POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

vendredi 22 juillet 2011

DSK aurait imposé le silence à Tristane Banon et son entourage

Philippe Vandel se souvient enfin

Le journaliste évoque les confidences de Tristane Banon


Cette dernière avait raconté son agression en 2003 au journaliste de France Info alors qu'à l'époque il travaillait à VSD. Son témoignage intervient alors qu'on apprend qu'il sera entendu fin août par la police dans l'enquête ouverte après la plainte déposée contre DSK par Tristane Banon.


Il est au nombre de ceux qui savaient de première main.Il avait recueilli les révélations de la plaignante qui lui a confié que Dominique Strauss-Kahn lui avait fait subir "une agression deux ou trois semaines avant". Pour preuve, elle lui aurait montré sur son portable des messages qu'elle a visiblement reçus de ce dernier. "Je la revois en train de me montrer les SMS. Oui, je suis quasiment sûr qu'elle me les a montrés", a déclaré le journaliste, qui travaillait à VSD à l'époque. Vandel se protège et ce " quasiment " lui permettra de se rétracter en cas de menaces à son encontre comme aux autres.

Philippe Vandel se souvient également "des détails"

"Elle m'a dit qu'il lui avait arraché son soutif".

Elle a ensuite décrit le lieu de rendez-vous en ces termes: "ni un appartement ni un bureau, un endroit ni habité ni inhabité". Mais là encore préoccupé par les intimidations qu'il s'attend à recevoir dans un proche avenir, le journaliste précise que la jeune femme était encore "secouée" au moment où elle les lui aurait livrés.

La victime a en outre précisé à Thierry Ardisson qu'elle avait dû se débattre au sol pour échapper de peu à son viol annoncé. On peut comprendre que Tristane Banon ait donc pu être encore très " éprouvée " en effet " deux ou trois semaines " plus tard.

Quelle était la tonalité de l'entretien ?

"Entre le ton de la confidence et l'espoir que je fasse un article après", se souvient le journaliste. Après avoir relaté les faits, "elle m'a demandé 'Est-ce que vous faites le sujet ?' ".

Mais après avoir contacté son directeur de publication qui avait accepté de publier l'histoire si une plainte était déposée, Philippe Vandel avait reçu un nouvel appel de Tristane Banon faisant "machine arrière".


Elle avait expliqué pourquoi elle était finalement empêchée de porter plainte.

"Elle m'a dit 'Les pressions sont telles sur moi ou mon entourage... C'est trop dur, il y a trop de coups à prendre, c'est trop difficile' ", raconte le journaliste.

Le journaliste évoque la peur qu'inspire DSK aux media

Ph. Vandel se souvient en particulier que son interlocutrice avait mentionné des pressions "sur quatre leviers : sur elle, sur son éditrice, sur sa maman et sur son avocate
". Elle aurait alors évoqué " un coup de fil à l'éditrice de proches de DSK ". L'enquête s'intéressera-t-elle à ces complices-là ?

L'omerta de la presse impertinente souligne sa lâcheté

" J'avais la sensation que personne n'osait faire le sujet (...) Peut-être a-t-elle appelé d'autres journaux auprès de qui elle a obtenu une fin de non recevoir et qu'elle s'est tournée vers moi ?", a encore ajouté Philippe Vandel.

Tentative de décrédibilisation de la plaignante

Des amis vertueux de gauche qui ne lui veulent que du bien, ont déjà insinué que la plaignante serait, selon eux, une déséquilibrée.

Plusieurs proches de Tristane Banon ont en outre été entendus récemment.
Hollande s'en lave les mains
L'ex-premier secrétaire du PS en fonction à l'époque et candidat actuel de la primaire socialiste, François Hollande, aurait été informé de l'affaire sans qu'il lève le petit doigt pour autant.

Mieux il a fait pression sur la police judiciaire pour être entendu en urgence.

A la sortie de son audition, il a estimé qu'il n'a rien à voir dans les abus sexuels subis par la jeune femme.

Le candidat de la primaire a enfin menacé du tribunal quiconque l'importunerait pour si peu. La presse soumise a ainsi reçu le message de passer l'inaction de l'ex-premier secrétaire sous silence. Cela s'appelle du chantage.
Lien PaSiDupes

La recherche d'une faille dans les accusations de Tristane Banon contre DSK se poursuit.

A noter d'ailleurs que la victime présumée n'est pas pour la presse une 'plaignante', mais une 'accusatrice'.
Autant dire une 'dénonciatrice' !

1 commentaire:

  1. "noter d'ailleurs que la victime présumée n'est pas pour la presse une 'plaignante', mais une 'accusatrice'.
    Autant dire une 'dénonciatrice' ! "

    C'est exactement cela. Il suffit d'écouter chaque personne à la sortie du bureau du juge, le discours est identique.

    Tristane banon est un instrument politique entre les mains de l'ump et NS tire les ficelles afin de polluer la campagne présidentielle des champions toutes catégories du PS!......

    Hé bien dites moi, qu'a dit et fait le ps à l'encontre de NS et son équipe pendant la campagne et cela n'a cessé ensuite......

    l'affaire ou plutôt les affaires qui mettent plutôt plus que moins en avant les magouilles et mic mac du ps dont leur grand homme a été un maître ne leurs font pas fermer leur bec et baisser un peu la tête. Au contraire tout est reduit au coup monté, au complot, à la manipulation alors que ce sont eux les champions de ces pratiques.
    Craindraient ils des fléches empoisonnées envoyées depuis tribeca par la banque dsk?....

    NS n'a pas fait tout bien, il y a des sujets ou il a été plutôt laxiste et a malheureusement pratiqué l'ouverture.....Mais qu'aucun de la bande des trois ne prennent le pouvoir. Quand j'entends aubry et royal s'exprimer sur la Gréce......elles me font peur et pas seulement à moi.

    Lisa

    RépondreSupprimer

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):