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dimanche 30 septembre 2012

Pour sa crédibilité, Pulvar s'en prend au président Hollande

Pulvar s'emploie à donner des gages de son indépendance

La journaliste tente de se fabriquer une crédibilité

Dans un édito, la directrice des InRocks demande au gouvernement d'accélérer la cadence des réformes promises lors de la campagne présidentielle. 

Elle dénonce au passage quelques reculades, selon elle
Acerbe, mais fidèle à sa ligne de conduite, Audrey Pulvar a remisé au placard son statut de concubine de ministre pour sortir sa casquette de directrice des Inrocks. 



Femme indépendante,
comme le montre la photo  


Dans son édito au vitriol, elle dézingue la politique menée par François Hollande, dénonçant les renoncements du président sur plusieurs promesses électorales.

Elle n'est pas une conne et "les Français ne sont pas des veaux."

VOIR et ENTENDRE Jonathan Lambert se livrer à une caricature de la prophétesse du microcosme gauchiste:

Pourvu que, soucieux de respect, les socialos indignés ne fassent pas des morts...

Tentant de se mettre l'opinion dans la poche, elle la flatte.
"Ils sont capables de voir, chacun depuis sa petite place, ce qui se passe au plus haut. De voir comment, de renoncement en renoncement (sur le vote des étrangers, le traité européen, la promesse d'une fiscalité plus juste, la mise au pas de la finance, la séparation entre exercice de l'État et tripatouillages au sein de son parti, le non-cumul des mandats - bientôt le retrait des troupes d'Afghanistan ?) - la liste est longue - , la même musique qu'hier s'installe aujourd'hui", écrit-elle.


"Cinq mois, ce n'est pas suffisant ?"

Elle dénonce par ailleurs la politique menée par Manuel Valls

"On passera sur les Rom et les récépissés de contrôle d'identité, ça nous évitera d'être traités de "ronronneurs intellectuels" par le ministre de l'Intérieur"...

Plus loin, elle enjoint le gouvernement à passer à la vitesse supérieure en matière de réformes. 
"La gauche socialiste au pouvoir fait dans le raisonnable. Encore un effort camarade, et on devrait bientôt entendre que l'État ne peut pas tout. Or ce pour quoi, on s'en veut de se répéter, les Français ont voté, c'est le changement ! Les idées nouvelles, la prise à bras-le-corps des problèmes, l'audace, la mise en œuvre, réelle, des promesses de campagne, c'est pour quand ? Cinq mois pour lancer tout cela, ce n'est pas suffisant ?" 

Modèle d'auto-censure, pour la paix des ménages
En revanche, dans son édito, rien sur l'action du gouvernement concernant les fermetures d'usines et les licenciements, domaine réservé... d'Arnaud Montebourg.
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Pulvar n'est pas la cause d'un "trafic d'influences" entre Montebourg et Pigasse, selon elle

Affaire Montebourg-Pulvar : le ministre risque-t-il cinq ans de prison ?




Le "couple emblématique"
sur le "fil du rasoir"...


Le choix par le Ministère des finances de la banque Lazard, dont le numéro 2 est Matthieu Pigasse, pour piloter la future Banque Publique d'Investissements (BPI), promise par François Hollande pour soutenir les petites et moyennes entreprises, n'en finit plus d'indigner. 

Au cas où vous auriez manqué un épisode du feuilleton, rappelons que
Matthieu Pigasse est également le patron du magazine Les Inrockuptibles, dont la directrice de la rédaction est Audrey Pulvar, compagne à la ville d'un personnage important de Bercy, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg.

