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samedi 15 juin 2013

Désexualiser le genre humain: les femmes peuvent marcher seins nus à New-York

Désexualiser la poitrine et le sexe, ou la théorie du genre

La différence entre les vessies et les lanternes est devenue impossible au Nouvel Observateur

"Mesdames, vous prévoyez de voyager à New-York prochainement ? Pour alléger votre valise [humour trop imprévisible], la municipalité américaine a pensé à vous en vous autorisant à laisser vos soutiens-gorge[s] dans leurs tiroirs : il est désormais possible de se balader seins nus dans la ville. En réalité, ce droit existait déjà depuis 1992 mais dans la pratique, les forces de l'ordre zélées réprimaient le topless.
Alors que débute le mois des fiertés, les autorités de la ville ont peut-être voulu éviter toute échauffourée en rappelant aux quelques 34.000 policiers que cette attitude n'était pas un crime. Au contraire même, elles les enjoignent à protéger [enjoindre "de", en français] ces dames des passants trop curieux [pour le moins]: "Même si se montrer seins nus attire beaucoup l'attention, les agents devront dans ce cas disperser la foule et adopter des mesures coercitives". [Que le risque existe ne préoccupe pas le scribouillard et ses parrains: il faut choquer jusqu'aux enfants pour "ré-éduquer les masses" et faire "avancer" les esprits rétrogrades! Et dommage pour les femmes sexuellement agressées: la société nouvelle passe par le sacrifice de victimes] 

Constructivisme social [ce qui est 
prétentieux est respectueux du peuple]  
La première concubine de France
au temps passé des certitudes 
Si la mesure vise à mettre à armes égales femmes et hommes devant la chaleur [grotesque, à un point ultime!], elle comporte avant tout une revendication d'égalité des droits entre les sexes. Pourquoi un mec pourrait-il en effet montrer sans complexe son torse, ses poils et ses abdos (ou son bide à bière, c'est selon) alors qu'une femme ne pourrait pas exhiber librement ses nichons ? [Car la fonction du "nichon" de maman est équivalente à celle du bidon de papa !] Constructivisme social quand tu nous tiens... [Ou quand tu faillis] Car s'il peut sembler compréhensible que ces messieurs et ces dames, dès les cavernes, protégeaient leurs organes génitaux d'éventuels incidents irréversibles, il n'en est pas de même avec la poitrine. [A cela près que, depuis des millénaires, les organes féminins ne sont pas externes et exposés comme le sont ceux des hommes: est-ce une intolérable inégalité fonctionnelle ?] Les femmes des tribus traditionnelles d'Afrique ou d'Amazonie restent, aujourd'hui encore, bien souvent seins nus.[une assertion que l'observation ethnologique dément: les femmes, comme les hommes, s'habillent à l'imitation de l'homme blanc, ne serait-ce que pour ne pas paraître moins évolués ! Idéologie, quand tu nous tiens...] 

Première concubine 
ringarde et non émancipée,
soumise au diktat de l'islam
Si Tartuffe préfère voir ce sein caché [mais justement, c'est un Tartuffe...], ce n'est qu'en raison d'un long processus culturel et social assimilant ces deux objets [tels deux hémisphères cérébraux de journaliste?] à la taille variable au sexe [confusion fondamentale et récurrente entre sexe et reproduction]. Le triptyque cul-seins-fesses constitue ainsi l'étalomètre du mâle basique [c'est le mot!] cherchant à évaluer la femelle qui lui fait face [à son âge, le petit Doucet n'a encore pas appris d'expérience que la femme a de tout temps recherché le meilleur reproducteur avant l'amant le plus talentueux: ce choix lui appartient toujours, n'en déplaise aux machos du Nouvel Obs]. Les seins sont ainsi partie prenante [sic] du désir sexuel du (ou des) partenaire [gay ou lesbien]. [Doucet cherche-t-il à prouver seulement qu'à la différence de son cerveau son sexe n'est pas en berne ? Car  la responsabilité intellectuelle du bureaucrate semble défaillante: il ne semble pas apte à faire le lien entre son fantasme machiste et le risque de pulsions que représente un lâcher d'objets sexuels dans les rues du Bronx ou du 9.3. Il faut être asexué en effet pour ne pas être sensible à la seule vue d'un décolleté pigeonnant.]

Egalité des sexes
Le nouveau féminisme, anarchiste et révolutionnaire,
avant le passage, bon pour les seins,
à la Gestation pour autrui (GPA)
Mais la bienséance a voulu que l’on cache tout ce qui dépasse ou qui laisse transparaître des poils [ceux des seins, donc, si l'on reste dans le sujet...] (les deux peuvent s’associer d’ailleurs) [les deux quoi ?]. En interdisant alors à madame d’exposer sa poitrine. Car si tel était le cas, le message pourrait porter une triple signification: l'aspect maternité bien entendu (et le complexe d'Oedipe de certains non résolu), de révolte et de provocation (pensons à la Marianne de Delacroix qui, fière et intrépide, guide le peuple vers sa liberté) ou encore d'égalité des sexes à conquérir (ou reconquérir). [Il aura échappé que la scène de pseudo-"provocation", selon Doucet, est d'abord et avant tout une scène d'action. Confondre la conquête des libertés républicaines et de la libération sexuelle est accablant de sottise: si "La Liberté guidant le peuple" fut d'abord intitulée "Scènes de barricades", c'est bien que Marianne avait une aspiration plus grande et universelle que de se faire culbuter dans un fossé ou d'agacer un journaliste boutonneux. ]

