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jeudi 20 mars 2014

Changement: république du soupçon, du bobard et de la salissure

Grande gravité: Sarkozy condamné sans jugement par la gauche  
Ce qu'ose écrire la presse socialiste
dirigée par Laurent Mouchard, dit Joffrin:
certains paient 3,80 € pour ça ?
La publication dans la semaine du 1er tour des municipales- par le site trotskiste (et révolutionnaire) Mediapart d'une nouvelle tranche d'écoutes judiciaires sur des conversations entre Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog à la recherche d'éventuelles preuves qui pourraient confondre l'ex-président, suscite mercredi 19 mars de nombreuses réactions.

Plus le bobard est énorme, plus il a les faveurs de Denis Demonpion au Nouvel Observateur, sous la houlette de Laurent Mouchard-Joffrin, entretenus par une presse concentrée entre les mains des milliardaires socialistes Claude Perdriel (Sanisettes), puis Xavier Niel (Free), Pierre Bergé (YSL) et Matthieu Pigasse (banque), déjà propriétaires du journal Le Monde...

Une gauche dite "républicaine", la bouche pleine d'injures
Michel Sapin, ministre du chômage ("pervers"), Cécile Duflot, ministre du Logement et Patrick Mennucci ("voyou")Bruno Le Roux, patron des députés ("dealer"), et  ont déversé un flot d'injures.Lien PaSiDupes 

La gauche ignore la présomption d'innocence
Le prétexte d'une enquête sur des soupçons de financement illégal de la campagne du candidat UMP s'avère plus malveillant à chaque publication d'extraits des écoutes. Que l'avocat de la victime des écoutes qualifie de "bâtards" les juges de Bordeaux n'apporte aucun élément de preuve, pas plus que l'interception de conversations strictement privées avec l'épouse légitime. 
La présomption d'innocence devrait donc rester entière.Or, elle est bafouée par ceux-là mêmes qui la brandissent, en alternance avec une prétendue indépendance des juges, dont 1/3 sont militants au Syndicat de la Magistrature, marqué très à gauche et auteur du "Mur de cons", liste noire des adversaires à abattre.    
Des ministres s'emploient à diffamer pendant que le chômage précipite des malheureux dans la misère.
La ministre a en mains
les preuves qui l'accablent
Il n'est plus besoin de preuves pour stigmatiser l'adversaire. 
"L'extrême gravité des accusations et des soupçons qui pèsent sur l'ancien président de la République est telle que les commentaires maintenant doivent laisser la place à la vérité", a jugé, la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem, sans mise en examen ni  procès. "Personne ne peut se réjouir de déclarations aussi délétères et aussi mortifères pour la démocratie", a-t-elle accusé, tout en voyant "un motif de satisfaction et d'espoir" dans le fait qu' "aujourd'hui, la vérité et la transparence sont possibles et même inéluctables". Des propos d'une ministre qui constituent une pression du gouvernement sur les juges et une atteinte anti-démocratique aux droits de la défense.
La ministre de la Santé, Marisol Touraine déclare pourtant avec virulence, les yeux hors de la tête: 
"Si les faits sont avérés, ils sont d'une très grande gravité parce que les propos qui sont tenus traduisent, au-delà de leur violence à l'égard des juges, une conception des relations entre le pouvoir politique et le pouvoir judiciaire qui est contraire à notre état de droit", a-t-elle affirmé sans relation avec l'objet prétendu des écoutessur i-télé (groupe Canal+). Mme Touraine a quant à elle un rapport très particulier et personnel à la démocratie et à la justice, puisqu'elle refuse de verser les 5.990 euros de dommages et intérêts dus par l'un de ses fils, Gabriel Reveyrand de Menthon, 22 ans et insolvable, incarcéré pour séquestration et extorsion de fonds sur une femme de 59 ans domiciliée dans le 13e arrondissement de Paris, comme la famille.
"Quand on voit que parfois à droite on fait part aujourd'hui de théories complotistes comme si c'était le gouvernement, la gauche, qui montaient de toute pièce tout ce qui se faisait dans le cabinet des juges, on voit que la réalité est bien différente et cela n'est pas digne d'un ancien président de la République", a également déclaré la ministre. En fait, on ne voit rien, mais la dame a un regard très aiguisé, quand il ne s'agit pas de son fils de 19 ans au moment des faits.

Alain Vidalies a pris le relais ce matin, davantage sur la défensive. 
"Personne ne peut soutenir, même par incidence, que le gouvernement était au courant du contenu des écoutes, que le gouvernement serait pour quoi que ce soit dans ces affaires," affirme-t-elle, bien que la ministre de la Justice ait brandi les documents qui trahissent les mensonges de Taubira, Ayrault et Vidalies. 
"Il y a des juges qui travaillent. Ce n'est pas le gouvernement qui a inventé ces histoires de téléphones avec des faux noms, ce n'est pas le gouvernement qui a fait des démarches éventuelles qui pourraient, si elles étaient confirmées, entraîner des poursuites", a-t-il pourtant affirmé.

