à la fête,
en noir...


La Fédération Syndicale Etudiante
(ci-contre) a cessé d'exister le 27 janvier 2013, en fusionnant avec la fédération trotskiste SUD Étudiant pour former une nouvelle fédération nommée Solidaires Étudiant-e-s - Syndicats de Luttes

25% d'électeurs ont envoyé des eurodéputés FN à Strasbourg et ce rejet des citoyens FN par la gauche incarnée par Hollande et Valls, Duflot et Joly, Laurent et Mélenchon, Arthaud et Besancenot provoque un sursaut de totalitarisme dans la majorité.
Au verdict des urnes, dimanche 25 mai 2014, ils opposent la loi de la rue. En disant manifester leur incompréhension, ils expriment en fait leur déni de la démocratie.

Les anti-démocrates étaient encore 350 à défiler ce mardi dans tout le centre-ville d'Angers. Le cortège s'est dirigé sur la préfecture et s'est éparpillé peu après 14 heures.

VOIR et ENTENDRE Gaston, étudiant en anglais à l'Université d'Angers, faire la leçon aux jeunes et moins jeunes, le 27 mai 2014:


Douze ans après le 21 avril 2002, où des centaines de milliers d'extrémistes avaient déjà protesté en descendant dans la rue pour protester contre les électeurs qui avaient envoyé Jean-Marie Le Pen au second tour de l'élection présidentielle, les anti-démocrates ont encore manifesté contre  les listes du Front national arrivées en tête aux élections européennes dans toutes les circonscriptions, sauf trois.

L'Union nationale des étudiants de France (UNEF) et l'Union nationale lycéenne (UNL), deux organisations classées à gauche, ont toutefois lancé, dès mardi, un appel à manifester pour le jeudi 29 mai à 14 heures dans toutes les principales villes de France et place de la Bastille à Paris. "Le Front national à 25 %, ce n'est pas notre France ! ", lancent-elles, à la façon des nantis de la gauche people incarnée par Bruel, Biolay et Noah.
Se faisant passer pour représentative, l'extrême gauche fait parler la jeunesse de France. 
Que dit l'intox de gauche relayée par la désinformation de la presse militante ? "Le vote de dimanche dernier n'est pas à l'image de la jeunesse. Dans leurs engagements, leurs mobilisations et leurs combats, les jeunes portent des valeurs d'égalité, de solidarité et d'ouverture sur le monde qui sont à l'opposé de celle de l'extrême droite et du Front national. [...] Les résultats du Front national imposent une réaction des jeunes, pour dénoncer l'extrême droite et ses dangers, mais aussi et surtout pour faire entendre notre voix : nous refusons que l'extrême droite soit le porte-parole de notre contestation !"



Un communiqué signé par l'UNEF, l'UNL, mais aussi la FIDL (Fédération indépendante et démocratique lycéenne), Osez le féminisme, la Maison des potes, Ensemble, les Jeunes socialistes, les Jeunes communistes et les Jeunes du Parti de gauche, les Jeunes de la gauche unitaire, les Jeunes écologistes et enfin les Jeunes radicaux de gauche, Sans oublier l'ex-FSE et SUD Étudiant considérée comme appartenant en Europe au groupe des syndicats étudiants les plus extrêmes à gauche, soulignent comme un effet de leur activisme que "les jeunes ont gonflé les rangs de l'abstention: plus de 50 % aux élections municipales et 73 % aux élections européennes". Ces associations dénigrent les institutions européennes, tout en disant par ailleurs qu'elles ont protégé l'Europe de la guerre.

A la vérité, la majorité des jeunes qui ont participé à la vie démocratique ont exprimé un vote de rejet du pouvoir actuel 
Selon plusieurs instituts de sondage, parmi ceux des jeunes qui ont voté aux européennes 30% des moins de 35 ans ont fait le choix du FN.

