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mardi 26 avril 2011

Les Verts (EEVL) taclent le PS sur sa politique nucléaire

Le PS n'a jamais trouvé la sortie du nucléaire


La gauche n'est-elle qu'une allumeuse ?


Toute ressemblance avec la maire de Lille
ou l'amère du marais poitevin
ne serait que pure coïncidence,
indépendante de notre volonté.




Des promesses non tenues vieilles de 30 ans


Le dimanche 3 avril 2011, le Parti Socialiste ressortait une promesse vieille de 30 ans et qu'il n’a pas tenue sur les 14 ans de deux présidences (1981-1995) et près de 5 années Jospin. En effet, lors du débat d’entre deux-tours des élections présidentielles de 1981, François Mitterand s’engageait déjà à ne pas mettre "tous les oeufs dans le même panier". Il indiquait ainsi sa volonté de diversifier les sources de production d’énergie, envisageant des énergies non renouvelables, de faire des économies d’énergie, sans mention des retombées fiscales, et de ne pas tout miser sur le nucléaire pour ce qui est de la production d’électricité.

VOIR et ENTENDRE la partie du débat VGE-Mitterrand consacrée au choix nucléaire lors de la campagne présidentielle 1981. A noter le ton paternaliste de l'arrogant candidat Mitterrand face au président sortant, Valérie Giscard d'Estaing.

Effet d'annonce: le référendum socialiste

La trente-huitième des 101 propositions de François Mitterrand en 1981 promettait : « L’approvisionnement énergétique du pays sera diversifié. Le programme nucléaire sera limité aux centrales en cours de construction, en attendant que le pays, réellement informé, puisse se prononcer par référendum. Les crédits en faveur des énergies nouvelles ou des techniques nouvelles d’exploitation des énergies traditionnelles (charbon) seront très considérablement augmentés. »

Mais lorsqu'en mars dernier Daniel Cohn-Bendit (Europe Ecologie) émis la proposition toxique d'un référendum sur le nucléaire, on assista à des émissions radioactives dans les centrales politiques.
Florilège :
"Nous ne sommes pas favorables aujourd'hui à un abandon du nucléaire, nous ne pouvons pas nous engager à une fin du nucléaire du jour au lendemain", rétorqua le porte parole du PS,Benoit Hamon.
"Faut-il encore savoir ce qu'on veut poser comme question aux Français", hésita Martine Aubry.
"Un référendum sur le nucléaire, c’est précipité », affirma un proche de F. Hollande, le député européen Stéphane Le Foll. Ou encore François Hollande soi-même : " On ne peut pas répondre oui ou non à une question aussi lourde et aussi complexe et qui fait appel à des réponses multiples", a-t-il tergiversé.

VOIR et ENTENDRE Christian Bataille, député PS du Nord, soutien de la Ch'tite Aubry et partisan convaincu du nucléaire. Il assume, sans subtilités solfériniennes : "Il n'y a pas de raison de considérer notre parc nucléaire comme plus dangereux qu'il ne l'était hier".

Les Verts jugent le passé sur la base des connaissances de 2011

On peut ironiser sur l'absence de financement, mais viendrait-il à l'esprit d'un honnête homme de reprocher à Mitterrand de mentionner la houille, de faire l'impasse sur la biodiversité ou d'occulter le coût des énergies non conventionnelles. Aurait-il donc failli en ne diabolisant pas le gaz de schiste dès 1981 ? Soyons sérieux.

Rétrospectivement, les Verts l'ont belle de fustiger le PS
Ils soulignent qu’aucun des engagements socialistes sur le nucléaire n’a été tenu, exception faite des normes d’isolation du bâtiment: elles ont été renforcées sans pour autant que les convecteurs électriques énergivores à la construction ne soient interdits.

Par ailleurs, la dangerosité des installations nucléaires n’est pas même évoquée ou alors d’une façon ambigüe : "la fission serait dommageable…". Encore une fois, l’histoire de la production électro-nucléaire confirmera avec Three Miles Island, Tchernobyl et Fukushima que le risque n’est pas maîtrisé.
Il faut dire qu'ils n'ont jamais été vraiment au pouvoir.

Mais ils ont eu des ministres
Nous devons à Georges Pompidou le premier ministre de l'environnement (délégué auprès du Premier ministre, successivement Jacques Chaban-Delmas et Pierre Messmer ) et ce fut l'UDF Robert Poujade (1971-1974). On saluait alors la découverte de gisements de pétrole en mer du Nord ! Il faut admettre que la secrétaire d'Etat de François Mitterrand, Huguette Bouchardeau (gouvernements Mauroy et Fabius), a laissé un souvenir renouvelable. Ce fut ensuite, moins d'un an, Marie-sEGOlène Royal (1992-93): elle se plongea dans le recyclage des déchets où proliféra ensuite le camarade J.N. Guérini (président PS du CG13) et son frère (que ses méthodes mafieuses ont mené en prison) et s'immergea dans les problèmes de l'eau purificatrice où elle n'a, semble-t-il, pas sufisamment séjourné.

Et le bilan des Verts est contrasté
Le passage de la militante écolo, Dominique Voynet
, au ministère de l'Environnement (1997-2001) sera, on s'en doute, marquée par des participations à des conférences (adoption du Protocole de Kyoto, décembre 1997) et réunions (changement climatique). L'époque étant porteuse, elle fera voter la « loi Voynet » pour l’aménagement et le développement durable du territoire. Au titre de la compétence de son ministère dans l'aménagement du territoire, elle négocie des contrats de plan État-régions intégrant des mesures de diversification des modes de transport ou en faveur des énergies renouvelables et de l’agriculture biologique.
Dominique Voynet ne fut pas épargnée par les milieux écologistes, en raison de sa signature de l'autorisation de l'enfouissement des déchets nucléaires de Bure (Meuse). Elle est également critiquée pour son silence quand le gouvernement Jospin supprime en 2000 la vignette automobile, seul impôt écologique.
Voynet n'otiendra pas non plus de Jospin qu'il limite les autorisations de cultures OGM plus de trois ans.
Le passage de l'activiste anti-nucléaire, le Verts Yves Cochet, au ministère (moins d'un an: 2001-2002)n'a pas laissé de traces.

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