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dimanche 23 septembre 2012

Voilà maintenant que Montebourg ostracise la banque Lazard

Montebourg ne veut plus collaborer avec Matthieu Pigasse

Le ministre tente ainsi d'éviter toute accusation de conflits d'intérêts

Ebranlé, le ministre du redressement positif tente de redresser son image
La polémique autour du choix de cette banque, dirigée par l'employeur de sa concubine officielle, a secoué Nono.
Le ministre  Montebourg, a demandé à "faire cesser" toute collaboration de l’Etat avec la banque Lazard ..."à l’avenir", de manière à ne plus se retrouver en "difficulté", s'est-il justifié vendredi soir lors d’une émission vidéo de ... Mediapart.
"J’ai demandé à l’Agence des participations de l’Etat de faire cesser toute coopération, collaboration de manière à ne plus être en situation de paraître (...) influencé", a dit l'avocat-ministre, sans citer nommément la banque dirigée par Matthieu Pigasse, le patron des Inrockuptibles, un magazine français initialement consacré au rock, mais qui se mêle de tout, et qui vient, contre toute attente, d'embaucher la concubine du ministre, Audrey Pulvar, une journaliste -certes sur-médiatisée- mais surévaluée.

Une  polémique avait éclaté fin août suite au choix arbitraire - sans appel d'offres - par Bercy (où Montebourg a ses entrées) de la banque d’affaires Lazard comme conseil du gouvernement pour la création de la future Banque publique d’investissement (BPI).

VOIR et ENTENDRE l'entretien de Montebourg avec un autre comparse, également journaliste, sur le terrain ami du site Mediapart du trotskiste Edwy Plenel, Fabrice Arfi, connu pour son action offensive avec Fabrice Lhomme dans l'affaire Bettencourt:

"Bâtir une banque publique avec une banque privée me paraît problématique",  découvre-t-on soudain au gouvernement. Le ministre assure néanmoins que "le président de la République n’a pas décidé de refaire un appel d’offres, parce que l’appel d’offres avait été notifié", accuse Arnaud Montebourg, qui exonère le président qui n'aime ni les riches ni les banques, mais dirige ainsi la suspicion sur Pierre Moscovici, le locataire de Bercy.

Le redresseur positif se flatte d'avoir rétabli le droit

Désormais, "j’ai demandé au chef de service de l’Agence des participations de l’Etat (...) que l' ensemble des banques fassent l’objet d’un contrôle de conflit d’intérêt de manière à ce que je ne sois pas en situation de difficulté même politique parce que, là, je l’ai été politiquement". Que ne l'a-t-il fait plus tôt ?

S’agissant de la polémique, "c’est une affaire qui est réglée", a -t-il décidé souverainement, et qui lui a été "assez pénible", a-t-il ajouté dans un rictus de douleur.

Pour plus de crédibilité et satisfaire l'opinion, comme les sondages du couple Hollande-Ayrault, le mieux ne serait-il pas qu'Audrey Pulvar remette sa démission ?

1 commentaire:

  1. C'est du cinéma, un coup monté, de l'esbrouffe pour se laver de tout soupçon aux yeux de l'opinion...........magouille et cie

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