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lundi 25 mars 2013

F. Hollande (51,64 %) et J-F Mancel (51,41 %), élus "de justesse" ?

Législative partielle: le député sortant UMP l'emporte,
malgré des voix PS pour la candidate FN

Eléments de langage des agences : "courte victoire" (Le Point et France Info), "de justesse" (Le Monde), " à l'arraché" (BFMTV) 

L'UMP Jean-François Mancel a remporté une victoire sur la candidate du pouvoir socialiste et sur son adversaire du second tour, le Front national

Lors  de l'élection législative partielle dans la 2e circonscription de l'Oise, la candidate PS avait été éliminée au premier tour, une "censure du gouvernement".
"Je prends cette victoire avec beaucoup de gravité parce qu'elle montre aussi la situation de tant et tant de ménages français (...) qui aujourd'hui souffrent de la situation qui leur est infligée par dix mois de politique socialiste, par dix mois de François Hollande", a déclaré Jean-François Mancel à i-télé.

La droite impute la percée du FN à un mauvais report des voix socialistes.
Elu pour la 1ère fois député de l'Oise en 1978, et réélu sans interruption depuis 2002, Jean-François Mancel a dominé les magouilles politiciennes de la gauche.
BFMTV titre : "Législative dans l’Oise: le FN frôle la victoire"

La participation n'a été que de 35,3%.
Elle a toutefois été en légère hausse par rapport au premier tour.

VOIR et ENTENDRE souligner la percée du FN:

"Courte victoire" de  Hollande à la présidentielle: "de justesse" et " à l'arraché" ?    

Selon les résultats définitifs, 
Jean-François Mancel, dont l'élection avait été contestée par le PS, a rallié 51,41% des suffrages.
La gauche rassemblée, PS, Europe Ecologie-les Verts et extrême gauche: 51,64 %.

L'UMP a réussi à devancer Florence Italiani (48,59%) de 768 voix
malgré un apport de voix socialistes au FN
Après l'élimination dès le tour de sa candidate, le PS avait officiellement appelé "sans hésitation à faire barrage au Front national" lors du second tour. Mais localement, il en a été différent.
Au premier tour, le 19 mars 2013, Mancel a recueilli 40,61% des suffrages, devant Mme Italiani (26,58%): l'écart est de 14 points. Arrivée en troisième position, Mme Houssin (21,37%) a été éliminée, faute d'avoir obtenu 12,5% des inscrits.

Au second tour, le 24 mars, Florence Italiani obtient 48,59%, soit 22 points de plus qu'au premier tour ! Toute seule ? Mme Houssin (PS) avait fait 21,37%...

La candidate FN a gagné près de 6.000 voix supplémentaires entre les deux tours, malgré un taux d'abstention à peine moins élevé.


Pour la sénatrice-maire UMP de Beauvais,
Caroline Joyeux, le résultat de cette élection montre d'une part "que les électeurs de gauche sont inquiets et dans le doute" et d'autre part qu'ils sont "nombreux à avoir porté leurs suffrages sur la candidate du Front national". "Ce soir, la gauche s'est brûlé les ailes avec le Front national", ajoute cette élue.

VOIR et ENTENDRE Désir H éluder la question au micro de Jean-Jacques Bourdin, ce matin sur BFMTV:


Le socialiste Jean-Christophe Cambadélis parle de "coup de tonnerre" : "Les élections de l'Oise sont un laboratoire grandeur nature de ce qui mature, voire fermente réellement, dans notre pays", écrit-il sur son site internet. "Ceci aura des conséquences aux élections municipales, européennes et régionales", ajoute-t-il.


Le secrétaire national du Parti de gauche, Alexis Corbière, a pour sa part qualifié d'"affligeant" ce scrutin dans lequel il voit le symptôme d'un "pourrissement du climat politique".

La présidente du FN, Marine Le Pen, a salué un "résultat historique" de la candidate de son parti. "C'est une grande accélération de la dynamique [merci le PS] du Front national et un magnifique signal d'espérance", a-t-elle souligné à BFM-TV.

L'ancien Premier ministre UMP François Fillon a observé que cette élection marquait une "poussée forte" du FN...

Cette élection est "un revers très sérieux pour le gouvernement et la majorité de François Hollande et symbolise la vague de défiance des Français qui monte partout dans le pays", a-t-il aussi déclaré dans un communiqué.

Le secrétaire national du Parti de gauche, Alexis Corbière, a pour sa part qualifié d'"affligeant" ce scrutin dans lequel il voit le symptôme d'un "pourrissement du climat politique". 
"Ce résultat catastrophique est la conséquence directe de la détestable politique actuelle du gouvernement", ajoute-t-il. "C'est la faute de la rigueur et de l'austérité."

Le président de l'Union des démocrates indépendants
(UDI, centriste), Jean-Louis Borloo, a pour sa part estimé que des électeurs de gauche "désemparés" s'étaient "reportés massivement sur le Front national".
L'ancien ministre de l'Ecologie annonce dans un communiqué son intention d'écrire au chef de l'Etat, qui doit s'exprimer jeudi à la télévision, "afin qu'il donne des réponses concrètes aux questions que les Français se posent".

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