Il n'en faudra pas plus pour Le Nouvel Observateur  dénonce le "conflits d'intérêts" entre la nomination de Pigasse, que Montebourg ne "pouvait ignorer", et l'embauche de Pulvar dans le magazine de ce dernier. Lien PaSiDupes
Le financier Pigasse, patron de la banque Lazard et de Pulvar, se défend de tout favoritisme dans sa relation avec le gouvernement socialiste.Il dit tout de ce qu'il peut dire, dans Le Point : lien
Même si tous les protagonistes se sont déjà largement défendus dans la presse (Pulvar ayant même annoncé qu'elle allait attaquer Le Nouvel Observateur en justice), deux avocats remettent aujourd'hui le feu aux poudres. Dans une tribune publiée ce matin par le quotidien Libération, Me Régis de Castelnau et Me Florence Rault précisent le versant judiciaire de l'affaire.
Cinq ans de prison prévus pour une "prise illégale d'intérêts"
Selon les auteurs, le conflit d'intérêts n'est certes pas "directement une infraction pénale", mais seulement un " concept déontologique", comme la charte du même nom que Ayrault a fait signer à tous les membres vertueux de son gouvernement. Il n'empêche que "le code a bien prévu une infraction qui permet de sanctionner le mélange intérêt public et intérêt privé", en l'occurrence la "prise illégale d’intérêts", sanctionnant le mélange d'intérêt public et d'intérêt privé. Une infraction punie par cinq ans d'emprisonnement, au titre de l’article L 432-12 du code pénal.
Me de Castelnau et Me Rault expliquent que trois conditions doivent être réunies pour que cette infraction soit caractérisée. Tout d'abord, "l’auteur principal doit être un agent public", ce "qu'est un ministre" de toute évidence. Ensuite, il doit y avoir "la surveillance et l’administration de l’affaire", condition réunion selon les auteurs car "Arnaud Montebourg a, et aura la surveillance et l’administration du montage, de la création et du fonctionnement de la BPI : décisions, avis, orientations, jugement du travail effectué par la banque de Matthieu Pigasse".Lien Le Point : "Pigasse répond à Montebourg"


Trois possibilités pour Pulvar et Montebourg de se sortir de la situation
Enfin, il faut que l'auteur "possède et conserve un intérêt privé direct ou indirect, matériel ou moral, dans l’affaire dont il a la surveillance et l’administration". Les deux auteurs précisent que "selon la Cour de cassation, les relations de famille, ou assimilées, relèvent de cette catégorie". En l'occurrence, le recrutement récent de Audrey Pulvar par Matthieu Pigasse crée "  l’intérêt quelconque " prévu par le texte".
Face à ces constations, les deux avocats évoquent en fin d'article trois solutions qui pourraient permettre à Audrey Pulvar et Arnaud Montebourg de se tirer de ce situation particulièrement gênante.
Ainsi,
"l’Etat peut résilier le marché ( ce qu'il fera) mais il faudra indemniser Lazard" (et le couple coûterait cher aux contribuables que Cahuzac attend déjà au virage),  à moins que "Audrey Pulvar démissionne des Inrockuptibles", ce qu'elle n'accepte pas, ou encore que "Montebourg abandonne ses fonctions", mais il s'accroche à son maroquin. Autant de possibilités dont aucune ne semble, au jour d'aujourd'hui, envisagée par les protagonistes…

La journaliste Pulvar n'est pas favorable à l'information du public
Audrey Pulvar n'apparaît plus sur le plateau d’On est pas couché sur France Télévisions depuis la rentrée."Cohérent", puisque son concubin, il y a quelques années, avait encore trop parlé, dénonçant les relations entre journalistes et politiques.Rémy Pflimlin avait été très clair : il n’y a pas de place pour elle sur une chaîne du service public, la faute à Arnaud Montebourg. Depuis le début de leur relation, Audrey Pulvar a été évincée de toutes ses tribunes politiques, sur i>Télé, puis sur France Inter : en cause, des polémiques à répétition et le spectre de conflits d’intérêts. Sa compétence n'est jamais non plus apparue très clairement et ses promotions à la vitesse grand V, suspectes. Sarkozy a fait une victime: sauf défaite de la gauche à la présidentielle, France 2 se serait passée de ses services. Dans l’entretien qu’elle a accordé à Libération, elle revendique son indépendance, un thème porteur, clamant ne pas " être la femme de quelqu’un ". Une potiche dans l'émission de Ruquier, mais pas un bien immobilier. Mais c’est bien ce qu’on lui reproche, d’être une concubine de ministre, de pouvoir être influencée, manipulée même, par Arnaud Montebourg, mais aussi informée et "fuiteuse". Malgré cela, Rémy Pflimlin lui a pourtant assuré qu’il ne remettait en cause " ni [son] honnêteté, ni [son] professionnalisme, ni [son] indépendance d’esprit "… Mais tout de même !

