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lundi 18 mars 2013

Mali : des djihadistes français combattent nos soldats envoyés par Hollande

Quand le fanatisme religieux interfère avec l'identité nationale et la reconnaissance au pays

L'Education nationale, fabrique de djihadistes
 L'insolence, la dérision et le dénigrement entretenus jour après jour par les media, l'idéologie dominant nos écoles éduquées à la culpabilité et par les livres scolaires et nombre de professeurs de la FSU, ainsi que les prêches des imams supposés véhiculer des valeurs de respect, tout conduit au détournement de notre jeunesse en recherche d'identité développerajoutée aux 
Quelles sont les grands jalons historiques proposés à cette classe de petites têtes blondes ou frisées de CM2 ? Les grands repères proposés ?
-huit guerres de religion;
-l’occupation de la Martinique, la traite négrière, l’arrivée des premiers esclaves africains, la publication du code noir, 
-et la défaite de Waterloo.
Sans parler donc de la colonialisation par les méchants Blancs, des militaires, des prêtres et des marchands, tous exploiteurs des sols, des consciences et des richesses.

Quelle image de la France l'école de la République transmet-elle à nos enfants ?
Les travers des rois prévalent sur leurs accomplissements. Clovis, le premier roi, a réalisé l'unité du royaume, mais a officialisé le christianisme. Bien qu'il ait pacifié le royaume franc, Charles Martel est passé à la trappe pour avoir porté un coup d'arrêt à la colonisation musulmane à Poitiers, tandis que Hugues Capet est mieux considéré pour avoir accordé plus de pouvoir aux laïcs.
Autres grands oubliés de l'école laïque, Pépin le Bref, premier roi de France sacré à Reims ou Jeanne d'Arc, usurpatrice déclarée sainte. Plutôt Louise Michel ou Olympe de Gouges que Jeanne d'Arc aux frontons de nos écoles ! Aucun héros à qui s'identifier: bien que neveu de Charlemagne, Roland est mis à mal et, dans un même élan, la bataille de Roncevaux classée avec lui au rayon des légendes. Le connétable Bertrand du Guesclin est étiquetté guerrier et déboulonné de son socle de héros. 
Les juges de la pensée unique ont fait leur oeuvre et n'ont plus à proposer que des héros lointains qui soulèvent certaines rancoeurs et coupent les autres de leurs racines: aux premiers, le rêve, aux derniers le néant.
 
Marseille-Provence 2013 propose ainsi une grande exposition intitulée "Des grandes cités d’hier aux hommes d’aujourd’hui" et pose plusieurs questions orientées qui diluent le sentiment national :"Comment sommes-nous devenus Méditerranéens ? Qu’est-ce qu’être Méditerranéen aujourd’hui ?" De Troie à Marseille, cette expo nous identifie à un Ulysse contemporain à la découverte des moments majeurs de l’histoire des civilisations méditerranéennes mais aussi des hommes et des femmes d’aujourd’hui, avec des temps forts consacrés -au hasard?- à Byzance, Venise et la IVe croisade, Gênes, république conquérante des banquiers, ou Soliman le Magnifique, grand législateur. Mais de France et des Français, très peu et des commentaires en arabe !

Cherche-t-on, en France, à n'instruire les enfants que des erreurs humaines et notamment des fautes du passé, jugées à distance mais sévèrement, et dont ils devront se repentir toute leur vie ? Comment pourraient-ils être fiers de leur patrie commune, après être passés au filtre partisan des enseignements de l'école et de la moulinette des media sectaires ?

Des djihadistes français combattent des soldats de cette république

Djamel le Grenoblois s'est rendu mardi aux militaires de l'opération Serval ; Ibrahim d'Aubervilliers vient d'être écroué. Qui sont ces islamistes français qui combattent les troupes de Hollande au Sahel et au Mali ?

Le premier djihadiste français arrêté les armes à la main dans le nord du Mali  est un Grenoblois (PS) de 37 ans. 
Prénommé Djamel, il aurait rejoint la zone sahélienne en novembre dernier après avoir quitté la région grenobloise. Ce Franco-Algérien fait partie des cinq combattants islamistes qui se sont rendus, mardi 5 mars, à l'issue d'affrontements meurtriers dans le massif des Ifoghas. L'homme a été remis vendredi par les militaires français de l'opération Serval aux gendarmes maliens qui devaient le rapatrier sur Bamako avant sa probable expulsion, prochainement, vers la France. 
Selon Europe 1, Djamel, crâne rasé et longue barbe, a longtemps vécu du côté de Bonneville (Haute-Savoie) avant de s'installer à Grenoble où il lui a été délivré son dernier passeport. Né en décembre 1975 en Algérie, il aurait acquis la nationalité française en épousant une Française. On ignore pour l'heure si son départ avait été repéré par la DCRI.

