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vendredi 23 mars 2012

Pour le tueur du djihad, une enseignante tente d'imposer une minute de silence

Les abus de pouvoir de profs mettent en question l'autonomie des établissements


A quels idéologues extrémistes nos enfants sont-ils sacrifiés ?


Une enseignante militante demande une minute de silence pour le tueur
Ce matin, cette fonctionnaire de l'Etat, soumise au devoir de réserve, a voulu abuser de sa position d'autorité pour demander à ses élèves d’observer une minute de silence à la mémoire du terroriste Mohamed Merah, tueur de sept personnes, dont des enfants.
Encore les lycéens ont-ils échappé à une 'marche blanche' pour Mohamed...

Les élèves ont plus de dignité que certains de leurs professeurs

Une partie des élèves de terminale d'un lycée de Rouen, ville socialiste , a quitté la salle de classe juste après le début du cours d’anglais à huit heures. Des élèves mécontents de la demande de leur professeure. Elle a réclamé une minute de silence pour Mohamed Merah ajoutant par ailleurs que le lien entre le jeune homme tué hier dans un assaut du RAID et Al-Qaïda avait été "inventé par les media et Sarko".

16 des 20 élèves (effectifs raisonnables...) de terminale TS2 ont quitté la classe en signe de protestation.

Les délégués de cette classe ont ensuite écrit une lettre au chef de l'établissement pour relater les faits, courrier qu'a publié le site internet de journal Paris-Normandie. L'enseignante " a clairement dit que Mohamed Merah était une victime, que le lien avec Al-Qaïda avait été inventé par les médias et "Sarko". Elle a ajouté qu'il serait possible de faire une minute de silence pour cette "victime" ", ont-il écrit dans ce courrier.

Le lycée est gros établissement de 1.500 élèves, situé près de quartiers sensibles sur les hauteurs de la ville socialiste.



Une minute de silence "condamnée sans réserve" par le ministre de l’Éducation nationale

Luc Chatel, le ministre de l’Education nationale a demandé ce matin au recteur de Rouen de suspendre cette professeure d’anglais d’un lycée de la ville.


Une faute grave de discernement d'une pédagogue dans un contexte d'amalgames permanents

Cette semaine, après la mort de trois élèves et d’un enseignant devant le collège Ozar Hatorah de Toulouse, une minute de silence avait été respectée dans tous les établissements scolaires. Mohamed Merah, l’auteur présumé de cette tuerie et de l’assassinat de trois militaires la semaine dernière a été tué hier lors d’un assaut du RAID après plus de 30 heures de siège.

Dans un communiqué, le ministre a dénoncé un "comportement inqualifiable".
Luc Chatel a demandé au recteur de Rouen de "suspendre immédiatement" l’enseignante. Il a également réclamé une procédure disciplinaire à l’encontre de la professeur d’anglais. "Cet acte isolé ne saurait occulter la dignité dont a fait preuve l’institution scolaire tout au long de la semaine", a précisé le ministre.


Le SGEN-CFDT, syndicat d'enseignants socialistes, se moque des Français
Comme à chaque fois dans les cas de manquement, il déclare le professeur perturbé.
Selon le secrétaire SGEN-CFDT de Haute-Normandie, Pascal Bossuyt, elle était "suivie pyschologiquement" et il ne s'agirait pas "d'un acte politique qui engagerait le syndicat en même temps que son adhérente." Elle a eu une phrase malheureuse dans un contexte particulier et elle a immédiatement regretté ce qu'elle avait dit ", a-t-il assuré, précisant que l'enseignante a " une cinquantaine d'années ".

Omerta du milieu
Ces imprécisions sont ridicules, car on sait qu'elle a 56 ans dont 32 dans l'Education nationale et qu'elle enseigne dans l'établissement depuis 2007.Pour l'heure, en revanche on ignore encore l'identité de l'agresseur (des consciences) est tenue secrète.

Mais alors ce syndicat d'enseignants aurait-il manqué de vigilance et de réactivité dans le soutien de sa consoeur dont il connaissait l'état de fragilité ou tente-t-il de la protéger en la faisant passer pour irresponsable?

Dans l'une et l'autre hypothèse, la communauté scolaire serait défaillante
Elle exposerait en effet les jeunes qui leur sont confiés à des risques majeurs, sans que la question des effectifs puisse être résonnablement invoquée. Mais il est vrai que les Mélenchon, Hollande, Bayrou et Joly ne se sont pas encore distingués aujourd'hui sur le sujet par leurs accusations du système.

Le SNES-FSU, bien que syndicat dominant, ne s'est pas exprimé
Prompt à polémiquer, manifester et bloquer les établissements scolaires, le syndicat gauchiste n'assume pas son idéologie pro-palestinienne.
La FCPE, soumise à la FSU, attend de recevoir les ordres...

La FIDL et l'UNL, organisations lycéennes, n'ont donc rien à dire?

La nébuleuse socialo-communiste tarde beaucoup à hurler son indignation, un exercice dont elle a pourtant une grande pratique.

3 commentaires:

  1. Ha elle est perturbée.........et malgré cela elle enseigne ou elle conditionne les futurs electeurs qui connaitront la couleur du bulletin de vote à mettre dans l'urne?

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  2. Cela redonne le moral de voir que 80% des élèves de cette classe ont eu un réflexe sain. Bravo, jeunes gens!

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  3. Je suis admirative de la réaction des élèves qui ont refusé de se faire endoctriner. Ils ont fait preuve de jugement et de courage

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