Elle se sent découverte: " On me prend pour une conne "
Rémy Pflimlin en prend aussi pour son grade.Elle raconte sa mise au placard progressive et peu subtile et lance à l’adresse du président de France Télévisions : " Oui, c’est ça, prends-moi pour un jambon ". Les porcs n'ont-ils pas le droit de réponse à cet outrage raciste ?
Audrey Pulvar juge  sa situation personnelle avec objectivité mais indulgence, estimant qu'elle n’est toutefois pas plus répréhensible que d’autres, bien au contraire : elle dénonce les journalistes copains des acteurs politiques, qui partent en vacances avec eux, s’abstenant toutefois de citer des noms. Viserait-elle Valérie Trierweiler, autre concubine journaliste, celle du chef de l'Etat, François Hollande ?...
Plus handicapant pour elle, Arnaud Montebourg lui-même a par le passé dénoncé les possibles conflits d’intérêt touchant journalistes et politiques dans les cas des tandems Christine Ockrent - Bernard Kouchner, Anne Sinclair - DSK et Béatrice Schönberg - Jean-Louis Borloo. Apparemment blessée par ce désaveu, elle ne mâche pas ses mots : " J’ai toujours considéré qu’elles restaient des journalistes indépendantes […]. 
À mon avis, Arnaud Montebourg a perdu une bonne occasion de se taire ! "
Montebourg serait-il le "principal défaut" de Pulvar ?

Florange, Petroplus, Sanofi: obligation de résultats pour le gouvernement socialiste

Résultats attendus des "bras de fer" de la gauche

Les heures de vérité de la semaine


Comité d'entreprise crucial à Florange lundi, audience scellant le sort de Petrolus mardi, mobilisation des salariés de Sanofi mercredi...la semaine s'ouvre sur les défis du gouvernement aux patrons et à la crise, et singulièrement pour Arnaud Montebourg. Dans son style théâtral, voire brutal, le ministre du Redressement Productif a dégainé une fois de plus, accusant les constructeurs automobiles sud-coréens associés Hyundai et Kia de pratiquer un "dumping social". Il leur reproche de faire travailler leurs ouvriers 12 heures par jour et l'affirme : il passera sans s'arrêter devant les stands des deux constructeurs au Mondial de l'automobile à Paris, qui ouvre ses portes samedi. 

Hollande s'est d'ailleurs rendu au Salon vendredi en catimini, avant l'ouverture, et Montebourg a préféré ne pas s'y montrer...

Qualifié de "ministre improductif" par des salariés du site PSA d'Aulnay venus lui infliger un carton rouge symbolique samedi lors de l'ouverture du Mondial de l'auto, le ministre du Redressement productif a répondu aux nombreuses attaques dont il est la cible dans le Journal du Dimanche (JDD), en détaillant ses "premiers résultats".

"Je crois que nous allons réussir", annonce le bravache qui se voit "en acier trempé, comme s'il était de Lorraine". Poutant, Nicolas Dupont-Aignan (DLR) accuse Montebourg : "Pourfendeur de la mondialisation il y a un an, Arnaud Montebourg est devenu depuis complice du crime social d'Aulnay".


Le braqueur assure qu'il a été un facilitateur sur l'ensemble des dossiers
 


Dans les conflits "Sanofi, ArcelorMittal, Petroplus, notre politique a été constante: négocier âprement avec les multinationales pour qu'elles fassent des concessions", estime-t-il.

A plusieurs reprises, Arnaud Montebourg et François Hollande ont mis en accusation le groupe et la famille Peugeot, qui détiennent 25% du capital de l'entreprise. Le 14 juillet dernier, le président Hollande avait stigmatisé le "comportement de l'actionnaire" et déclaré que le plan de restructuration était "en l'état inacceptable" et devait être "renégocié". Le président du conseil de surveillance de PSA Peugeot Citroën, n'a pas mieux encaissé les agressions verbales de Montebourg. "C'est tout le groupe qui vit mal ces attaques et qui se sent visé", a-t-il expliqué. "Il y a des mots que je n'ai pas aimés et qui ont été répétés : 'mensonge' et 'dissimulation'. Nous sommes prêts à accepter la critique mais il y a des limites", avait aussi prévenu Thierry Peugeot, en juillet dernier. "Montebourg, c'est l'arrière qui tire dans le dos de ceux qui sont au premier rang du combat" économique, a d'ailleurs noté François Fillon sur Europe 1.


Selon le ministre, "le site d'ArcelorMittal à Florange est intégré et rentable, nous n'y pouvons rien si ArcelorMittal est surendetté".

Arnaud Montebourg a expliqué que le bras de fer avec le président du groupe indien, Lakshmi Mittal, qui a rencontré le 27 septembre le président François Hollande en tête-à-tête à l’Élysée, ont commencé le 30 août pour s'achever ces dernières heures et n'a pas permis d'infléchir la décision du sidérurgiste.
Alors que se tient lundi matin un comité central d'entreprise (CCE) au cours duquel l'arrêt définitif des deux hauts fourneaux de Florange devrait être annoncé, A. Montebourg affirme que l'Etat entame la négociation avec le numéro un mondial de l'acier "avec deux exigences".

