POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mercredi 20 mars 2013

Otage exécuté en réprésailles à l'intervention de Hollande au Mali

Aqmi annonce son exécution d'un otage français

Juin 2012: rares participants
 solidaires, 
"vigilants" et "indignés"...
Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) affirme avoir égorgé l'otage français Philippe Verdon en représailles à l'intervention française au Mali, a annoncé mardi l'agence de presse mauritanienne ANI (Agence Nouakchott d'Information).
L'agence explique avoir reçu un appel téléphonique d'un commandant porte-parole d'Aqmi qui précise que le Français a été "décapité", le 10 mars dernier.

Philippe Verdon, un géologue accusé d'espionnage, a été enlevé dans la nuit du 24 novembre 2011 à Hombori dans le nord du Mali, en même temps qu'un collègue, Serge Lazarevic.
br>En France, la vertu exclut désormais l'intelligence

A Paris,
un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a déclaré ne pas avoir d'informations sur le sujet... Au prétexte de l'exemplarité, Hollande a clamé son refus du versement de rançons et, malgré sa promesse d'ouverture et de dialogue, a rompu toute relation avec les preneurs d'otages.
Le ministère met-il toute son énergie dans son soutien aux rebelles de Syrie, au détriment de ses ressortissants ? 

Hollande et Fabius exposent la vie de quatorze autre otages français 
Ils sont détenus par des islamistes en Afrique de l'Ouest, dont sept sont retenus prisonniers au Sahel par Aqmi et les groupes qui lui sont affiliés.

L'un des leaders d'Aqmi,
l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, avait appelé à la vengeance après la décision annoncée par la France le 11 janvier d'intervenir militairement au Mali pour chasser Aqmi et d'autres groupes terroristes islamistes qui occupent encore le nord du pays.

François Hollande tente de donner de la cohérence à son ingérence 

Le président a appris à ses dépens que l’armée française fait face au Mali à des combattants islamistes plus aguerris et mieux armés que prévu. Elle a constaté que les djihadistes au Mali et dans le Sahel se sont armés en Libye. Aujourd'hui, Fabius et Hollande font pourtant pression sur l'Union européenne pour qu'elle lève son embargo sur la livraison d'armes, cette fois, aux rebelles de Syrie
La cohérence de la diplomatie française laisse donc quelque peu à désirer. Comment Hollande peut-il être audible dans sa justification de l'intervention  de l'armée française et la mort de jeunes soldats au Mali pour empêcher que le Nord malien ne devienne un sanctuaire de la préparation d'opérations terroristes vers l'Afrique et les pays occidentaux ? Les Syriens et les Libyens sont en majorité de confession musulmane sunnite.

Promesses non tenues
Les troupes françaises ne devaient pas intervenir au sol. 

L'opération Serval a été lancée le 11 janvier pour mettre un coup d'arrêt à la progression des 4x4 et des mobylettes des djihadistes vers le sud du Mali. Désormais, nos soldats les combattent dans le nord du pays, dans l'Adrar des Ifoghas où ils se sont repliés. Une opération commencée par une intervention aérienne qui s'est ensuite muée en intervention massive au sol, avec 4 000 soldats français actuellement engagés.
Le Premier ministre a été appelé à rendre aux Invalides un hommage national au chef de bataillon Damien Boiteux, "mort pour la France" au premier jour de l'intervention française au Mali. Il était pilote du 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales (RHFS). Le second soldat tué, le caporal Cédric Charenton, appartenait au 1er Régiment de chasseurs parachutistes basé à Pamiers.
Mais dès le 15 janvier avait lieu le premier engagement au sol des soldats français. 
"Nos frères d'armes français sont avec nous actuellement à Niono (en route) pour Diabali", a confirmé une source malienne. La France veillait encore à ne pas froisser les susceptibilités des forces maliennes et à ne pas apparaître comme le retour de forces coloniales: "D'ici demain, nous allons reprendre Diabali avec les Français",  ajouta le porte parole malien.
VOIR et ENTENDRE l'enfumage des députés par le Premier ministre  Ayrault, le 15 janvier 2013, quatre jours après l'arrivée à Bamako des premières troupes françaises d'intervention:
Aujourd'hui, l'armée française revendique la maîtrise   direction des opérations
Après avoir repris les villes de Gao, Tombouctou et Kidal en neuf semaines, la presse assume que "les troupes françaises, épaulées par des militaires tchadiens, se sont lancées à la recherche des rebelles islamistes" qui se sont réfugiés dans les massifs montagneux du nord du Mali.