Harlem Désir a mobilisé le PS
Le Premier secrétaire coopté du Parti socialiste ouvre le tir de barrage. "Que l'UMP fasse silence et que la justice travaille", ordonne-t-il dans un communiqué hyperbolique. "La lecture des documents publiés hier soir par Mediapart est ahurissante, hallucinante et surtout attristante. On comprend mieux l'acharnement des amis de Nicolas Sarkozy et de l'UMP à créer des diversions, à allumer des contre-feux, à disposer des écrans de fumée depuis une dizaine de jours. Il fallait absolument masquer la gravité des faits tels qu'ils apparaissent dans les documents de Mediapart", commente-t-il.
"Car de quoi s'agit-il si ces documents sont authentiques ? D'un ancien président de la République et de son avocat qui apparaissent tout simplement décidés à faire obstruction à la justice. Il est question de simulacres de conversation pour tromper les policiers qui écoutent, d'insultes proférées à l'encontre de magistrats, de 'taupes' dont ON dispose dans l'administration pour être informés secrètement de l'avancement des procédures".
Le président de SOS Racisme (1986-1987) était salarié en tant que "formateur permanent" par l'"Association régionale pour la formation et l'éducation des migrants" basée à Lille, fief de Martine Aubry et, pour cet emploi fictif, perçevait un salaire mensuel net de 8.900 francs. Cela lui valu d'être condamné, le 17 décembre 1998, à 18 mois de prison avec sursis et 30.000 francs d'amende pour recel d'abus de biens sociaux.
Harlem Désir aurait également bénéficié d'une amnistie de François Mitterrand concernant une dette de 80.000 francs au Trésor public, relative à des amendes de stationnement (décision de justice du 9 mai 1992) alors qu'il était président de SOS Racisme.

David Assouline, le porte-parole du PS  -et "ancien" trotskiste- continue. "Les propos et les faits relatés sont absolument ahurissants et blessants pour la démocratie, si les faits sont avérés", a déclaré David Assouline. "Le style et les mots sont accablants. S'ils étaient avérés, on comprendrait mieux pourquoi l'UMP a déployé autant de rideaux de fumée et une telle violence contre l'institution judiciaire et des juges indépendants", a poursuivi le porte-parole."Que l'UMP laisse les juges travailler en toute indépendance!", a-t-il répété, en écho à Harlem Désir.

Des parlementaires enchaînent 

Le député PS, Yann Galut (ci-contre à gauche) chef de file de "gauche forte", a jugé, dans un communiqué, que ces écoutes "accentuent les soupçons qui pèsent sur l'ancien chef de l'État et confirment, si les faits sont avérés, l'existence d'un scandale de grande ampleur". Il a "appelé l'UMP et Nicolas Sarkozy à laisser l'instruction faire son travail en cessant de diffuser des théories complotistes et en adoptant enfin une attitude d'humilité face aux graves soupçons présents dans ce dossier".

Mou, gris et servile, le président PS de la commission des lois, Jean-Jacques Urvoas, a ironisé sur Twitter.


La majorité présidentielle fait son numéro,
 balançant les mêmes éléments de langage, sans preuve et sur la base de "si".
Bertrand Delanoë, maire PS sortant de Paris, totalement subjectif sur le sujet, fait un acte de foi, estimant qu'avec François Hollande à l'Elysée, "nous sommes sûrs de l'indépendance de la justice" qui a subi, selon lui, "des pressions" dans les dix dernières années.

Dans l'opposition

A l'UMP, le ton était des plus modéré. Le président du parti, Jean-François Copé, invité des Indés Radios-Metronews-LCI, a demandé de la "retenue" en regrettant l'atmosphère "passionnée" et des "bouts de révélations" sur ces écoutes "en pleine campagne municipale".

L'ex-garde des Sceaux, Rachida Dati, a estimé sur i

Le vice-président délégué de l'UMP, Luc Chatel, a pour sa part rappelé que François Hollande s'était posé en garant de "l'indépendance de la justice", un principe qui est selon lui "chaque jour bafoué". "Je constate de manière troublante la conjugaison de ces phénomènes à l'approche d'une élection qui est donnée historiquement perdante pour le pouvoir en place", a aussi relevé sur LCI et Radio Classique l'ancien ministre de M. Sarkozy.

Nadine Morano se fait adepte de la théorie du complot sur Twitter, soulignant la proximité des municipales.

A l'extrême droite, le président d'honneur du FN, Jean-Marie Le Pen, s'est dit "choqué" sur BFM TV et RMC Radio que "ça sorte en période électorale".
"Tout ça ce sont des règlements comptes, de la poudre aux yeux, c'est fait pour laisser croire à l'opinion qu'il n'y a que deux partenaires politiques entre lesquels on peut choisir, l'UMP et le PS, qui vont se retrouver d'accord à peu près sur tout sauf durant cette période électorale", a expliqué M. Le Pen.

Le vice-président du FN, Florian Philippot, a lui regretté sur France Inter que parce qu'il y a un système mafieux UMP qui occupe l'espace médiatiqueon "ne parle pas de la vraie vie des Français (...) ".

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