"Ils passent soit par le Niger soit par l'Algérie"
Les militaires français ne veulent pas croire à l'existence d'une filière djihadiste française à destination du Mali. Un "fantasme", selon l'entourage du ministre de la Défense !
Interrogé par le JDD en janvier lors de la sortie de son livre Les Sept Piliers de la déraison (JC Lattès), le juge antiterroriste Marc Trévidic dressait, lui, cet état des lieux : "Il y a déjà quatre informations ouvertes sur les filières maliennes. Elles concernent des jeunes souvent binationaux ou qui ont des liens avec l'Afrique noire. Ils passent soit par le Niger soit par l'Algérie. Mais beaucoup sont maliens, peuvent aller voir leur famille et n'ont donc pas besoin de visa…"

C'était le cas d'Ibrahim Aziz Ouattara, un Franco-Malien de 25 ans 
Officiellement, l'homme n'a fait que rejoindre son grand-père à Bamako. Intercepté début novembre près de Mopti par les gendarmes maliens, cet enfant d'Aubervilliers (PS) scolarisé en Seine-Saint-Denis n'était pas parvenu à rejoindre Tombouctou, alors aux mains des islamistes d'Aqmi et d'Ansar Dine. Expulsé cette semaine vers la France, il a été mis en examen vendredi pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" et 

Un autre djihadiste binational franco-sénégalais de 21 ans, Khalifa Dramé, a été écroué. Ce dernier lui avait en effet prêté son passeport pour permettre à Ouattara d'échapper à son contrôle judiciaire pour gagner Bamako via le Portugal. 
Le jeune homme n'avait alors pas caché son intention de jouer les poissons-pilotes en vue de favoriser l'acheminement au Mali de candidats au djihad – une dizaine de Tunisiens, Algériens, Sénégalais et Français, dont Dramé – en provenance de l'Hexagone. Une position qu'il a de nouveau assumée ces derniers jours devant les policiers de la DCRI.

Djihadiste convaincu et désireux de fuir la France, "terre de mécréance", Ibrahim n'en était pas à son coup d'essai. Depuis 2007, il parcourt le monde musulman (Égypte, Soudan, Yémen) mais ne parvient pas à convaincre les caciques d'Al-Qaida qui l'éconduisent des zones tribales du Waziristan (Pakistan). Arrêté au Caire en novembre 2010, il est placé en détention provisoire après avoir été mis en examen avec une poignée d'autres extrémistes pour "association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes"
Parmi eux, un ancien boxeur a défrayé la chronique en octobre dernier pour avoir tabassé un photographe qui prenait des clichés de femmes voilées dans les rues de Paris. Dans ce dossier, il était également question d'assassiner Dalil Boubakeur, le "trop modéré" recteur de la Grande Mosquée de Paris…

De jeunes haineux qui veulent faire le djihad sans savoir où

Parce qu'il a tenté d'acquérir un faux permis de conduire,
Cédric Lobo Ngoyi Bungenda, 27 ans, s'est fait pincer, lui, à Niamey (Niger), en août 2012, alors qu'il projetait de gagner en 4 x 4 le nord du Mali. Ce jeune homme, animateur ...scolaire de profession, appartenait en fait à un groupe plus ou moins structuré basé à L'Haÿ-les-Roses (PS, Val-de-Marne) dont deux éléments, d'origine malienne, seraient eux parvenus à destination. Quatre autres complices, candidats au djihad malien ou à des actions de "sabotage" en France, ont été neutralisés en février dernier, dont deux ont été écroués. Les autres procédures en cours sont nettement plus floues. "Elles concernent des microgroupes de jeunes de 20 ans qui veulent aller faire le djihad mais sans trop savoir où : Afghanistan, Yémen, Somalie, Mali…", indique une source judiciaire. À l'image de ces quatre Français, dont une jeune femme, repérés et expulsés de Djibouti en mars 2012.