Sur ce dernier point, l’aspect revendicatif peut rejoindre l’aspect pratique. Le soutif est là pour cacher les seins [?] en évitant la transparence, et en les remodelant (soutient [orthographe à la hauteur de lepost.fr], rembourrage) de façon à améliorer ce que la nature leur a donné du point de vue visuel ou carrément l'inventer (une fille bonnet A peut vouloir donner l'air de faire du C avec un bon soutien-gorge). [L'expert du Nouvel Observateur est une nouvelle fois à côté de la plaque: le soutien-gorge fut inventé pour le maintien (sans "t", comme soutien !) et la santé  et non pas  pour l'oeil et la satisfaction de l'homme. Cette analyse viendrait d'ailleurs contredire ce qui pour le petit Doucet tient du raisonnement "contructiviste" (?)].  [Il est d'ailleurs à deux doigts de nous assurer que la braguette de l'homme est arrivée pour laisser passer la main de la femme...]

Autoriser le topless reviendrait à revenir [de ce style, en revanche, on ne revient pas!] au naturel, de 
[reviendrait "de"?] ne plus tricher [la "tricherie" est plutôt récente]   et donnerait un sentiment de liberté [et pas seulement le "sentiment", si l'on songe au corset]. Ce côté agréable de ne pas se sentir oppressée ["oppression", maintenant!] par une armature qui comprime parfois la poitrine [bizarrement, Doucet a cette connaissance du sujet que seule peut en avoir une femme] En éliminant le soutif, la poitrine est plus belle et aussi moins sexuée (donc moins provocante et pouvant être montrée en public) [à une femme, il  serait contesté de se livrer à cette tentative hasardeuse de déduction, mais dire donc de cette liberté de Doucet: que sa mère et  sa grand-mère s'en gardent bien...]. Sans oublier l’aspect sanitaire étant donné qu’en porter n’est pas forcément bon pour la santé [Doucet passe allégrement du général au particulier au gré de son babillage, mais cet "esthète" parisien est-il  compétent en termes de santé:  niera-t-il que le soutien-gorge permet de soulager le dos des femmes et de retarder le relâchement et qu'à l'inverse, les petites poitrines souffrent de ce genre de considérations subjectives, intrusives de la psychologie féminine et lourdement machistes].

"Mon corps, mon choix" [ou le sens de la propriété libérale]

Moira Johnston, militant dans un parc de New-York, pour rappeler qu'une femme peut se promener seins nus dans la ville (DR).
Conquérir cette égalité des sexes constitue justement le message porté par la féministe américaine Moira Johnston. Elle militait depuis de nombreuses années pour le droit de se promener topless dans les rues de New-York. Sans crainte d'amalgame, Doucet y voit un droit aussi important que "si des noirs ne pouvaient pas enlever leur tee-shirt alors que les blancs le peuvent". Mais aussi, plus proche de nous... des Femen
Bricq au Koweit
[Dans la série "amalgame" , c'est un droit comme celui à la GPA, après le mariage pour tous: Taubira et Hollande jurent croix de bois, croix de fer qu'ils sont contre, mais Guigou nous a déjà fait le coup. Tant pis si elle va en enfer.  
Et maintenant, dans la série du témoignage anonyme fabriqué, nous revendiquons égalité et liberté d'expression et donc le droit d'annoncer,  "de source autorisée" et "proche de l'enquête", que Hollande va décréter que le sein nu de la parisienne serait bon pour le tourisme et pourrait rétabli la balance du commerce. Nicole Bricq donnera de sa personne en assurant elle-même la promotion].  

[Attention: l'article du garçon, en arrivant en France, devient  méandreux et le "raisonnement" impénétrable] 
Caroline Fourest, habillée,
aux côtés de ses soeurs Femen
 
Quoi que l'on pense de ce mouvement dont le fond mêlant anti-capitalisme, lutte contre l'industrie du sexe et la religion est plus que brouillon, il n'empêche qu'elles [les Femen] ont au moins le mérite d'exister et de proposer une voix [voie] différente. Loin des étagères poussiéreuses du féminisme radical de la seconde vague, encore et toujours majoritaire en France (bien que les Femen s'en rapprochent en se disant abolitionnistes, ce qui est regrettable). 
[Prenez une profonde respiration] Et, ce qui choque le plus est davantage leur façon de s'exprimer, plutôt nouvelle dans le féminisme qui n'en avait pas (plus) l'habitude, dans la provoc', et ça, quoi qu'on en dise, ça fait quand même du bien ! [Parole de pervers] 

Leur message est clair [un avantage sur le P'tit Doucet], du moins celui portant sur l’égalité devant la nudité. Les Femen affirment que si les torses des hommes ne sont pas obscènes, ceux des femmes ne devraient pas l'être. 

