POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

dimanche 22 décembre 2013

Hollande nie son insulte à l'Algérie et dénonce l' "interprétation" de ses propos

L'Algerie met les regrets de Hollande dans sa poche et son mouchoir par dessus

Alger s'est déclaré satisfait de "regrets" qui n'en sont pas


Hollande, un Bedos
à l'Elysée: pathétique !
Le chef de l'Etat avait fait rire le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) aux dépens de l'Algérie et des Algériens, le 16 décembre, se réjouissant que Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur, ait pu rentrer d'Algérie "sain et sauf". Avant d'enfoncer le clou, ajoutant : "C'est déjà beaucoup !" L'Elysée a d'abord tenté de faire passer cette remarque déplacée pour une "boutade", mais si c'était le cas, pourquoi la presse l'a-t-elle occultée pendant plusieurs jours, du 16 au 21, jusqu'à ce qu'elle se répande en Algérie ?

La majorité présidentielle tente de minimiser et d'évacuer  
Son souci est de "faire définitivement retomber le soufflé", selon Le Parisien.
Michel Sapin assure qu' "il n'y a même pas de blague". "C’est pour ça que c’est un peu désolant. Je ne cherche pas les excuses. Ça n’était pas une blague. C’était un propos qui n’avait aucun sens. On peut parler pendant vingt minutes de ce qui n’existe pas, mais ça n’aura aucune conséquence sur les relations avec l’Algérie", a déclaré le ministre du Travail sur RMC et BFMTV.  Qui a estimé qu'il est "indispensable que François Hollande s’explique". "Les Algériens ont toujours eu une sensibilité liée à l’histoire, que je comprends", a-t-il rappelé, dans le registre socialiste "on comprend !" et on dit toujours qu'on comprend tout, puisque ça ne se voit pas.
On retiendra du communiqué de l’Elysée que 
Hollande regrette moins ses propos que l’interprétation 
qui, selon lui,  en a été faite en Algérie et en France.


C'est ce même Sapin qui confirme d'ailleurs l'inversion de la courbe du ...chômage, estimant lundi 23 décembre que le gouvernement est "en train de gagner pas après pas, mois après mois" la bataille contre le chômage... Ce doit être une autre "boutade"...

Le Sapin du gouvernement perd la boule
Dépassé par les événements, le ministre a divagué à son tour, s'en prenant aux "responsables de l'opposition qui sautent sur n’importe quoi pour faire n'importe quel commentaire." Et de sacrifier à la méthode du chantage, procédé réservé à un premier serétaire du PS de l'envergure de Harlem Désir: "Si vous voulez que je rappelle quand Nicolas Sarkozy a parlé de l’homme africain…", lance le ...décoiffant Michel Sapin. Dans une "interprétation" du discours de Dakar prononcé peu après son élection en 2007, la gauche avait  fabriqué une controverse visant l'ancien président de la République qui au Sénégal avait identifié le "drame de l'Afrique" regrettant que "l'Homme africain ne soit pas assez entré dans l'Histoire". PaSiDupes offre un panier de mandarines à quiconque réussit à établir un quelconque rapport ! 

VOIR et ENTENDRE le Sapin, qui n'est toujours pas un cadeau en cette période de fêtes : 


Le Roux, un Bruno ni cru ni crédible
"Les relations n'ont jamais été aussi bonnes avec l'Algérie", sans surprise osé le président godillot du groupe socialiste à l'Assemblée  sur France 2. Reprenant la thèse de Ruth Elkrief, la petite fûtée socialiste de BFMTV, Le Roux a assuré que "si les Algériens ont pris ça pour eux, cela ne leur était pas destiné [mais au ministre de l'Intérieur pourtant mieux protégé qu'une porte de prison]. "C'est pour cela qu'il y a eu des regrets," explique-t-il. Voilà donc un sujet de chronique pour Gérald Roux qui sur France Info se livre à un saisissant "fact-checking" quotidien et tendancieux supposé vérifier les déclarations, les informations et les idées reçues dans tous les domaines de l'actualité, mais toujours dans le sens du pouvoir socialo-écolo. Ce Roux-là tentera de nous convaincre que les "regrets" d'un "sale mec" valent bien les "excuses" d'un président normal