Le chiffre de 10 à 20 ressortissants français ou binationaux intégrés dans les katibas islamistes du Nord-Mali est parfois avancé. La progression des troupes françaises et tchadiennes apportera peut-être des éléments d'information, notamment grâce au matériel abandonné par les combattants d'Aqmi dans leur déroute. Comme le rapporte Le Monde dans son édition du 8 mars, des ordinateurs, des disques durs et des clés USB ont été retrouvés par les soldats français, mais aussi des téléphones et leur puce portant la trace de numéros français…

Mali : le jihadiste français a servi dans la police

La sœur de Djamel, le terroriste islamiste 
arrêté les armes à la main au Mali confie sa colère et estime que son frère a "trahi" la France. 
Djamel, de nationalité franco-algérienne, a longtemps vécu avant de partir à Bonneville (Haute-Savoie) où a eu lieu l'attaque du casino et où il s’est marié.

Aujourd’hui,
sa soeur qu'on appellera Sonia, a des mots très durs contre son frère : "J’ai honte de ce qu’il a fait, j’ai honte de ce qu’il est devenu. Depuis que j’ai su qu’il était au Mali, ce n’est plus mon frère. Ce n’est plus un membre de la famille. Il a commis le pire du pire : combattre les troupes françaises alors que c’est la France qui l’a fait grandir, lui a permis d’étudier, de travailler, d’avoir une femme, des enfants… "
La sœur du jihadiste s’interrompt puis reprend sur le même ton. " Il a trahi sa famille, il a trahi une nation, il a trahi la France. Il s’est aussi trahi lui-même. Car il a demandé à être français. Détenir une carte d’identité française et aller combattre la France, il faut vraiment être culotté. Il a fait du mal à tout le monde. Il faut qu’il paye ! " martèle Sonia.

Le père de Djamel, ouvrier spécialisé dans la chimie, a quitté l’Algérie pour la France en 1977, avant de faire venir sa famille à Grenoble. 
Djamel, un de ses quatre fils, commence par se distinguer dans le domaine sportif : " Il faisait de l’athlétisme, à un très bon niveau ", se rappelle Sonia.   " A la fin des années 1990, il a travaillé dans la police, témoigne Sonia. A la BAC, la brigade anticriminalité de Grenoble. Il a donc porté l’uniforme français. C’est vrai que cela peut paraître hallucinant, lorsqu’on voit ce qu’il est devenu aujourd’hui. Il voulait devenir CRS. Il est resté environ un an au sein de la BAC. " Il y a appris le maniement des armes. 

Djamel quitte ensuite Grenoble pour rejoindre un de ses frères en Haute-Savoie, dans la vallée de l’Arve. C’est à Bonneville qu’il rencontre sa future épouse. " Après son mariage en 2005, il a commencé à se faire pousser la barbe, à avoir de mauvaises fréquentations avec des barbus qui essayaient d’endoctriner des jeunes. Il nous disait qu’il allait juste faire sa prière, que cela n’allait pas plus loin. Ensuite, je ne sais pas comment il a basculé ", reconnaît Sonia. Djamel multiplie les emplois et connaît aussi de sérieuses difficultés dans son couple. " Il ne s’occupait plus de ses enfants, de sa femme. Il était devenu salafiste, portait des qamis, les djellabas des salafistes. Il disait parfois qu’il allait rejoindre Al-Qaïda. " 

"
On vit en France, on respecte la laïcité. On ne renie pas notre religion qui fait partie de notre vie. Mais de là à partir comme ça faire le jihad, non! C’est pour cela que j’espère qu’il paiera. Mais avant, il faut qu’il s’explique, vis-à-vis de sa famille, de la France. Qu’il dise pourquoi il a fait ça, comment il en est arrivé là ", assure Sonia. 
Au Mali, Djamel attendrait toujours son extradition. La semaine dernière, son épouse et sa mère ont été longuement entendues par la police.

Mme Taubira saura être compréhensive 
Les mouvements salafistes sont financés par des Etats comme l’Arabie Saoudite ou de riches particuliers et peuvent ainsi créer de nouvelles mosquées, former des religieux, des citoyens musulmans et pratiquer une certaine aide sociale dans certains quartiers ou certaines régions du monde. Leur objectif est, entre autres, de réislamiser l’Islam et, pourquoi pas, de favoriser l’émergence d’un vote musulman. Les salafistes et leurs sympathisants sont militants et actifs, très au fait des technologies actuelles. 

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