L'extrême gauche totalitaire se dit plus "démocrate" que les républicains  
Plusieurs organisations syndicales ont participé à ce mouvement "spontané", organisant une journée de grève et de manifestation le 26 juin.
Il se trouve justement que, parallèlement à ces appels syndicaux, Lucas Rochette-Berlon, un lycéen de 17 ans (ci-contre) en terminale S au lycée L'Olivier – Robert-Coffy (classé 16e du département), à Marseille - un lycée privé, pour l'anecdote ! - a créé dès dimanche soir sur Facebook une page appelant à une prochaine "marche citoyenne contre le FN".
Interrogé, le lycéen dit s'être récemment encarté à l'UNL, mais qualifie son "initiative" personnelle d' "apolitique". "Montrons au FN, aux partis politiques, aux journalistes, au monde [sic, mais les jeunes parlent plus authentiquement de "planète"...], que nous dénonçons le racisme, la xénophobie, la haine, le repli sur soi de ce parti, et que les Français ne partagent pas ces valeurs", peut-on lire sur cette page. Ancienne présidente de l'Union nationale lycéenne de 2004 à 2005, Constance Blanchard, a lutté contre la loi Fillon de 2005 et a ainsi intégré le Conseil National du Parti socialiste.

A la vérité, les manifestants "contre le F-Haine" étaient peu nombreux, mais bien relayés par la presse

A Toulouse, entre 1.000 et 2.000 jeunes ont manifesté contre le FN.
Des anti-républicains qui se croient
une conscience politique de démocrates
Le 25 mai 2014 n’est décidément pas le 21 avril 2002. Des cortèges d’importance moyenne ont défilé ici et là contre le Front national, à Paris, Toulouse et Lyon.

Cette fois, alors que le parti de Marine Le Pen a obtenu 25% des voix dimanche aux élections européennes, les "marches citoyennes contre le F-Haine" ont rameuté beaucoup moins de monde, bien qu'organisées jeudi dans toute la France.

Quelques centaines de jeunes à Paris. Alors que les défilés étaient organisés le matin en province, à Paris, les manifestants ont quitté la place de la Bastille vers 14h30 en direction de la place de la République. Plusieurs centaines de jeunes sont descendus dans la rue à l’appel du syndicat étudiant UNEF, des organisations lycéennes UNL et Fidl, mais aussi des mouvements de jeunesse socialiste, communiste et écologiste et des associations comme Osez le féminisme ! Les organisateurs ont revendiqué 8.000 manifestants, la police n'en a en revanche dénombrés que 4.200. Loin des 500.000 manifestants du 1er mai 2002.

Un échec pour ces associations subventionnées - en pure perte - par l'impôt. 
Et ces danseuses qui se disent "citoyennes" ne justifient donc pas les subventions que les contribuables, pour le coup "citoyens", leur versent -à leur corps défendant- en période de vaches maigres.

Des syndicats appellent à une " riposte contre l'extrême droite"

Après les organisations lycéennes et étudiantes de gauche et d'extrême gauche, ce sera au tour de syndicats, tels la CGT, la Fédération syndicale unitaire des enseignants (FSU), proche du PCF, et des trotskistes de Solidaires d'entretenir la haine politique – dans un communiqué commun signé avec l'UNEF, l'UNL et la FIDL – en "organisant les ripostes" contre l'extrême droite.

La Confédération générale du travail (CGT) appelle à une journée de grève et de manifestation de stigmatisation des électeurs en juin et avant la conférence sociale des 7 et 8 juillet, a indiqué, mercredi , son secrétaire général, Thierry Lepaon. Et, s'attribuant la propriété des "valeurs d'égalité, de liberté et de solidarité", une douzaine d'organisations, dont l'Union nationale des étudiants de France (UNEF), la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) et l'Union nationale lycéenne (UNL), ont déjà appelé à manifester d'ici la fin du mois de mai à Paris contre l'extrême droite.