"S'il veulent fermer les hauts fourneaux, qu'un autre industriel puisse reprendre l'exploitation", "et nous leur avons demandé d'injecter 150 millions d'euros sur la partie du site qu'ils continueront à exploiter", indique le ministre.

L'arrêt des hauts fourneaux entraînerait le chômage pour près de 600 personnes parmi les quelque 2.500 salariés du site, sans compter les sous-traitants.
VOIR et ENTENDRE l'état d'esprit sur le site, le 27 septembre:



"Entretien musclé"


Mardi, c'est le sort de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime) qui se jouera devant le tribunal de commerce de Rouen.
Ce dernier pourra désigner un repreneur ou prononcer la liquidation pure et simple de l'entreprise, qui emploie 550 salariés. Le site est menacé de fermeture ? Il le clame haut et fort : "le gouvernement appuie de tout son poids un processus de reprise", confiant même avoir noté une "amélioration de l'offre" quelques jours avant la décision du tribunal de commerce de Rouen.

"Le gouvernement souhaite trouver une solution de reprise et donc de continuité, n'en déplaise à Total et à une partie de l'industrie pétrolière. Deux offres sont sur la table", rappelle Arnaud Montebourg dans le JDD.


Le ministre du Redressement productif évoque par ailleurs un "entretien musclé" avec les dirigeants du groupe pharmaceutique Sanofi, au terme duquel les 2.500 réductions de postes annoncées en juillet on été ramenées à 1.390. Arnaud Montebourg s'attribue la victoire : " Je note qu'ils ont suivi les recommandations du gouvernement". Tout simplement.

Il évoque également 500 emplois supplémentaires "préservés" à Toulouse, l'un des principaux sites de recherche du laboratoire en France.

Néanmoins, les syndicats du groupe, qui jugent ce chiffre sous-évalué, ont appelé à une journée mobilisation mercredi dans la capitale, alors qu'une réunion extraordinaire du comité de groupe France se tiendra à Gentilly, en région parisienne.


Pour tenter de répondre aux préoccupations, ou aux exigences d'une partie de la gauche demandant à l'Etat d'être plus interventionniste, le groupe socialiste déposera dans la semaine une proposition de loi visant à contraindre les industriels à vendre les entreprises rentables dont ils veulent se débarrasser.

Cette proposition de loi sera votée d'ici la fin de l'année, assure Arnaud Montebourg et pourra s'appliquer au site de Florange.

La semaine suivante, syndicats et salariés ne rendront pas les armes.

Après la première visite des salariés de PSA d'Aulnay et de Ford Blanquefort, au mondial de l'Auto lors de son ouverture au public, une nouvelle manifestation est prévue le 9 octobre avec les mêmes, auxquels se joindront les salariés d'autres entreprises donc Renault, Goodyear et ArcelorMittal.


Mais après tout, que peut réellement faire Monsieur Muscle ? 
Avec ce comportement "rentre-dedans" et son interventionnisme brutal à tout prix, Arnaud Montebourg prête le flanc aux critiques. Le chevalier toujours prêt à ferrailler serait surtout très fort pour mettre...des coups d'épée dans l'eau.
Nicolas Dupont-Aignan, président du mouvement souverainiste "Debout la République", a dépeint le grotesque Montebourg et son syndrome du pompier incendiaire, mais  "un pompier sans eau" dans son petit tuyau. "Quand il arrive, c'est comme un camion de pompier. Ca fait pin-pon. C'est beau. C'est impressionnant. Mais le problème est que le pompier n'a pas d'eau pour éteindre le feu", a-t-il raillé.

Montebourg prend une gamelle au JT de France 2

Ne manquez pas ce spectacle de vautrage !

Vous avez rêvé de voir le bouffon à terre, c'est fait ...

C'est muet et c'est court, mais c'est pourtant trop bon !
C'est encore meilleur si on y voit une prémonition de la chute de ce gouvernement de fantoches.

Et voici l'image fixe pour plus de plaisir:


Cahuzac: une hausse de 20 milliards d'euros de la fiscalité, renouvelée chaque année pendant 5 ans

Du coup, "pas d'effort fiscal supplémentaire" après 2013 !

Cahuzac ne garantit pas de baisse de l'impôt sur 5 ans

La  hausse de 20 milliards d'euros de la fiscalité, à compter du premier budget d'austérité de Hollande, n'augure pas d'efforts supplémentaires demandés aux Français. Le ministre du Budget s'y est engagé dimanche: l'austérité de gauche est toujours souriante !
La pression fiscale sera maintenue chaque année pendant 5 ans
L'enchanteur Jérôme Cahuzac a même promis la stabilité en matière d'impôts prévaudrait après 2013.
"L'effort fiscal, nous le demandons en 2013. Il n'y aura pas d'effort fiscal ensuite car le président de la République s'est engagé à la stabilité", a indiqué J. Cahuzac lors du Grand Rendez-Vous Europe 1/I-Télé/Le Parisien.




