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jeudi 17 avril 2014

Comment Valls nous impose 50 milliards d'économies

Valls, combien de divisions ?
Le Premier ministre a brassé du vent
Valls et ses quatre santons
Il a annoncé peu de réformes structurelles. 
La plupart des économies présentées sont soit le résultat de politiques déjà en place, soit la reconduction de dispositifs existants.
Il nous a servi des éléments de langage consensuels propres à endormir les plus vigilants. "Réformer, réduire les déficits, redresser, réussir": qui pourrait y trouver à redire. Manuel Valls s'est pourtant manqué sur la méthode, en ne laissant à personne le soin de cet exercice. Il a en effet refusé de déléguer à Stéphane Le Foll le soin de communiquer le 16 avril sur la ligne de conduite qu'il a fixée. Dans un exercice plutôt blessant pour le porte-parole de son gouvernement, le premier ministre s'est réservé de s'exprimer à l'issue du Conseil des ministres à l'Élysée.
Il s'était fait escorter de quatre ministres, alignés debout, aux garde-à-vous, à une longueur de bras les uns des autres... 
François Hollande avait évoqué le pacte de responsabilité et redit son intention de réduire de 50 milliards les dépenses d'ici à 2017, pour la première fois  le 31 décembre. Et le "Conseil stratégique de la dépense publique" que le chef de l'État présidait en personne, pour déterminer les 50 milliards, s'est réuni dans le plus grand secret, justifiant malaise et impatience manifestes depuis plusieurs semaines.
VOIR et ENTENDRE Hollande assumer la feuille de route "difficile, mais indispensable" qu'il a fixée à Valls:
Manuel Valls n'a pas répondu à toutes les attentes avec précisions, bien qu'il se soit précipité à annoncer le détail de l'enveloppe des 50 milliards prévue avant la date prévue pour le 23 … Du point de vue de l'exécutif sous pression, cette prestation dans l'urgence était rendue nécessaire par le refus de l'Union européenne d'accorder un délai supplémentaire à ces bras cassés pour réduire les déficits publics.
Mais, du coup, Valls est entré peu avant dans le détail des économies:l'enveloppe sera répartie à hauteur de 18 milliards d'économies pour l'État, mais sur nos épaules de contribuables fourbus, 11 milliards au niveau des collectivités locales, 10 milliards supportés par les allocataires de l'Assurance-maladie et 11 milliards pour les autres dépenses sociales.
VOIR et ENTENDRE Valls refuser le terme d'austérité appliqué à sa feuille de route"
 

La présentation de Valls fait l'impasse sur de nouvelles mesures nécessaires 

La plupart des économies présentées sont soit le résultat de politiques déjà en place (comme la réforme des retraites), soit la reconduction de dispositifs existants (comme la poursuite du gel du barème des fonctionnaires). L'une des rares véritables annonces concerne le gel des prestations sociales, hors minima sociaux, jusqu'à octobre 2015.

Surtout, les réformes de structures tant attendues, et chères à la Commission européenne, font clairement défaut… Geler le barème des fonctionnaires ou décaler la revalorisation des pensions sont des décisions courageuses à prendre politiquement mais ce ne sont pas des réformes qui modernisent l'appareil de l'État ou rationalisent l'action publique. Cela revient surtout à renvoyer le sujet à plus tard! «Ce que nous prévoyons de faire sur les dépenses de santé, ce sont de véritables réformes de structure!», se défend-on à Matignon, où l'on cite une optimisation de la dépense dans le domaine des médicaments, un recours accru au générique ou une meilleure organisation du parcours de soins.
"La chirurgie ambulatoire montre qu'on peut réaliser des économies tout en améliorant la qualité de la prise en charge", a souligné Manuel Valls, sans donner plus de détail. Pas plus qu'il n'en a donné sur ce qui pourrait être la vraie réforme de fond du quinquennat, celle qui touchera les collectivités territoriales, via notamment un rapprochement entre les régions. «Le futur projet de loi de clarification des compétences des collectivités territoriales comportera des réformes profondes pour générer des économies», a simplement souligné le premier ministre.

