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mardi 14 septembre 2010

Assemblée nationale: le PCF en état de crise permanente

A 15, ils ont encore fait du bruit comme 320

Anti-parlementarisme primaire

Une manifestation des députés PCF dans l'hémicycle contre la réforme des retraites a conduit le président de l'Assemblée, Bernard Accoyer (UMP), interrompre la séance de questions au gouvernement mardi 14 septembre à nouveau.

Les députés PCF, Verts et Parti de gauche ont brandi depuis leurs bancs des pancartes
"taxer le capital", "la retraite à 60 ans", "la lutte continue", après une question de leur porte-parole, Roland Muzeau, au ministre du Travail Eric Woerth.
A la demande du président de l'Assemblée, les huissiers sont allés récupérer les pancartes pendant la suspension de séance de quelques minutes.
Des députés de la majorité criaient "Guignols !", "Guignols! ".
VOIR et ENTENDRE
le comportement des députés de l'extrême gauche:


Les communistes profitent qu'ils ne sont pas en URSS


La semaine dernière déjà, la séance des questions au gouvernement avait été suspendue, dans une atmosphère électrique. Les députés PCF avaient déposé des milliers de signatures de leur pétition contre la réforme des retraites en bas de l'hémicycle, face aux bancs du gouvernement.

Les écoutes d'un président socialiste nommé Mitterrand

L'ambiance était encore tendue un peu plus tard à la première question d'Elisabeth Guigou, une ex-Garde des Sceaux socialiste, sur les accusations du Monde contre l'Elysée dans l'affaire Woerth/Bettencourt.

Devoir de mémoire
Nous ne revenons pas sur l'affaire calamiteuse du Rainbow Warrior contre Greenpeace ( la France avait été ridiculisée par une opération manquée à laquelle participa un frère de ...Sa Cynique Majesté Royal ! (lien Wikipedia)

Les septennats de Mitterrand ont été entaché d'une bonne douzaine de méchantes affaires sur lesquels il n'est pas possible de revenir ici.
(lien Wikipedia)

En revanche, l’affaire des écoutes de l’Élysée est remise au goût du jour par le coup de pub du journal Le Monde qui accuse l'Elysée sans preuves.
C'est une affaire française d’écoutes téléphoniques illégales qui s'est déroulée de 1983 à 1986 sous le premier septennat de François Mitterrand. Elle s'est terminée par le jugement du 9 novembre 2005 du Tribunal correctionnel de Paris, avec la condamnation de sept anciens collaborateurs du président de la république, François Mitterrand lui-même désigné comme « l'inspirateur et le décideur de l'essentiel ».
La première mention de l'affaire dans la presse est dans le numéro 3776 du Canard Enchaîné, du 10 mars 1993, qui titre: " Les grands travaux du Président - L'Elysée branché sur le tout à l'écoute ". Le quotidien Libération donne une plus grande publicité à l'affaire dans son numéro du 2 avril 1993.
Lors d'une interview en 1993, une équipe belge de la RTBF posa des questions à Mitterrand sur les écoutes de l'Elysée, ce qui fit sortir le président de ses gonds, et le décida à interrompre l'interview. L'affaire fut portée en justice, et finalement tranchée par la Cour européenne des droits de l'homme qui a conclu le 7 juin 2007 que "la condamnation des journalistes s'analyse en une ingérence disproportionnée dans leur droit à la liberté d'expression". (Source Wikipedia)

=> Edwy Plenel (Mediapart) était déjà impliqué dans cette affaire
L'ancien directeur trotskiste de la rédaction du quotidien Le Monde (déjà!) aurait été mis sur écoutes, car perçu par le Président socialiste de la République comme une menace à cause de l'affaire Farewell: un lieutenant-colonel soviétique du KGB responsable de la section Europe occidentale de ce service était un agent double au service de la DST. Il a permis de mieux connaître les méthodes et la structure du KGB dans les années 1980 en pleine guerre froide.

"Mitterrand, Mitterrand !", scandaient donc des députés UMP pendant la question de Mme Guigou sur l'intervention présumée des services secrets pour identifier un haut-fonctionnaire qui informait le journal.
"Nous sommes loin de l'époque où il y avait un cabinet noir à l'Elysée qui en toute illégalité procédait à des écoutes", a insinué Brice Hortefeux, le ministre de l'Intérieur.

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