Les mines patibulaires
de Cahuzac et Moscovici
inspirent-elles confiance ?


En voilà deux qui ne feront pas regretter leur mentor, Dominique Strauss-Kakn.

Budget d'austérité: Harlem Désir ne supporte pas les critiques de l'opposition

Désir dénonce des attaques "indécentes" de la droite

Le futur patron du PS qualifie le budget d'austérité du gouvernement de "budget de courage"...


Le candidat nommé par Hollande-Ayrault à la tête du PS s'en est donc pris à l'opposition républicaine samedi, en concluant à Lézignan-Corbières (Aude) l'université de rentrée de la Fédération socialiste de l'Aude. 
Les fiers militants socialistes sont de braves militants: ils n'ont pas été appelés à élire démocratiquement leur patron mais, soumis, ils n'ont pas manifesté leur humeur, ni réclamé de respect ! 

Et leur patron n'est pas "indécent" ? "Les attaques de la droite contre le budget 2013 sont indécentes, alors que c'est la droite qui a laissé 6 milliards de dette supplémentaire aux Français", a ressassé cet ex-intérimaire de Martine Brochen-Aubry, candidate malheureuse de la primaire du parti, estimant qu'il s'agit d'un "budget de courage et de guerre contre la dette car notre souveraineté en dépend".


Harlem Désir s'est emporté dans sa réponse au secrétaire général de l'UMP 

Jean-François Copé avait déclaré vendredi que c'est "100% des Français qui vont payer des impôts supplémentaires", mais Désir riposte toujours dans le même registre, après quatre mois de pouvoir sans partage. Il continue d'assurer que "c'est 100% de mensonges pour faire oublier que c'est la droite avec sa TVA Sarkozy-Fillon qui allait ponctionner le pouvoir d'achat de 100% des Français à hauteur de 12 milliards d'euros".

"Contrairement à ce que prétend l'UMP, selon l'homme désigné par le vertueux Chef de l'Etat qui prétendait ne pas vouloir intervenir dans les nominations aux postes de responsabilités, "ce budget est un budget de justice qui répartit les efforts selon le niveau de revenus", a-t-il prétendu, malgré le profond désenchantement des intéressés qui ont dit à 56% leur méfiance à l'égard de l'exécutif.
"Le pouvoir d'achat de l'immense majorité des Français est préservé", a même  martelé Désir.
Lien Nord Eclair


Les alliés du PS manifestent à Paris contre son "budget de courage"



Contre l'"austérité permanente" en Europe et la ratification prochaine du traité budgétaire européen par le Parlement, une soixantaine d'organisations dans le sillage du Front de gauche de Jean-Luc Mélenchon appellent à manifester à Paris dimanche après-midi...

Le courage peut être mis au crédit des Français et non pas à celui du budget d'austérité du PS et des écologistes.
L'autorité du patron du PS ne sort donc grandie ni de sa nomination parisienne, ni de ses "salissants" mensonges sémantiques.

Extrême gauche avec les Rom de Marseille et Lille, contre les riverains

Nouvelle manifestation: les Rom cristallisent inquiétudes et colère
Suite à une manifestation anti-Rom à Lille

Le Parti de gauche de Mélenchon, Europe Ecologie-les Verts de Duflot et des organisations de défense des droits de l'homme ont demandé au gouvernement d'agir. Cette deuxième expression populaire intervient en effet après d'une évacuation plus tôt dans la semaine, sous la pression de riverains d'un camp de Rom à Marseille.

La nouvelle majorité poursuit le démantèlement de camps illégaux à condition qu'il soit autorisé judiciairement et malgré une vive polémique, jusqu'à la Commission européenne, sous le mandat de Nicolas Sarkozy lorsque le gouvernement d'alors avait pris des mesures de contrôle de ces clandestins. 

