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samedi 29 juin 2013

Electricité: la "gauche sociale" laisse la hausse des prix s'abattre sur les foyers

Une hausse de plus pour les individuels,
malgré les prix négatifs de l’électricité

Le consommateur doit avoir un peu de mal à comprendre pourquoi les prix de l’électricité vont monter en France, alors que l’électricité se vend parfois à un prix négatif (entre -40 et -200 euros le MWh ce dimanche 16 juin 2013 soit -4 à -20 centimes le kWh) sur le marché spot à Paris.

Qui sait que, dans le prix TTC de l’électricité payé par le consommateur domestique, le coût de production du kWh ne représente que 40% du prix, le reste étant constitué par le coût d’accès aux réseaux de transport et de distribution (35%) et par des taxes (25%). De plus, l’électricité est un bien particulier qui ne se stocke pas : la quantité injectée sur le réseau doit donc en permanence être égale à la quantité consommée ce qui signifie que la demande doit être maintenue égale à l’offre. Ce sont les célèbres lois physiques de Kirschhof.
Or, l’essentiel de l’électricité produite par EDF en France est vendu sans passer par le marché de gros (spot) et environ 15% de l’électricité produite donne lieu à des échanges soumis à des négociations de prix horaires très volatiles selon que l’on est en situation de sous-production ou de surproduction. Et l’émergence des énergies renouvelables intermittentes (éolien et solaire) vient compliquer la donne: elles sont rémunérées hors marché par le système des "prix d’achat garantis" (feed-in tariffs), bien supérieurs aux prix constatés sur le marché.

Les choses se compliquent en Europe du fait de l’apparition du gaz de schiste américain. Ce gaz très bon marché chasse le charbon de la production d’électricité aux Etats-Unis et les excédents de charbon américains se vendent à bas prix en Europe. Le charbon américain chasse le gaz européen de la production d’électricité, le prix du gaz importé demeurant largement indexé sur le prix du pétrole en Europe. Du coup nos centrales à gaz ne sont plus rentables puisque les centrales à charbon sont appelées avant les centrales à gaz sur le réseau, et que ces centrales à gaz ne fonctionnent souvent que comme réserve des renouvelables.


Mais les énergies renouvelables ne sont pas les seules responsables des prix négatifs : la crise explique largement la faiblesse de la demande d’électricité,  étant toutefois entendu que l'hiver a été long cette année. Dans l'attente que la vérité des coûts, donc celle des prix, soit établie, les gouvernements jonglent avec les prix à la consommation.


“Une hausse du prix de l’électricité de 5% ne suffira pas”? estime Philippe de Ladoucette (CRE)

Le président de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) suggère une évolution de 9,6% du "tarif bleu" d'EDF.
"Nous constatons l’évolution des coûts commerciaux et de production d'EDF. Les tarifs doivent couvrir les coûts" détaille-t-il.



Mais pourquoi la hausse des prix ciblerait les foyers ?

Les particuliers plutôt que les entreprises. Dans ses recommandations de hausse des prix de l'électricité, pour prendre en compte
celle des coûts de production, la CRE prôna dès le 5 juin une augmentation de 9,6 % pour le tarif Bleu, celui des particuliers, contre seulement 3,8 % pour le Vert, celui des industriels. Ce choix provoqua aussitôt des cris d'orfraie du gouvernement face aux media, mais se rendit aux raisons de la CRE, un effet rattrapage : les industriels avaient subi des hausses plus importantes au cours des dernières années. Les particuliers devraient par ailleurs être sanctionnés pour leur utilisation de plus en plus importante de chauffage aux heures de pointe les mois les plus froids, au moment où elle coûte le plus cher.


Enfin, la variable d'ajustement retenue par la CRE est l'allongement de la durée de vie des centrales nucléaires de seulement dix ans (le parc des 58 réacteurs assure 75 % de la production d'électricité), de quarante à cinquante ans, alors qu'EDF estime possible un prolongement jusqu'à soixante ans.

Une fois ces dix années supplémentaires intégrées, la hausse prônée par la CRE ne serait plus que 6,8 % pour les particuliers et nulle pour les industriels.
Les gains réalisés sur l'amortissement des centrales compenseraient en effet largement, selon la CRE, les investissements nécessaires pour assurer cet allongement de la durée des installations sans qu'elle soient moins sûres. Les remplacements des équipements les plus onéreux, tels que ceux des générateurs de vapeur, interviennent en effet au terme des trente années d'exploitation.

Les Verts refusent la recherche et l'exploitaion de nos abondantes ressources en gaz de schiste.
L'écologie a un coût et le consommateur en réalisera la poids au 1er juillet et la charge  l'hiver prochain.


2 commentaires:

  1. Les khmers verts nous em..erdent...ils ont fichu la merde à Paris et delanausée leur a emboité le pas. Et maintenant au gouvernement ils continuent leur pouvoir de nuisance juste par idéologie.............mais bande d'abrutis, la crise economique doit faire mettre les grands principes de côté.

    Les verts et les rouges le hollandais en tête, ils s'en foutent, eux ne sont pas gênés pour payer leur facture à la fin du mois.
    La gauche fait le malheur des petites gens.

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  2. La gauche fait le malheur de tous ceux qui ont l'outrecuidance de ne pas penser comme elle... Et là où ça fait le plus mal c'est qu'ils appellent ça la démocratie...
    Pas religieux pour un sous, je me dis que notre peine à forcément une raison d'être : ne serait-ce que révéler aux yeux du monde dans quelle m*rde nous sommes ! Bruxelles est déjà au courant, la population française, pour la première fois depuis une éternité se soulève et pour la première fois depuis longtemps je suis presque fier de dire que je suis français.
    Alors oui, ils vont tout nous faire pendant encore 3 ans, mais peut-être qu'au moins après ça sera définitivement fini...

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