POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

vendredi 29 mars 2013

Le Président François, figurant déconnecté de la crise sur le plateau de France 2

Observateur déphasé, président tout en posture 

Président François, chef de guerre ? Combien de divisions ?

Dans sa guerre de tranchées, le président Hollande est embourbé

Seul d
ésormais devant les Français comme devant Pujadas,
il a posé  en "playmobil" dans un décor de carton  pour assumer son pari du retour de la croissance et du recul du chômage, depuis qu'hier soir, tout à coup conscient de la profonde crise économique et finalement en habit de président de la Ve République, 
il assume la responsabilité de tout, sans Premier ministre, plus potiche vide que "collaborateur". En 75 pesantes minutes, il aura prononcé "moi, je" 75 fois , sans jamais prononcer le nom du Premier ministre, le "sombre Ayrault", ni d'un seul membre du gouvernement d'ailleurs, méprisant l'équipe de bras cassés dont il s'est entouré, "président normal" dans la posture travaillée du "sale mec" qui a le "cuir solide".

Un conseiller de l'Elysée assure que la personnalisation de sa prestation n'était pas délibérée, l'absence de mention des membres du gouvernement traduisant "simplement le fait que le président était très présent, très concerné". Le "chef de guerre" a donc voulu contredire les critiques qui dénoncent un fétu de paille au gré des flots et faire montre d'autorité, mais , cygne noir sur le lac artificiel du Bois de Boulogne, "le capitaine de pédalo tourne en rond depuis trop longtemps", s'est aussitôt impatienté Mélenchon. 

"L'Etat, c'est moi" !
De Paris à ...Bordeaux !
Lors de son entretien télévisé délocalisé de l'Elysée dans un studio spécialement dressé à grands frais par le service public endetté, le chaland ne s'est guère arrêté devant le produit surgelé : en ce 28 mars 2013, seulement huit millions de Français,  au lieu des dix de septembre 2012, ont invité dans leur foyer le "président normal" qui allait  cet été au-devant des estivants serrer des mains sur les plages et qui n'ose pas se montrer à son peuple sous les ors de l'Elysée en temps de crise.
Visage grave et sourcil froncé, le "capitaine de pédalo" ne sent toujours pas venir la vague. Capitaine du Titanic, il s'est présenté en garant des résultats de sa politique, maintenant "le cap", privilégiant la première personne -"Je suis lucide", "J'ai le cuir solide", "Je suis en ordre de bataille, je suis le chef de cette bataille", "Moi, je", face aux icebergs, est apparu dérisoire et vain. Et surtout non crédible.

La "fraise tagada" attend les premiers rayons du soleil de la reprise
L'exhibitionniste de la télé a traité les Français comme des enfants à la sortie de l'école. Il s'est plus que jamais entêté sur l'invraisemblable inversion de la courbe du chômage à la fin de l'année: désormais, ce n'est plus seulement un objectif mais une obligation de résultat dont il sera seul comptable devant l'opinion le moment venu. Mais néanmoins garder un comptable véreux pendant quatre ans de plus, est-ce vraiment satisfaisant pour les victimes ? 

Les trucs apparents d'un prestidigitateur amateur
Une nouvelle salve de mauvais chiffres annonciateurs d'un dérapage du déficit public, après ceux de la croissance atone, du pouvoir d'achat en berne et d'un chômage au zénith sont venus vendredi réduire à néant le numéro de ce baltringue de la politique, détournant l'attention par du volontarisme mou mâtiné de pédagogie de bazar.

La com' du service après-vente, relayé par les media, s'est plantée

"Il y avait quand même une grosse attente de sa parole, assure l'Elysée. Il voulait expliquer, rendre compte, convaincre", explique-t-il. "C'est vrai que ça personnalise davantage le propos mais, de toutes les façons, on vit dans un dans un système où la personnalisation et la cristallisation des attentes sur le président est très forte désormais", se justifie-t-il, en dépit d'une perte de 2 millions de Français devant leurs écrans... 
Le "professeur je-sais-tout" a bassiné sa classe "je sais ce que veux faire, je sais ce que je décide et je sais où on va : vers la réussite".
Le côté aride de son cours en prime time, de même que des formules comme "boîte à outils" contre le chômage ont été jugées malheureuses par les éditorialistes. "". 