La manifestation de Lille


Elle a réuni samedi plusieurs centaines de personnes sous l'égide d'élus de la commune de Cysoing (4500 habitants dans l'arrondissement de Lille), dont le maire non-inscrit (élu à 24 ans en 2001 et réélu en 2008), a succédé à un socialiste. Elle visait à protester contre le projet d'implantation de 110 familles évacuées en août de la banlieue lilloise et à la publication de la proposition du préfet d’une implantation massive de Rom à Cysoing, en dépit du vote d'une motion du conseil municipal de Cysoing contre cette installation autoritaire.
VOIR et ENTENDRE les explications du maire:


En tête du cortège, le maire de Cysoing. Benjamin Dumortier : "On n'est pas là pour avoir ni des propos racistes, ni des propos contre cette population rom. Nous sommes contre le camp de Rom à Cysoing. Au contraire, on milite pour des solutions durables d'intégration et d'insertion pour les populations qui existent en France. Tout en ayant un discours ferme pour qu'il n'y ait pas de nouvelles arrivées de Rom en France, parce qu'aujourd'hui, on n'est pas capables de les assumer".
VOIR et ENTENDRE le maire de Cysoing:



Plusieurs élus de Cysoing et des alentours étaient à ses côtés pour mener la marche organisée par le collectif "Pévèle-Mélantois en colère". Des élus du Front national ont en outre été expulsés du cortège, soulignent des media.


A Marseille, la police est intervenue jeudi pour un différend entre des Rom et des habitants d'un quartier du nord de la ville. 
Elle a finalement exfiltré les Rom de ce quartier défavorisé de la sénatrice PS Samia Ghali qui s'est vue refuser l'intervention de l'armée qu'elle réclamait à Valls et Hollande, et de la député socialiste Sylvie Andrieux, condamnée pour détournements de fonds régionaux votés par M. Vauzelle, président PS de PACA) pour ces quartiers défavorisés. 
Des traces du passage des Rom ont ensuite été incendiés, selon le ministère de l'Intérieur.

Valls et Taubira avait fait un bref passage sur-médiatisé dans la cité phocéenne, histoire d'afficher la cohésion gouvernementale. S'en était suivi une valse des personnels préfectoraux. En pure perte, donc !

L'extrême gauche s'en prend à Marseille, mais occulte Lille

Le parti Europe écologie-Les Verts, membre du gouvernement, a qualifié ces actes à Marseille d'"inqualifiables et inadmissibles".
"Il n'est pas tolérable en République qu'un groupe de personnes privées, quel qu'il soit, puisse décider de ses règles et les appliquer en toute autonomie, au mépris des règles élémentaires de la justice et de notre vivre ensemble", écrit le mouvement politique radical, par communiqué.
Ces élus demandent une enquête sur "l'affaire de Marseille" et l'application d'une circulaire interministérielle du 26 août prévoyant un dispositif de concertation pour accompagner les Rom dans l'attente d'une décision judiciaire sur leurs campements.

La manifestation de Lille a également suscité quelques réactions indignées. 
A l'extrême gauche, le Parti de gauchea pris fait et cause contre les riverains. Jean-Luc Mélenchon a demandé au gouvernement l'interdiction de cette expression de la volonté populaire.
"La République ne saurait accepter de tels évènements. Un maire ne peut pas outrepasser la loi républicaine, les habitants n'ont pas le droit de manifester publiquement des opinions racistes", dit-il dans un communiqué.

Le MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples) a également protesté contre les affaires de Marseille et Lille et le fait que la police, manque selon lui à ses responsabilités.
"Le Conseil national du MRAP interpelle le gouvernement pour qu'il condamne de tels actes, et exige de lui qu'il prenne des mesures immédiates et fermes pour éviter leur renouvellement", écrit-il.

L'Union française des associations tziganes demande audience au gouvernement,  car elle se dit "en état de choc" depuis l'affaire de Marseille. La situation dans l'agglomération lilloise la laisse donc sereine... Une marche pour la dignité du monde Rom doit être organisée partout en Europe et notamment à Paris, rappelle-t-elle.

De culture et de langue distincte des "gens du voyage" français, les Rom viennent de Roumanie, de Bulgarie et de Hongrie, où ils sont pourchassés. Des organisations de défense des droits de l'homme accusent ces pays membres de l'Union européenne de discrimination envers cette minorité.
On estime entre 15.000 et 20.000 le nombre de ces nomades illégaux vivant en France. Environ 3.000 Rom vivraient dans les Bouches-du-Rhône, dont la moitié à Marseille.

samedi 29 septembre 2012

Immigration: fin des garde-à-vue pour les clandestins

Manuel Valls définit la rétention des clandestins
Depuis 1938être sans papiers est considéré en France comme un délit pénal (article L. 621-1 du Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile). La loi française prévoit pour ce délit une peine d'un an de prison, une amende de 3.750 euros et jusqu'à trois ans d'interdiction de territoire. 

