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mardi 3 août 2010

Sécurité: le PS néglige les moyens légaux mis à disposition

Les socialistes préfèrent exposer les citoyens et les policiers
Videosurveillance dernier cri Rue de Solférino (PS)
Et la concierge Royal est dans l'escalier

Des refus idéologiques lourds de conséquences

Maire PS de Villeurbanne, Jean-Paul Bret
est monté au créneau contre le projet de loi gouvernemental qui permet aux préfets d'imposer aux maires des caméras de vidéo surveillance dans leurs communes. Leur laxisme relève en effet de l'incurie et les « faits divers » mortels lui donnent tort, comme aux autres réfractaires.
Se déclarant assurément obstinément lucide, il voit dans la volonté du gouvernement de tripler le nombre de ces dispositifs de sécurisation « une forme d'aveuglement ». Nombre de maires socialistes, mais « anti-républicains », selon la Ch'tite Aubry, à l'instar de Gérard Collomb, maire PS de Lyon, 3e ville de France, y sont pourtant favorables.

Socialistes, mais "anti-républicains"

Jean-Paul Bret préfère « de loin une présence policière de proximité ». Son credo : « l'humain contre la machine ». Comme à Lille (la Ch'tite Aubry, PS) ou en Arles (Michel Vauzelle, PS) Sa notion de l'humain est archaïque au regard de la barbarie des trois adolescentes qui ont torturé un quinqua pour son argent ou de jeunes braqueurs de casino qui ont tiré à l'arme à feu sur des gendarmes: rien que dans la ville socialiste voisine de Grenoble.
Le forcéné est un idéologue des effectifs policiers sur sa commune, au risque que Rokhaya Diallo dénonce une « force d'occupation » militaire dans le Rhône (lire PaSiDupes). Il a doublé les effectifs de la police municipale, de 18 en 2001 à 40 cette année. Mieux, il polémique et soupçonne l'Etat d'une « tentation» de réduction des effectifs de la police nationale (200 agents dans sa commune en 2002, 152 aujourd'hui: encore près de quatre fois plus) pour demander aux villes de payer des caméras.
Ce diplômé de biologie végétale a jauni dans l'herbier socialiste. Aujourd'hui desséché à 64 ans, il n'est même pas majoritaire au sein du PS.

Gérard Collomb, son homologue lyonnais, qui avait fait de la sécurité une priorité dès le début de son premier mandat, a fortement investi dans la vidéosurveillance. D'autres maires de gauche lui ont emboîté le pas, tels Manuel Valls (Evry), Frère François Rebsamen (Dijon- 26 caméra existantes) et même Anne Hidalgo et Bertrand Delanoë (Paris). Discrètement, voire subrepticement.

Des socialistes attirent délinquance et banditisme sur leur commune

La sécurité est tellement "anti-républicaine" aux PS, que, du 18 janvier au 8 mars 2010, le maire de Grenoble, Michel Destot (PS), a royalement fait installer en catimini 13 caméras dans les rues du centre-ville. C'est seulement le lundi 17 mai 2010, que le conseil municipal de Grenoble - des démocrates - délibéra pour la première fois - cinq mois plus tard - de l’implantation de caméras de surveillance dans la ville et de la création d’un "comité d’éthique". Mais personne ne sait encore qui s’occupera des images et dirigera les yeux électroniques.

Et tandis que les élus débattaient de l’ampleur de la vidéosurveillance dans la ville et son agglomération, des gendarmes se faisaient tirer à balle. Après quoi, les opposants restent attachés à des « rues accueillantes, pas un espace aseptisé et sous contrôle. »
Dans la nuit du jeudi 15 au vendredi 16 juillet, deux hommes armés d'un fusil d'assaut et d'un pistolet-mitrailleur ont tiré et blessé un policier après avoir braqué le casino d'Uriage-les-Bains, en Isère, dérobant entre 20.000 et 40.000 euros. Poursuivi par les forces de l'ordre, l'un des braqueurs, Karim Boudouda (24 ans), a été tué.

Une gendarmerie iséroise a été la cible de cocktails Molotov dans la nuit du 17 au 18 juillet: pour les gendarmes, cette attaque est "indirectement" liée aux violences urbaines survenues depuis vendredi.

Une bijouterie a aussi été braquée jeudi 15 à Lyon par des voleurs qui ont blessé par balles un employé avant de prendre la fuite.

Jean-Paul Bret

Il est premier vice-président du Grand Lyon, mais cette vieille branche ne se tourne pas vers Lyon pour prendre la lumière.
Les militants socialistes de Villeurbanne l'ont voulu; ils l'ont et il faut faire avec.

Les Villeurbannais ont mal de leur maire
Selon les services de la Préfecture, le feu d'artifice du 14 juillet 2010 aurait pu être tiré en toute légalité à Villeurbanne. Or, il a éré annulé pour cause de « réglementation drastique entourant l’organisation des feux officiels ». C'est en tout cas l'avis du maire paranoïaque.
Le feu d’artifice du 14 juillet de Villeurbanne aurait très bien pu être tiré. Le décret du 31 mai 2010 relatif à « l’acquisition, la détention et l’utilisation des artifices de divertissement » applicable le 4 juillet, bénéficie d’un délai d’un mois pour sa mise en place effective. Pour Pierre Gindroz, chef du service interministériel de défense et de protection civile en préfecture du Rhône, « rien n’empêchait de faire le feu d’artifice, et les services de l’Etat ne s’étaient pas prononcés à l’encontre de celui-ci. »


Le Borné Bret aurait bien pu déclencher des émeutes en énervant ses administrés: a-t-on en effet idée, parce qu'on a mauvais esprit, de priver les plus défavorisés du feu d'artifice de la Fête Nationale, une distraction populaire s'il en est.

A Villeurbanne, un "citoyen vigilant" à sans doute mieux à faire que la fête.
Saboter les caméras de videosurveillance ? Des tracts ont en effet circuleé. Ils pourraient s'en prendre aussi bien aux caténaires... C'est justement arrivé dans l'Ain !

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