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mardi 11 juin 2013

France: la gauche réclame l’abandon de la politique européenne d’austérité

Hollande bat de l'aile gauche du PS, et pas seulement

Comment 
profiter des hésitations de l’Elysée
 

Mardi soir, un colloque réunira une cinquantaine de députés socialistes, un ministre redresseur - Arnaud Montebourg - et le président de l'Assemblée Nationale Claude Bartolone. Ordre du jour: torpiller la feuille de route franco-allemande et enterrer la politique de réduction des déficits, car "elle a échoué", affirme François Kalfoncofondateur de la sensibilité Gauche Populaire au PS (dont François de Rugy ou François Patriat), opposant au  think tank socialiste Terra Nova et co-animateur de la fronde.

Le contexte

Un nouveau Conseil européen se tient les 27 et 28 juin. Un rendez-vous attendu en France, alors que l’attitude de François Hollande à l’égard de Bruxelles interpelle, lui qui a appelé de ses vœux une gouvernance économique européenne et a a réclamé un délai supplémentaire à la Commission européenne pour réduire la dette publique, tout en lui répliquant vertement quand elle formule des recommendations à Paris sur les réformes à entreprendre.

L'argumentaire des frondeurs
La gauche française, du PS à ses extrémistes anti-républicains, se prévaut que la crise est toujours là pour démontrer l’inefficacité de la politique menée, tandis que F. Hollande va jusqu'au Japon pour rechercher idées et soutien, justement à l'heure d'un accord de libre-échange avec l’Union européenne, le coucou assurant les Nippons que "la crise de la zone euro est terminée".

Or, en France, ses propres députés estiment qu’un changement de cap est nécessaire. Et la radicalité de ces "ultras" interpelle: instauration immédiate d’un SMIC européen, plan d’investissement européen massif par l'emprunt, assurance chômage européenne et acclération de la mise en oeuvre du pacte de croissance de 120 milliards d'euros. En clair, recréer de la dette et augmenter les dépenses. Bref, l'inverse du sérieux budgétaire fixé et réaffirmé par l'Allemagne. "Mais n'allez pas dire qu'on est dans l'opposition frontale", se défend un organisateur...

Ce turbulent Parti socialiste

De plus, dimanche prochain se tiendra une convention sur l’Europe au PS. Et déjà, le ton monte. En fin de semaine dernière, les militants socialistes ont voté sur le texte censé définir la ligne du parti sur ce sujet. Pour éviter un camouflet, Harlem Désir, patron désigné de la rue de Solferino, a confirmé son stalinisme en n'acceptant la présentation que d'un seul texte. Il prend ainsi le risque de la contestation en poussant l’aile gauche du PS à présenter des amendements.
Or, la direction clame qu'aucun des 13 amendements n'a atteint la barre des 30 %, nécessaires à une prise en compte... "Harlem Désir a dû promettre au gouvernement qu'il n'y aurait pas de problème avec cette convention. Il a inventé une méthode de calcul absurde. Ils vont être obligés d'intégrer nos amendements. Sinon il y aura une grosse polémique", a menacé dans Le Figaro Guillaume Balas, le secrétaire général d'Un monde d'avance, le courant de Benoît Hamon cornaqué par Henri Emmanuelli. Mais ça aurait pu être Barbara Romagnan, députée du Doubs, Pascal Cherki, député-maire de Paris, Pouria Amirshahi, député des Français de l'étranger, Razzye Hammadi, député de Seine-Saint-Denis ou Bruno Julliard.




1 commentaire:

  1. Info de Russie, un nouveau candidat en 2017 aux élections françaises :


    http://www.prorussia.tv/Contre-enquete-interdite-Xavier-Kemlin-l-homme-qui-pourrait-faire-tomber-la-Hollandie_v350.html

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