Jusqu'à un an de prison et 15.000 euros d'amende

Et dans le fond, oui, elles ont bien raison, estime Doucet. Car si le Code pénal punit à travers son article 222-32 "l'exhibition sexuelle imposée à la vue d'autrui dans un lieu accessible aux regards du public" d'un an d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende, il ne précise pas ce en quoi consiste cette "exhibition sexuelle". [La profanation est-elle précisée ? Et le trouble à l'ordre public, ça existe ?]


[Le laxisme comme incitation]
Le groupe féministe n'a jusqu'à présent toujours pas été condamné pour atteinte à la pudeur alors qu'il s'agit de son mode d'action de prédilection. La France semble donc sur ce point bien plus ouverte d'esprit, bizarrement, qu'en Tunisie où certaines activistes, accusées "d'outrage public à la pudeur", risquent jusqu'à plusieurs années de prison.

Donc, mis à part certains coins aux alentours du Cap d'Agde, peu de chance de croiser dans la rue une dame ayant laissé tomber le haut [, déplore le protégé du Nouvel Observateur et de son patron, industriel en Sanisettes]. Mais qu'y a-t-il d'effrayant si c'était le cas ? Les enfants seraient choqués ? Les violeurs en puissance intenables ? Déjà, rien de plus érotique que des vêtements laissant part au mystère et à l'imagination, qu'il s'agisse d'un léger décolleté, d'un pantalon laissant deviner les courbes du corps ou d'une jupe fendue (liste non-exhaustive et naturellement transposable pour ces messieurs [des sexistes et des obsédés en bande organisée, comme il n'en existe pas au PS, même pas DSK]. 
Du coup, s'habituer à voir des poitrines dénudées permettrait de les désacraliser et donc de les désexualiser. 
[Nous y voilà ! Et les femmes auraient ainsi tout gagné à ce deal de la gauche: le sexe neutre. Hasard du Nouvel Obs, l'hebdomadaire publie aussi une information qui relègue le sexe à la française au fin fond de la plus profonde puribonderie: L'Australie reconnaît le "sexe neutre", ni homme ni femme : la France est en retard." Ainsi, sommes-nous tous coupables !]


Changer les mentalités

[En termes d'égalité, que revendique ici Doucet pour les hommes ?? Qu'a-t-il à montrer pour son bien-être, qui ne soit pas attentatoire au nôtre ?]

Mais surtout, pourquoi la plage, espace public par excellence, serait-elle l'exception ? Même si chacun a ses raisons pour pratiquer ou non le topless, personne ne semble y avoir quelque chose à redire. Un espace de détente et de loisirs ? Dans ce cas, autorisons les seins nus dans les salles de cinéma [Et les écoles, tant il est vrai qu'il n'est jamais trop tôt pour entreprendre la ré-éducation].  Se protéger de la chaleur ? Ouvrons alors les parcs aux seins à l’air [Et dressons des abris publics d'exposition des seins aux rayons du soleil hivernal]. Alors pourquoi, si certaines désirent jouir de cette même liberté dans tout l'espace public, devrions-nous les en empêcher? [En quoi devrait-on marquer du respect à autrui: ne suffirait-il pas d'étiqueter "rabat-joie" les opposants ? Ou  conservateurs" ou même "ultras", voire "fachos" ! ]

Bien entendu, une telle disposition demanderait plusieurs années d'adaptation avant d'être pleinement acceptée et banalisée par le public [note le sage]. L’éducation à la sexualité, à l’école et en famille, tiendrait une place centrale [puisque la morale de Rousseau suplanterait celle de Peillon. Et la génération 68-tarde pourrait alors nous (re)montrer la voie [si tant est que quelques specimens aient échappé à l'âge, à la drogue et au Sida, après "plusieurs années d'adaptation" (dont Doucet ne précise d'ailleurs pas à quels travaux pratiques préparatoires elles seraient consacrées). Mais mamie est-elle prête à laisser de nouveau son soutif à la maison? [Nous avons en France des aspirations élevées que nous ne soupçonnions pas, mais c'est ça le changement avec Hollande !]

Vers la fin du viol 

Un viol collectif s'est produit à Manali, une bourgade hindouiste dans les contreforts de l'Himalaya prisée des touristes et située à environ 500 km de la capitale fédérale indienne, New Delhi. Des examens médicaux confirment que la touriste a été violée, précise le policier.

La plainte de la jeune touriste américaine de 30 ans violée dans un camion par trois hommes est-elle recevable ? Le chauffeur de poids-lourd et ses deux complices ont-ils commis un crime pour s'être servis au portefeuille de l'infortunée.

2 commentaires:

  1. Si j'ai bien compris, votre argument principal contre les seins-nus dans l'espace publique, c'est :

    si les femmes se baladent seins-nus, elles vont se faire violer !

    Donc interdisons aux femmes d'être seins-nus ?

    Les violeurs n'attendent pas de voir un bout de sein pour violer une femme.
    Et évidemment, pourquoi sanctionner la victime au lieu de sanctionner le coupable... ?

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    1. Vous n'avez pas bien compris, mais libre à vous de poursuivre votre idée.

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