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samedi 7 juillet 2012

Le NPA se vide et s'en prend aux communistes

Besancenot critique le positionnement "ambigu" du FG qui aspire ses militants
Besancenot (NPA) a minimisé les nouveaux départs de cadres du NPA vers le FG qui doivent être actés ce week-end.

Une conférence nationale des trotskistes du Nouveau parti anticapitaliste se tient samedi et dimanche à huis clos à Nanterre, au cours de laquelle doit être officialisé le départ du parti du courant "Gauche anticapitaliste" (GA), mené notamment par Pierre-François Grond, ex-bras gauche d'Olivier Besancenot.

Interrogé sur Europe 1, le médiatique facteur, ex-candidat NPA aux présidentielles de 2002 et 2007, a assuré que ces départs ne compromettent pas l'avenir de sa formation, considérant simplement que "c'est le dénouement d'une crise qui nous travaillait depuis des mois, avec le départ déjà annoncé d'une partie de notre organisation au Front de gauche", a déclaré le Che Besancenot.
"On est dans des basses eaux, on l'assume. On est en difficulté, on l'assume aussi. Mais on est là, toujours et bien là, y compris du point de vue des mobilisations", a-t-il encore ajouté, comme on lui demandait s'il y avait une place pour le NPA au côté du Front de Gauche de Jean-Luc Mélenchon.

Le NPA a aussi critiqué le discours "ambigu" du Front du Gauche (PG-PCF)
Il a comparé samedi son positionnement à un "ni-ni", ni participation au gouvernement, ni opposition. 

A la différence du FG, "nous, on est dans l'opposition, à la gauche du gouvernement, et on l'assume", a-t-il asséné. "Aujourd'hui la direction du Front de gauche tient un discours un peu plus ambigu (...) On nous explique que c'est un peu le 'ni-ni, on n'est ni au gouvernement, ni dans l'opposition'. Et pour nous, ça n'est pas le bon positionnement pour préparer les ripostes de demain".

Ciblant le FG, mais aussi les autres trotskistes de Lutte Ouvrière, Olivier Besancenot a renouvelé son appel aux formations de la gauche de la gauche à former un front unitaire "qui lutte concrètement contre l'austérité" et contre le Pacte européen de stabilité budgétaire.

A propos de la conférence sociale qui se tient lundi et mardi, réunissant les partenaires sociaux et le gouvernement, il a lancé : "Je crois que ce sommet social ne sera pas difficile à grimper pour le Medef, vu ce qui est annoncé. Le coup de pouce pour le SMIC, personne n'y croit !"



2 commentaires:

  1. Laissez-les bien se " bouffer " entre eux, pendant ce temps, ils ne nous emmm......pas.

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  2. BIEN DIT DANIEL, on a assez à cogiter, à faire des cauchemars avec ceux qui croient gouverner et vont finir par nous traumatiser avec leurs décisions sans queue ni tête mais qui démolissent ce à quoi nous tenions et de plus ne pensent qu'à vider nos poches.
    Pauvres de nous, si nous pouvions le destituer comme c'est en cours, il me semble en Roumanie (!) mais là c'est un doux rêve.

    J'ai lu : " I have a dream ..." , quelque part sur ce blog.....

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