L'armée française a déjà perdu trois autres de ses soldats, au sol. 
Le sergent-chef Harold Vormezeele, qui a donné sa vie pour le Mali à 33 ans,  était d'origine belge et naturalisé français en 2010. A la différence des djihadistes français qui combattent leurs compatriotes au Mali ou au Sahel, il a donné sa vie pour la nation qui l'a accueilli et élevé. 

Le quatrième soldat tué, Wilfried Pingaud, 37 ans, était brigadier-chef du 68e régiment d'artillerie d'Afrique de La Valbonne (Ain). Le dernier en date, le caporal Alexandre Van Dooren, 24 ans, servait au 1er RIMA d'Angoulême. 
VOIR et ENTENDRE Hollande chanter sa propre gloire de "chef de guerre" à l'occasion de son annonce du sacrifice du brigadier-chef Pingaud:

Le ministre de l'Intérieur rappella aussitôt que "la menace d'attentats est très forte et permanente en France" et assure mardi matin que les services des renseignements intérieur et extérieur sont "particulièrement vigilants". Samedi, le plan Vigipirate rouge a été renforcé sur tout le territoire.
VOIR et ENTENDRE Manuel Valls déclarer sa préoccupation du risque de représailles sur le sol de France:


Hollande évoque un début de retrait du Mali dès avril... Comme le renversement de la courbe du chômage avant la fin 2013 ?

Des otages français abandonnés à leur sort ?

Le porte-parole d'Aqmi a 
souligné que Hollande et "le seul responsable de la vie des autres otages", rapporte le directeur de l'agence ANI, Mohamed Mahmoud Ould Abdoulmaaly.
Prié de dire par l'agence ANI si Mokhtar Belmokhtar avait été tué, le commandant n'a ni démenti, ni confirmé. Plusieurs informations contradictoires sont parues sur le sort de Mokhtar Belmokhtar, surnommé "le Borgne", certaines annonçant sa mort dans le cadre de l'opération française contre les islamistes.
Les décès possibles de Mokhtar Belmokhtar et d'un autre chef d'Aqmi, Abou Zeid, ont suscité l'inquiétude sur le sort des otages détenus au Sahel.
Le 20 janvier, Mokhtar Belmokhtar avait envoyé un communiqué à ANI après la prise d'otages sanglante dans le complexe gazier d'In Amenas dans le Sahara algérien, menaçant de frapper les intérêts de tous ceux impliqués dans l'intervention au Mali.

Se présentant sous le simple nom de Qayrawani, un commandant d'Aqmi d'origine touarègue, il a en outre qualifié Philippe Verdon d'espion français.
Les familles de quatre otages enlevés à Arlit au Niger en septembre 2010 ont appelé Hollande à engager des négociations avec Aqmi.
Aqmi a déjà menacé par le passé de tuer les otages si la France intervenait au Mali et a réclamé une rançon de 90 millions d'euros pour leur libération. Or, le quotidien Le Monde du 18 mars confirme que Hollande assume son interdiction du versement de rançons, y compris par les entreprises des otages. Le prix de l' "exemplarité" de Hollande est versé par le sang des autres.
L'épouse de Daniel Larribe, un des otages enlevés à Arlit, a déclaré au journal que le "président normal" - et humain - a maintenu le 13 janvier qu'il est "impensable de donner de l'argent à des organisations avec lesquelles nous sommes en guerre."
Une opération d'exfiltration ordonnée par le "chef de guerre" pour libérer un agent secret français retenu en otage en Somalie depuis 2009 a échoué en janvier.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):