Le "capitaine de pédalo" a tiré des bords, soufflé le chaud et le froid sur les patrons, promettant d'un coté un "choc de simplification" des démarches administratives, et mettant, de l'autre, à contribution les entreprises pour la taxe des 75% visant les plus riches.

L'entourage du président se désolidarise, avouant vendredi qu'il aurait aimé le voir parler moins d'économie et plus de sécurité.
"La partie économique et sociale était un peu trop 'techno', mais en même temps ce sont des sujets techniques où il faut donner des précisions sinon on vous reproche d'être flou", commente un proche conseiller. Un aveu implicite que Mr Bricolage a livré la marchandise sans notice de montage.

Un coup d'épée dans l'eau

L'heure reste grave pour François Hollande, alors que l'entretien télévisé devait contrebalancer les sondages catastrophiques de son impopularité à moins de 30%, voire 25% selon les régions,  un record sous la Ve République à ce moment du mandat.
Selon une enquête Mediaprims pour le site d'informations Atlantico, 60% des personnes interrogées disent ne pas avoir trouvé le chef de l'Etat convaincant.

La seule éclaircie est venue vendredi de certaines organisations syndicales. La CGT et FO, les plus critiques à l'égard du gouvernement, ne pourront imposer leurs désaccords face à la CFDT ou la CFE-CGC et au MEDEF. "Moi, je suis en ordre de bataille, je suis le chef de cette bataille", assure Hollande qui va néanmoins devoir faire la démonstration que ces coups de menton ne sont pas pures velléités.

La méthode de concertation voulue par ce chef d'armée en déroute pourra-t-elle être reconduite en 2013, notamment sur les retraites, sujet explosif qui divise toujours la gauche sur la base des promesses datant de ses années d'opposition aveugle.
En chef d'armée mexicaine, Hollande a déjà battu en retraite en se prononçant pour un allongement de la durée de cotisation, au risque de braquer les syndicats et son aile gauche du PS.

Le président pourra-t-il renouveler cette opération manquée de communication ?
Hollande a tenté d'effacer son image de gros mou
et asseoir celle de président assuré et déterminé.
Mais 
celui dont la presse a flatté
sa capacité 
à s'exprimer sans notes
s'est fait surprendre relisant ses fiches
...
Imperméable aux signaux de mécontentement populaire à Dijon comme à Paris, lors du gigantesque rassemblement des 1.400.000 opposants à son projet de  filiation homosexuelle ou des 6.500 manifestants devant France Télévisions pendant son tête-à-tête sans contradicteur, le président en déroute sera-t-il bien avisé de se mettre encore en scène dans un proche avenir pour parler à nouveau pour ne rien dire ?  "Il n'attendra pas six mois pour s'exprimer de nouveau", maintient pourtant un conseiller anonyme, qui annonce également pour dans un mois environ le prochain déplacement présidentiel de 48 heures en région. Secret défense sur la destination ! 
Le président François peut faire l'économie de Luc Sérillon, conseiller inutile et incompétent, probablement bénévole comme toutes les autres sangsues de la République, tel Jean-François Boutet auprès de Taubira, mais plus sûrement aux frais du contribuable à moins de 4000 euros par foyer.

Si indésirables que soient ses apparitions sur le terrain, lors du dernier conseil des ministres Hollande a demandé à ses 37 membres du gouvernement d'aller partager les coups en allant davantage sur le terrain désamorcer la colère populaire.
Les préfets sont quant à eux invités à mettre en place au plus vite les dispositifs pour l'emploi et engager dès fin avril le "choc de simplification" (sic) administratif promis à la télévision.

Principales réactions de l'opposition 


Des opposants au Mariage homo,
devant  le siège de France Télévisions
pendant le tête-à-tête Hollande-Pujadas
A gauche, le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, estime évidemment que le président qui l'a placé  pour son insignifiance à la tête du PS, a redonné espoir pour sortir de la crise, tout en admettant qu'il faut accélérer. Comme s'il s'agissait simplement d'une affaire de tempo ! 

