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mercredi 8 mai 2013

Le MoDem, victime du sectarisme hégémonique du PS à Aix et Marseille

Le MoDem s'est fait exclure des primaires PS aux municipales d'Aix et Marseille
Bennahmias, Grosjean "comme derrière"


MoDem et Front de gauche
dans le même mépris 
des démocrates du PS




Cocus et pas contents, les amis de Bayrou

Les responsables du MoDem de Marseille ont qualifié vendredi de "totalement irrationnelle" la décision des instances locales du Parti socialiste (PS) de refuser leur participation aux primaires citoyennes de l' "opposition" organisées pour les prochaines municipales à Aix-en-Provence et Marseille.

L'ingrat PS a tenté de justifier son sectarisme
Selon ces républicains, le MoDem "n'est pas classifié parmi les partis de gauche". 
Or, à Marseille, le MoDem est représenté par son aile gauche et notamment par l'eurodéputé Jean-Luc Bennahmias et par le secrétaire général adjoint du mouvement, Christophe Madrolle, qui ont tous deux appelé à voter François Hollande et soutenu les candidats de la majorité présidentielle aux législatives. Bennahmias a même créé un réseau destiné à fédérer les militants et élus démocrates dans la majorité présidentielle.

"Aux dernières municipales [en 2008], on avait fusionné nos listes au second tour à Marseille, où on a participé à l'élection d'Eugène Caselli [PS] à la présidence de la Communauté urbaine. Et sur Aix-en-Provence, on avait présenté une liste commune PS-MoDem", souligne Jean-Luc Bennahmias
Pour Christophe Madrolle, "Solférino" est apeuré par "un risque de scission de son aile gauche", sous la pression du Front de gauche de Jean-Luc Mélenchon.


Le double jeu socialiste

Marielle de Sarnez
se néglige-t-elle ?
"En dehors de Rebsamen à Dijon, Destot à Grenoble et Collomb à Lyon, le PS a du mal à assumer sa liaison avec le MoDem", souligne Bennahmias, pour qui le parti a "peur de sa droite, de sa gauche, et a, à la fin, peur de lui-même".

Candidat aux primaires, le socialiste Eugène Caselli accepte mais dit regretter la décision de son parti.
Il souligne "la loyauté et la compétence" des élus du MoDem qui à Marseille sont "porteurs de valeurs républicaines et d'ouverture [qu'il] partage". 
Autre faux-cul, le président du groupe PS de la ville de Marseille, Christophe Masse, a également exprimé sa "surprise" en soulignant que les élus MoDem font "partie intégrante du groupe d'opposition et se comportent comme de vrais alliés du PS".

Les parias de la gauche
"Malgré cette décision totalement irrationnelle, pour ne pas dire plus, nous allons prendre notre part dans le débat des primaires en amenant des propositions innovantes pour les Marseillais", assure le MoDem.

Il manque une prise de position courageuse de Bayrou.



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