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lundi 3 octobre 2011

Agression du Chef de l'Etat: l'agresseur est suspendu trois mois

La sanction à deux ans, dont 18 mois avec sursis, a été réduite...



Sarkozy "brusqué" par un homme,
selon Le Monde



Il est loin le temps des crimes de lèse-majesté

"Un employé territorial avait saisi le chef de l'Etat par le col"
: il est suspendu de ses fonctions, non pas pour deux ans, dont 18 mois avec sursis, mais à un an de suspension, dont trois ferme, a décidé vendredi le Conseil de discipline de la fonction publique territoriale.

Le député-maire (Nouveau Centre) Jean Dionis du Séjour a allégé cette sanction.
"En tenant compte du parcours d'Hermann Fuster, de la satisfaction exprimée par l'équipe pédagogique' et après avoir 'entendu un certain nombre de témoignages personnels, (...) je prends la responsabilité de diminuer de moitié la sanction proposée par le conseil de discipline", s'est expliqué par communiqué le successeur, en 2008, du socialiste Alain Veyret à la mairie qui avait embauché ce démocrate.

La presse diffuse la version des faits, selon l'agresseur

" Avec mon look rock et mes cheveux longs, je n'avais pas vraiment la tête d'un militant UMP local ", raconte-t-il à la Dépêche du Midi de Jean-Michel Baylet, candidat à la primaire du PS, ajoutant qu'il a demandé à une personne qui se trouvait devant lui : " Excusez-moi, je voudrais juste lui mettre mon poing dans la gueule. La personne a compris qu'il s'agissait d'une blague et a laissé passer " l'énergumène, narre celui-ci…

C'est la faute de la victime
Aujourd'hui, Hermann Fuster se défend d'avoir voulu agresser Nicolas Sarkozy : " J'ai d'abord tenté de lui serrer la main. Il est passé devant moi sans la serrer. Du coup, j'ai voulu lui taper sur l'épaule, toujours avec cette idée d'attirer son attention. Mais, au moment où ma main a touché son costume, les gardes postés derrière moi m'ont attrappé et projeté en arrière. Comme toute personne qui bascule en arrière, j'ai tenté de m'accrocher à quelque chose pour éviter de tomber. J'ai donc saisi l'épaulette de Sarkozy en l'entraînant dans ma chute. "

Mais la scène a été filmée, contredisant l'agresseur.
VOIR et ENTENDRE la réalité de la scène :


La presse locale prend fait et cause pour l'agresseur et ses lecteurs pour des billes

Le monde médiatique ne serait-il pas un peu partisan ?
Depuis, "Hermann Fuster ne souhaite plus qu'une chose, retrouver l'anonymat d'avant et son boulot qu'il 'adore' [sic].

Bien que syndiqué à la CGT, il ne veut pas devenir un porte-drapeau de l'antisarkozysme.
"S'il rencontre Nicolas Sarkozy, 'Je lui présenterai mes excuses', promet désormais cet Agenais qui, lui, s'est fait empoigner par le monde médiatique." (sic)
Que serait-il advenu si le Président de la République lui avait dit: " Ne m'touche pas; tu vas me salir " ?

La gauche justifie la réduction de peine et la violence
Pour l'avocat de Hermann Fuster, Me Laurent Bruneau, également avocat de l'opposition municipale dans l'affaire Antoine Fine, cette décision est 'un soulagement' pour son client qui 'est satisfait d'être réintégré à l'issue de sa mise à pied dans ses fonctions au conservatoire de musique. C'est une satisfaction car la proposition du conseil de discipline était déséquilibrée et excessive. Elle a été ramenée à de plus justes proportions.'

La secrétaire CGT des territoriaux de la ville d'Agen, Carole Dubois, qui a accompagné Hermann Fuster lors de son entrevue avec le maire, a souligné qu' '" Hermann a des regrets et a mesuré la gravité de son geste.
Le maire a pris en compte les différents témoignages de soutien qu'il a reçus. Hermann est heureux de pouvoir réintégrer son poste car il avait trouvé du réconfort auprès de ses collègues. Pour lui, c'est une victoire car ce travail, c'est sa vie."

La gauche travaille à la destruction de l'esprit civique

Il suffit de lire certains sites:
" En le secouant comme un cocotier, Hermann Fuster aurait "symboliquement" [ -physiquement aussi ? - ] "rendu la monnaie de sa pièce à Sarkozy"
, estime un site internet. "Après 2012, peut-être y aura-t-il une rue Hermann Fuster à Agen. Un groupe Facebook consacré à cette noble cause existe déjà."

Les enfants en contact avec cet homme sont-ils en sécurité ?
Ce même site raconte une fable en ces termes: "Employé municipal à Agen, Hermann Fuster n'exprimait pas d'opinions politiques. Il assurait l’accueil des enfants du Conservatoire de musique et de danse de sa ville avant de croiser la route du président des riches. Celui du bouclier fiscal et du Fouquet's, des affaires Tapie, Karachi, Jean Sarkozy, Bettencourt et autres joyeusetés pognonesques."

Incitation à la violence "citoyenne"
Le mot "citoyen" est véritablement vidé de son sens républicain.

"L'espace d'un instant, l'Alsacien Hermann Fuster est devenu le révélateur de " l'amour fou " - c'est bien le mot - qui unit Nicolas Sarkozy à ses " chers compatriotes ", ironise-t-il. "Curieuse rencontre que celle d'un anonyme en colère venant corriger le malotru du salon de l'agriculture qui traitait les Français de pauvre cons. Tôt ou tard, tout se paye", commentet-il, omettant le contexte de l'agression verbale: "Touche-moi pas: tu m'salis", qui appelait d'une part une correction de la langue et d'autre part un langage adapté, le malotru n'étant pas celui qu'on dit.

Il n'est pas anodin que le site Internet d'extrême gauche cité plus haut ait glissé une contre-vérité , affirmant que le cégétiste " n'exprimait pas d'opinions politiques."

A la mi-juillet, La Dépêche du Midi précisait en effet qu'entre l'agression et la décision du maire, Franck Pucciarelli, de l'Observatoire international pour la paix en Libye, cherchait à entrer en contact avec Hermann Fuster invité par les comités populaires, à l'initiative de l'Observatoire. A la barre du tribunal correctionnel, Fuster avait en effet expliqué son geste par l'envie d'évoquer avec Sarkozy l'engagement de l'armée français chez Kadhafi " mais ce n'est pas Kadhafi qui l'invite " tient à préciser Franck Pucciarelli, pour éviter tout amalgame !...

Près de deux semaines après son geste, Furster continuait donc de faire parler de lui. Via par exemple son comité de soutien sur Facebook, avec aussi une pétition lancée sur le net en faveur de l'attribution de son nom à une rue !
La gauche "salit" la fonction du Chef de l'Etat et tourne la République en dérision. La presse, tel Le Monde, ne porte aucun jugement de valeur qui l'honorerait un court instant, en insufflant un peu d'air frais au milieu de ses interprétations et rumeurs malsaines.

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