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dimanche 6 juin 2010

Dray et Moscovici prennent parti un peu pour Hortefeux et beaucoup contre Hamon

Le porte-parole du PS ne représente-t-il que lui-même?

Un porte-parole qui ne fait pas l'unanimité

Des voix se sont élevées au PS dimanche pour soutenir Brice Hortefeux, condamné pour injure raciale en première instance. Les faits reprochés à Brice Hortefeux remontent à septembre 2009 sur le campus d'été des Jeunes UMP à Seignosse (Landes).

Julien Dray et Pierre Moscovici ont estimé qu'il n'était pas nécessaire de harceler le ministre de l'Intérieur.

  • Julien Dray a dit qu'il ne pensait "pas que M. Hortefeux est un raciste". Interrogé lors du Grand rendez-vous Europe 1/Le Parisien, il a ajouté: "C'est un ministre de la République, c'est un républicain. Si on devait demander sa démission, ce serait sur l' "échec" de sa politique en matière de lutte contre la violence.
    Il a en outre estimé que le débat public nécessitait "plus de sérieux que cette fièvre médiatique qui monte d'un seul coup".

  • Quant à Pierre Moscovici, il n'a pas été indulgent sur Radio J. "Brice Hortefeux n'a pas sa place dans un gouvernement de la République comme ministre de l'Intérieur dès lors qu'il a prononcé ces paroles racistes. Je le disais quand il l'a fait, je le redis aujourd'hui. »
    Mais il condamne néanmoins Hamon: « Je ne suis pas pour autant en train de faire de la gesticulation, de demander sa démission", a ajouté le député du Doubs.
  • Laurent Fabius est plus circonspect sur i"Quand la décision (de justice) sera définitive, ça risque de poser un vrai problème".

  • Le premier secrétaire du PS, Martine Aubry, n'a pas fait de commentaire public sur la condamnation de Brice Hortefeux. Elle n'a pas non plus rappelé son roquet.

    Dans la majorité
  • "Il a fait appel (...) Tout ça est devant le juge et pas véritablement en cause ici", a déclaré la secrétaire d'Etat chargée de la Prospective, Nathalie Kosciusko-Morizet, sur France 5.
  • Rama Yade, interrogée sur Radio J, a donné son témoignage personnel et souligné que le ministre de l'Intérieur ne lui a "jamais fait sentir le moindre racisme".
    "Moi qui suis tellement prompte à me braquer sur ces choses-là, je n'ai pas eu ce sentiment", a dit la secrétaire d'Etat aux Sports. "A partir du moment où le ministre de l'Intérieur a exprimé ses regrets par la suite, que faire si ce n'est d'en prendre acte ?"
  • La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, lors du Grand jury RTL/Le Figaro/LCI, a ironisé: "Je crois que Benoît Hamon appelle à la démission toutes les semaines un membre de la majorité, c'est sans doute ce qu'on appelle le comique de répétition".
  • François Fillon, le premier ministre, a dès vendredi confirmé sa confiance à son ministre de l'Intérieur contre le Mrap qui l'a cité à comparaître.
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