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mardi 1 avril 2014

Bruxelles a déjà recadré le "pacte de solidarité" de Hollande annoncé hier

L'UE est (très) sceptique sur son "pacte de solidarité"
Les annonces de Hollande n'enfument plus personne
 Hollande l'a repoussée,
Valls l'imposera
Pour relancer son quinquennat au point mort, Hollande a assorti d'une nouvelle annonce politique le changement de Premier ministre : "le pacte de solidarité", sous forme de baisses d'impôts, censé être le pendant du pacte de responsabilité. Objectif : "redonner de la force à notre économie" tout en préservant "la justice sociale".

Sauf que
l'Etat a déjà du mal à trouver le premier des 50 milliards nécessaires à ce premier ensemble de réformes. Pour financer ce nouveau pacte, Hollande 
a donc laissé entendre qu'il va demander à Bruxelles un répit dans la réduction de déficits. La réponse de Bruxelles vient de tomber et sonne comme une piqûre de rappel.

Bruxelles refuse d'entretenir la France, danseuse de l'Europe

Interrogé mardi sur le discours de François Hollande, Olli Rehn, le commissaire européen aux Affaires économiques, a été clair : il a tenu à "rafraîchir les mémoires" en rappelant que "le délai donné à la France" a déjà "été prolongé deux fois". Et ce dernier d'ajouter, laconique : "je ne ferai pas de commentaire".

La suite est encore plus claire : "j'ai hâte de recevoir le programme de stabilité de la France dans les prochaines semaines", a poursuivi Olli Rehn, ajoutant qu'à ses yeux il est  "essentiel que la France agisse de manière décisive pour assurer la soutenabilité de ses finances publiques à long terme et pour résoudre les entraves bien connues à la compétitivité et à la croissance". 

La France reste très en retard 

L'Hexagone a des marges de manœuvres très limitées après avoir déjà obtenu deux délais supplémentaires. La France est désormais censée repasser sous la barre des 3% de déficits en 2015, en vertu du Pacte de stabilité. Mais elle est en retard, même si elle a accéléré sa réduction des déficits : l'an dernier, le déficit public de la France s'est établi à 4,3% du Produit intérieur brut, alors qu'il était censé atteindre 4,1%. A ce rythme, la France passera sous les 3% en 2016

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La France aura donc du mal à convaincre la Commission européenne de lui accorder un nouveau délai. Mais François Hollande a un argument en poche : en Italie, qui vient de lancer un vaste plan de relance, Matteo Renzi s'en prend au "pacte de stupidité" européen. Or, l'économie de son pays présente de nombreuses similitudes avec sa voisine française. Le chômage a en effet franchi le seuil des 13% en février et la tendance demeure ancrée à la hausse pour les mois à venir.
Valls ambitionnera de "faire comme Renzi" qui, entre autres, veut diminuer de 10 milliards d'euros les impôts des plus modestes. "C'est la bonne solution. Il faut (...) renoncer à ces objectifs pour 2015 qui mettraient à genoux l'économie française", lui fait écho  Xavier Timbeau, de l'OFCE, organisme de recherche classé à gauche.

Sauf que, initiée par le nouveau chef du gouvernement italien Matteo Renzi,  cette politique n'a été rendue possible que parce que ses deux prédécesseurs ont mené une stricte politique d'austérité. 
La France ne s'est pas encore engagée  dans la première phase et un régime d'austérité. Paris aura donc fort à faire pour convaincre la Commission européenne.


1 commentaire:

  1. Èdifiant voir : " Je suis stupide j'ai voté Hollande "

    " Au moment où Manuel Valls prend les rênes du gouvernement, il est intéressant de voir quelles ont été ses performances de gestionnaire à la tête de la ville d’Evry dont il était maire avant de devenir ministre de l’intérieur. Pour ce faire, on peut lire un article de capital.fr : « A Evry, les habitants paient encore la gestion bien peu rigoureuse de Manuel Valls«

    Folles dépenses, dette record, pratiques clientélistes…
    Des dépenses de communication délirantes
    Recrutement de chargés de mission à la pelle
    Une gestion désastreuse et clientéliste
    Des voyages à Dakar aux frais du contribuable "

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