Pas un plan d'austérité, mais appauvrissement de la population

Manuel Valls a surtout pratiqué la méthode Coué

"Il ne s'agit pas d'austérité", a-t-il martelé. Comme pour répondre par avance aux critiques qui n'ont pas tardé à pleuvoir des syndicats et de l'aile gauche de son parti
Et parce qu'il tient à les convaincre du bien-fondé des choix qui ont été faits, il a brossé "trois objectifs" au plan de 50 milliards d'économies, à grands traits. D'abord permettre de financer le pacte de stabilité qui vise à réduire de 30 milliards d'euros le coût du travail des entreprises d'ici à la fin du quinquennat. "C'est le moyen de mettre en mouvement notre économie, de redonner du souffle à nos entreprises," assure-t-il. 
Ces économies sont ensuite supposées permettre de "redonner du pouvoir d'achat aux salariés". Dès le mois de juin, le gouvernement prendra une mesure en faveur des contribuables les plus modestes. Un coup de pouce de "500 millions d'euros", a confié le secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, à qui il ne fallait pas objecter que les 50 millions suffiront à peine à financer le "pacte de responsabilité"...

Le 1er janvier 2015, les cotisations salariales seront allégées pour les très bas salaires.

Enfin, Valls garantit que cela doit se traduire par une amélioration de la situation de nos finances publiques. Malgré le maintien des créations de postes aux points d'indices gelés dans l'Education, "nous ne pouvons pas vivre au-dessus de nos moyens", a martelé le premier ministre, qui a confirmé une fois de plus l'intention ferme de la France de ramener son déficit public sous la barre des 3 % en 2015 - il est aujourd'hui à 4,3 %


Pour l'instant, l'équation financière semble délicate et nombreux sont ceux qui affirment que le compte n'y est pas… 
"Il y sera!", assène-t-on à Matignon. L'exécutif doit présenter mercredi prochain en Conseil des ministres les nouvelles prévisions macroéconomiques de la France et la trajectoire de finances publiques qui en découle. De nouvelles velléités, mais aussi nouveau moment de vérité, dans les foyers comme au sein de la majorité présidentielle aux cent coups.

Vers une dissolution du Sénat et une crise de régime?



3 commentaires:

  1. les ravis de la créche qui ne font même pas semblant d'y croire.................une brochette de gens motivés qui en veulent, y a pas à dire, de véritables fruits confits...............La presse ne se fout meme pas de leur tronche. Ils étaient plus loquaces pour se moquer de sarko et de ses talonnettes.
    lls vont se planter et c'est nous qui allons payer la note..........mais cétait prévu d'avance.
    Ils ne sont bons q'uà critiquer le clan d'en face quand ils ne sont pas aux affaires. Souvenez-vous comment ils ont em...dé sarko et son gouvernement................les gauchos niaient la crise et la réalité des chiffres....................
    Partout ou ils passent ils ruinent les communes, les régions et le pays comme Mitterand l'a fait avant le gros lard.......Et ça continue ...........

    Il faut mettre cette chienlit dehors................

    Les électeurs ont voté hollande pour casser du sarko................Aujourd'hui, ils en paient le prix, enfin je l'espère.

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  2. On nous ment sur tout

    " La main dans le sac !
    Ukraine : la Pologne avait formé les putschistes deux mois à l’avance
    par Thierry Meyssan
    Damas (Syrie)
    Les mensonges ont la vie de plus en plus courte. Deux mois après le changement de régime à Kiev, la presse polonaise publie des révélations sur l’implication du gouvernement de Donald Tusk dans la préparation du coup d’État. Ces nouvelles informations contredisent le discours occidental et montrent que l’actuel gouvernement provisoire d’Oleksandr Tourtchynov a été imposé par l’Otan en violation du droit international."

    Mais jusqu'où cela va-t-il aller, combien de mensonges, de leurres, combien allons nous finir par casquer ???
    Pour qui et pourquoi : payer les indemnités faramineuses des parlementaires !!! C'est cela leur vision de la justice sociale, du devenir de notre pays, de sa place dans le monde ???

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  3. Comment trouver 50 milliards ? Ou plutôt pourquoi trouver 50 milliards ? Pour finir comme la Grèce, à saigner les pauvres sans rien arranger ?
    J'ai joué à un jeu affligeant sur : comment réussiriez vous à économiser ces 50Mds ?
    http://www.indigne-du-canape.com/plan-dausterite-quel-genre-de-francois-hollande-es-tu-jeu/

    Mais à aucun moment il est question d'aller chercher l'argent où il est vraiment... Affligeant !

    L'Indigné du Canapé

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