Deux arrêts (El Dridi et Achugbabian) rendus par la CJUE (Cour de justice de l'Union européenne) en 2011 ont établi qu'on ne peut pas emprisonner quelqu'un au seul motif qu'il est sans-papiers, même si cette personne n'a pas respecté son obligation de quitter le territoire. La CJUE estimait alors que c'était contraire à la directive européenne "retour" de 2008.
Si l'emprisonnement n'est plus encouru, la garde à vue n'est plus possible, précise la vice-présidente de l'Union syndicale des magistrats (USM) Virginie Valton, "car en droit français la garde à vue n'est possible que si une peine d'emprisonnement est encourue."

Contournement

Pour contourner l'interdiction de garde à vue des étrangers au seul motif de leur situation irrégulière, le ministre de l'Intérieur annonça en juin un projet de loi permettant de les retenir jusqu'à 16 heures. 
Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, voulait donner du corps à sa politique de fermeté face à l'immigration clandestine. En juin dernier, le projet de loi devait autoriser une rétention de moyenne durée pour les étrangers contrôlés en situation irrégulière sur le territoire.

Rétention plutôt que garde à vue
Ce projet de loi Valls permettait de retenir jusqu'à 16 heures les sans-papiers, un dispositif destiné à remplacer leur garde à vue désormais illégale, une décision de la Cour de cassation qui provoque de vives réactions de syndicats de policiers.

Au final et à l'avenir, les sans-papiers pourront être emmenés au commissariat, pour que puissent être menées la vérification de leur identité et une éventuelle procédure d'expulsion, mais ils ne pourront pas y demeurer plus de quatre heures.


Vers une dépénalisation du séjour irrégulier

Alignement sur l'Europe

Ce dispositif de rétention, essentiel à l'efficacité de la politique d'éloignement des clandestins, était très attendu par les policiers et les gendarmes, qui s'estiment juridiquement désarmés depuis l'arrêt de la Cour de cassation rendu le 5 juillet dernier. Pour se conformer à la jurisprudence européenne, la haute juridiction avait en effet déclaré illégale la garde à vue des étrangers (vingt-quatre heures renouvelables une fois) au seul motif qu'ils étaient en situation irrégulière.

Projet Guéant de rétention allongée repris par Valls

Sur 100.000 procédures pour séjour irrégulier, pas moins de 60.000 personnes seraient concernées chaque année par une telle mesure. Or, sous le précédent gouvernement, Claude Guéant avait laissé dans ses cartons un projet de rétention allongée. 

Manuel Valls le met en forme et se justifie. "La question qui se pose est de savoir si cette mesure passera le filtre du contrôle de légalité", estime un juriste à Beauvau. Car la haute magistrature est sourcilleuse lorsqu'il s'agit de faire respecter l'équilibre entre les besoins légitimes de sécurité et le respect dû aux libertés fondamentales.


Le cas du travail en France des étudiants étrangers 
Quant à eux, les travailleurs étrangers diplômés sont les bienvenus
Un an jour pour jour après sa publication, la circulaire Guéant du 31 mai 2011, qui restreignait la possibilité pour les étudiants étrangers diplômés de travailler en France, a été abrogée jeudi par le gouvernement.
Une nouvelle circulaire est en cours d'élaboration, afin de permettre aux étudiants étrangers de "ne plus être dans cette insécurité à quelques mois de la rentrée universitaire", avait précisé dans la matinée le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, ajoutant: "C'est une chance pour eux et c'est aussi une chance pour notre pays."

Une autre circulaire Guéant du 12 janvier 2012 invitait les préfets à faire en sorte que "la maîtrise de l'immigration professionnelle ne se fasse pas au détriment de l'attractivité du système d'enseignement supérieur". Elle explicite la loi de 2006 sur l'immigration et l'intégration, plutôt que de laisser cela à la seule appréciation, forcément arbitraire, des préfets. De son côté, le Collectif du 31 mai demande une révision de cette loi de 2006. À ce jour, l'association dit avoir recensé 1500 dossiers de refus de changement de statut. Des employeurs ont donc dû renoncer à donner la préférence d'embauche à certains de ces étudiants et plusieurs se sont retrouvés en situation irrégulière. De là à penser que les clandestins seraient des hommes et des femmes bardés de diplômes...

Grenoble: deux jeunes gens tués par une bande

Valls et Taubira se transporteront-ils  à Grenoble en grande  pompe, comme à Marseille ?

