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mardi 27 juillet 2010

Affaire Bettencourt: les exploiteurs dénigrent

Les sources pures de Mediapart, le Canard Enchaîné et Marianne

La presse socialiste évite le pire au PS
Ignore-t-elle ce que publie la journaliste Ariane Chemin ? Chacun sait que pour apaiser Danièle, son épouse bafouée, autant que pour cadrer ses ardeurs, le Président Mitterrand avait attribué à Jean-Claude Colliard une mission bien étrange qui fait aujourd'hui scandale: recruter de riches donateurs l'association de la Présidente, France Libertés. En pratiquant aujourd'hui l'auto-censure militante au milieu de soi-disant 'révélations', cette presse vertueuse est particulièrement odieuse.
Les entreprises amies moultes fois invitées à déserrer les cordons de leurs bourses ne sont autres que celles de Pierre Bergé, patron d'Yves Saint-Laurent, Max Théret, bailleurs de fonds réguliers de la gauche, Loïk Le Floch-Prigent, patron d'Elf, autre généreux pourvoyeur, Georgina Dufoix, présidente de la Croix-Rouge, Me Georges Kiejman, Erik Orsenna et même Me Tajan, qui ont en retour siégé au conseil d'administration de France-Libertés.
On s'attendrait donc à ce que, dans un sursaut d'honneur, Mediapart citât aussi ce généreux donateur qui n'a soudainement plus la cote: L'Oréal.

Les accusateurs n'inspirent que dégoût

La presse des profiteurs
Comme au PS entre son aile gauche et son aile droite, l'émulation est vive entre la presse de centre gauche et celle de gauche, sur le dos du pouvoir.
Lire PaSiDupes:

Pour Mediapart, c'est moralité vs liberté de la presse ?

Pour Mediapart, un ministre est-il une personne, et donc respectable ?

Dominique Baudis a déjà eu à souffrir de Mediapart

La presse solidaire
Dans PaSiDupes, Elkabach malmène Laurent Waquiez

L'hebdomadaire Marianne creuse ensuite le filon
Son numéro du samedi 24 juillet participe à l'escalade des révélations: le magazine semble pas vouloir être de reste sur le site payant d'Edwy Plenel.
La banque Dexia, où l'ex-comptable de Liliane Bettencourt a retiré à sa demande 100.000 euros en espèces quatre mois avant la présidentielle de 2007, avait refusé au préalable un retrait de 500.000 euros.
"Devant l'énormité d'un tel retrait, et craignant sans doute d'avoir à se justifier devant Tracfin, l'organisme chargé de la lutte contre les mouvements illicites de capitaux, les responsables de la banque (...) ont refusé de lui accorder une telle somme", poursuit l'hebdomadaire, qui jette la suspiçion sur la destination de cet argent, adoptant la technique de Mediapart: probabilité vaut preuve !
Lien RMC
Le retrait de 500.000 euros que la banque Dexia a refusé à Liliane Bettencourt en décembre 2006 s'explique par un "train de vie extraordinairement élevé", commente Patrice de Maistre, qui cite l'exemple d'une bague à 400.000 euros.

L'entourage Bettencourt

L'ex-comptable, une mythomane aigrie et avide ?
Lire PaSiDupes:
Un couple d'enfer
Un témoin qui se rétracte et discrédite Mediapart

De Maistre dénigre sa patronne: sympathique, n'est-ce pas?
Dans un entretien au Journal du dimanche, le gestionnaire de la fortune de Mme Bettencourt réfute catégoriquement que cette demande d'argent ait pu être liée à un financement de la future campagne présidentielle de 2007 : "tout cela relève du fantasme".

De Maistre va un peu loin, mais point trop
Patrice de Maistre assure qu'Eric Woerth lui aurait demandé de rencontrer sa femme Florence. M. Woerth "m'a soumis l'idée que je rencontre son épouse, qui travaillait dans une banque de gestion de patrimoine, afin de voir avec elle l'évolution de sa carrière", déclare M. de Maistre.
Lien PaSiDupes: Florence Woerth
Mais "Eric Woerth ne m'a pas demandé d'embaucher sa femme", assure M. de Maistre, qui a passé 36 heures de garde à vue dans le cadre d'une enquête sur des soupçons de blanchiment de fraude fiscale et de conflit d'intérêt entre les fonctions occupées par Mme Woerth auprès de lui et celles de son mari au ministère du Budget (2007-2010).

Que reste-il des « révélations » de Mediapart ?
Un pactole...
Interrogée pendant deux heures, Liliane Bettencourt n'a pas souvenance d'une visite d'Eric Woerth.

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