L'opposition raille le "MacGyver" de l'Elysée
Pour l'UMP, François Hollande ne s'est pas montré à la hauteur de la situation et l'emploi du terme " outils" en est bien la preuve. L'opposition raille en effet un "bricoleur", un "garagiste", un petit mécano. "La boîte à outils pour le bricolage, d'accord, mais pas pour faire reculer ce qui est l'enjeu numéro un pour les Français : faire reculer le chômage", s'est ndigné vendredi Xavier Bertrand, ancien ministre du Travail UMP, sur France 2.
Là où le camp présidentiel a souligné un souci de renouer avec le pays, le président de l'UMP, Jean-François Copé, a vu un "décalage terrible" entre le chef de l'Etat et l'état du pays, évoquant sur RTL une "rupture profonde" entre François Hollande et ses concitoyens.


 "C'est quoi le président de la République maintenant ? Quelqu'un qui est dans un garage pour réparer une carrosserie ?", a-t-il ironisé au micro de RTL.

Marine Le Pen a, elle, attaqué sur BFMTV : "On ne peut pas apporter des petites réponses sorties d'une petite boîte à outils de bricolage". "C'était du bricolage", a-t-elle insisté. 


Craignant pour sa part la "spirale d'une France à l'arrêt", l'ancien ministre centriste Jean-Louis Borloo est allé jusqu'à évoquer "un chemin vers une éventuelle dissolution" de l'Assemblée nationale, à l'automne prochain.

L'extrême gauche est restée gamelle vide aux Restos du coeur, tel le communiste Pierre Laurent déplorant un président "totalement déconnecté des urgences sociales".

Le secrétaire national du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon reproche au président François de rechercher finalement du Nicolas Sarkozy en cherchant à se glisser dans l'habit d'homme providentiel. Ainsi, Eric Coquerel parle-t-il de "sarkollandisme".


3 commentaires:

  1. Vous auriez du mettre la photo publiée dans le figaro de profil le menton dans le cou et la bouche en c.l de poule entrain de réviser ses leçons............et le pujadas bien plus virulent quand il avait Nicolas en face de lui. Quel leche botte aussi celui la.

    Hollande, le président le plus nul de la 5éme république qui laisse gazer des enfants des cheveux blancs et des femmes .............


    Je pense que lui et ses sbires ont attaqué de tous les côtés et ne se rappelent même plus par ou ils ont commencé. Je croyais que dés sa mise sur le trône, le calendrier des mesures était prêt?????mon œil........

    Le zéro qui a le charisme d'une huitre et qui ne croit même pas à ce qu'il bave à l'assemblées sait ou il va a t il dit, il a le cap.........et bien, il y en a au moins qui sait..........nous, nous ne voyons pas ou nous allons sauf dans un long tunnel de plus en plus sombre.

    Dans les prochains mois s'annoncent une crise politique majeure............Voyez déjà avec le mariage, seul projet auquel ce gouvernement de dingue s'accroche et qui ne passe pas auprès de l'opinion.............

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Avec Hollande et sa clic d'incompétents on va droit ds le mur! Il faut voir les ravages au bout de 10 mois déjà! Il faudrait destituer un gouvernement tel quel qui chaque jour fait autant d'erreurs! On se prépare à voir le bateau France couler et on coule à pic malheureusement et vitesse grand V...Ils critiquent Nicolas Sarkozy qui lui a maintenu la France hors de l'eau mais notre président Nicolas Sarkozy en 5 ans n'a pas fait ce que Hollande a fait en 10 mois!A part retirer tout ce que NS a fait de bien et faire des réformes qui nuisent à notre France ,notre identité,la famille,on dirait qu'il veut tout détruire,tout salir et monter les uns contre les autres!FH voudrait une révolution il ne s'y prendrait pas autrement...Qu'on le vire ,l'opposition aura du travail à tout remettre en place surtout si c'est pas avant 2017!!! Nous ne vivons plus que ds la peur, chaque jour on se demande ce que ces c... de ministres vont nous pondre comme conneries,on ne vit plus que ds l'angoisse du lendemain depuis le 6 Mai 2012!!!!

      Supprimer
  2. je pensais que sarko traitait son premier ministre comme un collaborateur.............

    Bidochon Traite comment le zéro de matignon????comme un ectoplasme.

    Ha je me souviens le jour de la passation de pouvoir ......et du dindon méprisant qu'il a montré par sa conduite à la face du monde.....mais le ciel s'est vengé, il a pris la sauce et son avion la foudre...Bien mauvais présages ........le meilleur reste a venir....une petite dissolution ne serait pas pour me déplaire.......

    RépondreSupprimer

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):