Le Roux continue dans les contre-vérités.
Aujourd'hui nous avons une relation que nous n'avons jamais eue avec l'Algérie. Le président de la République y était en décembre 2012, le Premier ministre y était en décembre 2013. Les entreprises n'ont jamais eu autant de liens», a-t-il poursuivi, mettant lui aussi en cause l'opposition. "Il est arrivé ce qui arrive parfois en politique, l'opposition s'est dit on va créer une brèche. Quand on n'a rien d'autre à faire, c'est ce qui peut arriver", imagine-t-il dans sa tête, dans ses habits de socialiste: si longtemps resté dans l'opposition, ça fait des dégâts...
Les branquignols de la majorité présidentielle mentent
Les déclarations indignées et éditoriaux accusateurs se sont multipliés de l'autre côté de la Méditerrannée, quoi qu'en dise le Bruno cuit.Pour le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, "le sens de l'humour peut apporter une valeur ajoutée au sens des responsabilités lorsqu'il s'exprime avec élégance, avec mesure"Mais il est ici "générateur d'une moins-value". Hollande n'est ni élégant, ni mesuré: il était tout ce qu'il ya de "normal", il est devenu "ordinaire" !"L'année 2012 s'est terminée avec le succès éclatant de la visite d'Etat du président Hollande en Algérie. L'année 2013, n'est pas encore terminée, et nous ne souhaitons pas la terminer sur une mauvaise note", ajoute-t-il, qualifiant l'épisode "d'incident regrettable".

Le Rassemblement national démocratique, deuxième force politique du parlement algérien, a estimé que ces propos "dénotaient
la haine vouée par les Français aux Algériens". Et la porte-parole du parti, Nouara Saadia Djaafar, d'asséner : "De tels propos, qui n'affectent nullement le peuple algérien (...) attentent par contre aux relations algéro-françaises qui connaissent une nette amélioration ces dernières années."

Enfin, le quotidien El Watan qui titre dimanche "Alger s'indigne", dénonce "une plaisanterie de mauvais goût" et "des insinuations pathétiques".



L'opposition ne s'étonne plus de rien

Jean-François Copé, patron de l'UMP, a plus de modération que n'en dit Sapin

Christian Jacob, le président du groupe UMP à l'Assemblée, a, quant a lui, dit sur i>Télé "espérer que pour 2014 le président quitte enfin ses habits de petit blagueur pour devenir le président de la République". Il a qualifié la situation de "grotesque", évoquant le fait que la blague aurait en fait été destinée au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, qui, comme le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, s'est lui aussi rendu récemment en Algérie. "C'est pathétique", a-t-il conclu.
VOIR et ENTENDRE Christian Jacob : 

VOIR et ENTENDRE quelques réactions de l'opposition sur le thème "
Hollande n'est "pas à l'Elysée pour faire des blagues à deux balles"
VOIR et ENTENDRE quelques réactions en Algérie:


3 commentaires:

  1. Personne ne l'a évoqué..................et pourtant, je pense qu' il a dit ce qu'il pense réellement de l'Algerie et des algériens..................Il leur lèche les babouches pour qu'ils votent pour lui et le ps lors des élections................ni plus ni moins.
    Il avait peut être bu un coup de trop..............

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. PaSiDupes a évoqué cet aspect, mais il faut lire au-delà des titres...

      Supprimer
    2. Comme toujours, mis à part rebondir sur ce qu'écrivent les autres, vous n'avez jamais rien intéressant à dire ou a développer .....je vous dispense donc de m'adresser vos commentaires et vos sarcasmes.
      Lisa

      Supprimer

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):