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mercredi 21 mars 2012

Le tueur de Toulouse et Montauban est un terroriste islamiste déjà arrêté en Afghanistan

Un pur produit de l'école laïque, pas de l'islam, selon ses amis

Le coupable présumé des tueries des 11, 15 et 19 mars derniers à Toulouse et Montauban est un jeune djihadiste français nommé Mohamed.
Aujourd'hui cerné par le Raid, l'assassin d’origine algérienne est retranché dans son appartement. Des échanges de coups de feu ont eu lieu entre le suspect et les policiers qui ont entamé des négociations, depuis suspendues. L'immeuble a été évacué.


Un combattant de Mahomet


Mohamed Merah, qui se dit « moudjahidine » et membre d’Al Qaïda, explique ses différents assassinats par un désir de vengeance. Il affirme " avoir voulu venger les enfants palestiniens et s’en prendre à l’armée française ".
Mohamed Merah est suspecté d’avoir tué un parachutiste le 11 mars, celui qui lui a vendu le scooter T-Max dont il s’est servi pour commettre ses crimes. Le 15 mars, le tueur présumé s’en prendra à deux autres soldats à Montauban. Les trois militaires, assassinés à Montauban, appartenaient au 17e Régiment du génie parachutiste (RGP) qui intervient en Afghanistan. Trois jours plus tard, ce lundi, le suspect ôtera la vie à un enseignant de 30 ans et ses deux enfants de 6 et 3 ans, ainsi qu’à une fillette âgée de huit ans au collège-lycée juif d’Ozar Hatorah, à Toulouse.





Dans un communiqué, le Premier ministre palestinien Salam Fayyad, a cependant indiqué qu’ " il est temps que ces criminels arrêtent de revendiquer leurs actes terroristes au nom de la Palestine et de prétendre défendre la cause de ses enfants, qui ne demandent qu’une vie décente, pour eux-mêmes et tous les enfants du monde ".




Le suspect des fusillades de Toulouse et Montauban, avait été arrêté en 2007 en Afghanistan après avoir posé des bombes dans la région de Kandahar mais s'était évadé quelques mois plus tard, a déclaré mercredi le directeur des prisons de cette ville du Sud afghan. Ses bombes ont-elles déjà fait des victimes, militaires et enfants ?

Arrêté en décembre 2007 et condamné à trois ans de prison, il s'était enfui à la faveur d'une intervention commando menée en juin 2008 par des taliban qui avait permis l'évasion d'un millier de détenus, a précisé Ghulam Faruq. Il n'avait pas 20 ans. Etait-il majeur, lorsqu'il quitta la France ?


VOIR et ENTENDRE cet extrait d'un reportage de l'émission "Les mercredis l'information" du 30/09/1981, intitulé "Les fous d'Allah", à l'époque de l'occupation de l'Afghanistan par l'Union soviétique,
l'un dans le nord du pays et l'autre dans le sud, à la rencontre des rebelles à l'occupation soviétique.

VOIR et ENTENDRE








Un fanatique est un déséquilibré, mais est-il pour autant irresponsable ?

Ses amis du quartier des Izards font passer Mohamed Merah pour un déséquilibré

Ce serait un "garçon" un peu fragile psychologiquement, assurent-ils bien qu'ils ne l'aient plus vu depuis six ou huit mois. "Il a un pet' au casque", assure l'un d'entre eux. Un jour le crâne rasé, le lendemain une barbe... Ses amis pensent qu'il a été converti par des personnes extérieures à la cité, qui prônent un islam radical. Pour eux, le frère de Mohamed Merah, Abdelkader, avait davantage le profil.

Scolarisé en France et formé par des enseignants de la FSU, syndicat majoritaire, "Mohamed est un pur produit de la France, pas un produit de l'islam, il ne parlait pas de religion!", affirme l'un d'eux.


Fils d'un père polygame et d'une mère bénéficiaire de l'allocation de parent isolé

Ses parents divorcés, Mohamed a été élevé par sa mère qui, racontent encore les jeunes gens, n'avait aucune autorité sur lui.

"La dernière fois que j'ai plaidé pour lui, c'était un vol à l'arrachée, raconte dans un premier temps Christian Etelin, son avocat, sur BFM. J'étais surtout en contact avec une de ses soeurs qui était désespérée, comme sa mère d'ailleurs, de voir qu'il n'était pas possible d'avoir d'emprise sur lui. C'était un garçon qui laissait l'impression d'être poli et courtois: 'un jeune homme très doux, au visage d'archange' "... "Il n'a jamais été dans des délinquances de violence ! Je le connais depuis 2004-2005. Je voudrais bien avoir un dialogue avec lui pour savoir ce qui s'est passé. C'est en rupture totale avec ce qu'on pouvait deviner de lui ! J'aimerais avoir un dialogue avec lui," prétend-il.

Mais le cher Maître déclare ensuite qu'il connaît le suspect numéro un depuis qu’il a "quinze ou seize ans" : " Je l’ai défendu de multiples fois au tribunal des enfants, pour des vols, de la violence, de la délinquance typique des quartiers". Et aussi, "le 24 février dernier, il avait été condamné à un mois de prison ferme pour conduite sans permis, selon son défenseur, Christian Etelin." Le tribunal l’a condamné à un mois de prison ferme. Il devait se rendre chez le juge d’application des peines début avril pour connaître les modalités d’aménagement de celle-ci."Il n’était absolument pas barbu quand je l’ai vu; c’était le même homme que je connaissais, assure l’avocat. Il m’a juste appris qu’il n’avait plus de travail [il n'y a pas d'embauche dans la carrosserie ?] et touchait le RSA. Nous n’avons pas parlé de son engagement politique. Je lui ai juste dit de se tenir à carreau car revenant d’Afghanistan, il devait être surveillé", rapporte Le Nouvel Observateur.

Les policiers ont décidé de faire sauter le véhicule du coupable présumé, qui contenait des explosifs, sans doute financés par le RSA. C'est Mohamed Merah qui a "lui-même dit aux négociatieurs qu'il avait une voiture Mégane (!) à proximité [de l'immeuble] avec des armes entreposées", et "en effet des armes ont été aperçues dans ce véhicule", a indiqué Claude Guéant.

1 commentaire:

  1. comme d'hab, c'est le terroriste qui est à plaindre, pôvre victime de notre société ...........

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