Destot, le maire PS de Grenoble
et le préfet, en 2010

Deux jeunes sans histoires ont été tués vendredi soir par un groupe 

Le gang  a "fondu" sur eux à la Villeneuve, un quartier sensible de la banlieue de Grenoble, à la suite d'"une bagarre d'une grande banalité", a décrit samedi le procureur de la République à Grenoble, un  brin blasé.
Vers 21h00, les deux victimes, âgées de 21 ans, étaient dans un parc de la Villeneuve, à Echirolles, lorsqu'une bande d'une quinzaine de personnes, à pied et à scooter, muni de couteaux, de manches de pioche, de marteaux et de battes de base-ball, s'est abattu sur eux, a précisé le procureur de la République, Jean-Yves Coquillat.

Les agresseurs, comme Hollande, n'aiment pas les riches ?
La première victime, dont la mère est pédiatre, est étudiante en master à Aix-en-Provence. Elle est décédée vendredi soir à l'arrivée des secours, après avoir reçu plusieurs coups de couteau, dont l'un mortel au thorax.
Le second jeune homme, dont le pronostic vital était engagé lors de son transfert au centre hospitalier de Grenoble, est décédé samedi matin."Nous n'avons pas affaire à des délinquants. On n'est pas du tout dans le cadre de l'appropriation du territoire ou du trafic de stupéfiants", a assuré M. Coquillat, alors que les victimes, amis d'enfance, étaient inconnues des services de police. "On n'est pas du tout dans le contexte qu'on voit parfois de règlement de comptes, de gangs", a-t-il nié.

L'historique des faits
Banal, fortuit et non prémédité ? 
Tout aurait débuté par une première dispute vendredi vers 17h00 entre le petit frère de 16 ans d'une des victimes et un camarade, à la sortie du lycée. Un "mauvais regard" aurait suffi à provoquer une altercation entre les deux jeunes, à laquelle le grand frère de l'un d'eux se serait mêlé.
Puis, vers 20h00, de manière" fortuite", deux groupes d'une quinzaine de personnes, composés des frères des adolescents qui s'étaient disputés précédemment, se sont affrontés dans la rue, mais les policiers sur place n'avaient constaté aucune victime.
VOIR et ENTENDRE le compte-rendu de BFMTV qui chiffre à une trentaine le nombre de meurtres en région grenobloise en trois ans:



"On n'est pas du tout dans le cadre de l'appropriation du territoire" ?
Selon des voisins, les assaillants seraient des jeunes habitant un autre secteur du quartier, situé sur Grenoble et séparé d'Echirolles par un centre commercial.
Le camarade aurait alors dû présenter ses excuses au petit frère de la victime, ce qui aurait conduit à une troisième rixe, une "expédition punitive destinée à laver cet affront".

Des douilles d'une arme à feu non létale, provenant d'un pistolet à grenaille
 ont également été retrouvées dans le parc, entouré d'immeubles.
Des traces de sang, des gants médicaux et des emballages de matériel médical gisaient samedi matin sur les lieux de l'agression, encore parsemés de tessons de bouteille.

La Villeneuve à Grenoble, zone de non-droit
VOIR et ENTENDRE ce reportage d'octobre 2010 sur France 3 qui évoque les violences urbaines liées au braquage du casino d'Uriage par Karim Boudouda, voyou de 27 ans, condamné trois fois en Assises et tué dans sa fuite:



Reportage Grenoble Villeneuve Ultraviolence... par CLK38

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L'intense empathie de Valls
Par communiqué, le ministre de l'Intérieur a témoigné de son "intense émotion". Sans prendre parti pour les malheureuses victimes. Il a demandé au préfet et au directeur départemental de la sécurité publique "de mettre tous les moyens nécessaires à la disposition de l'enquête conduite sous l'autorité du procureur de la République, afin que les auteurs de ces actes barbares soient rapidement arrêtés".
Le dispositif policier de présence sur le terrain est également "immédiatement renforcé pour les prochains jours", a annoncé le ministre, qui ne semble donc pas accréditer la thèse de la fortuité du procureur.
Une personne, considérée comme un témoin privilégié, a été entendue samedi à l'hôtel de police de Grenoble avant d'être relâchée. Aucune autre interpellation n'a eu lieu.
"Les langues vont se délier. Nous allons entendre des témoins, ce qui devrait nous permettre d'en savoir plus sur ce qui s'est passé", a ajouté un responsable de la police.
Un cordon de sécurité avait dû être installé vendredi soir aux urgences de l'hôpital après l'arrivée des familles des victimes et de leurs amis, très remontés, excusez-les du peu !, a précisé la même source, qui souligne toutefois "l'extrême dignité" dont font preuve les familles.