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jeudi 28 mars 2013

Des lettres de menaces antérieures à la mise en examen de Sarkozy

Quand la presse suscite un niveau élevé de détestation
Plusieurs journalistes et le président du CSA ont reçu des lettres de menaces.

D'une part, elles ressembleraient à celle envoyée au juge Jean-Michel Gentil
qui a mis Nicolas Sarkozy en examen dans l'affaire Bettencourt, a-t-on appris jeudi de sources policière et judiciaire.
Ces courriers ont été envoyés aux journalistes
Jean-Pierre Elkabach (mais aussi, dit-on, Bruce Toussaint) d'Europe 1, et
Mickaël Darmon, d'i>télé (groupe Canal+), ainsi qu'Olivier Schrameck, le président du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) désigné par le président Hollande, en dépit des promesses du candidat de ne pas intervenir dans les nominations des responsables à des postes sensibles.


D'autre part, les lettres auraient été reçues le mercredi 20 mars
Or, la mise en examen de l'ex-président Sarkozy est intervenue le lendemain, le jeudi 21 mars, ce qui pose plusieurs questions ?

Pourquoi l'information a-t-elle été tenue secrète jusqu'à aujourd'hui, du 20 au 28 mars, pendant donc une semaine ?Le juge d'instruction a-t-il été influencé dans sa décision par ce courrier ?La lettre reçue au Palais de Justice de Bordeaux par le juge Jean-Michel Gentil est signée d'un mystérieux groupe se baptisant "IFO", "Interaction des forces de l'ordre Paris-Melun-Rouen-Caen-Cherbourg-Rennes" et l'accuse de faire partie d'un "groupuscule de juges rouges révolutionnaires, totalitaires, enragés et engagés politiquement". Selon Sudouest.fr, les deux collègues du juges, Cécile Ramonatxo et Valérie Noël, ont également reçu des lettres de menace, mais cela n'était pas confirmé mercredi soir.

Les menaces de mort


Les enveloppes contiennent
des balles à blanc ou des cartouches vides"des munitions d'arme de guerre", et portent la signature d'un groupuscule inconnu, selon une source syndicale de la magistrature. "Groupuscule", parce qu'inconnu ?

Une enquête préliminaire a été ouverte par le Parquet de Bordeaux et confiée à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP), a-t-on précisé.


Des antécédents en 2009


Même mode opératoire ?


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