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mercredi 12 mai 2010

"La supercherie" des emplois-jeunes de Martine Aubry

Le ministre de la Jeunesse dénonce leur inefficacité avérée

Marc-Philippe Daubresse, le ministre de la Jeunesse et des Solidarités actives, a dénoncé mercredi dans un communiqué "la supercherie des emplois-jeunes proposés par la première secrétaire du PS Martine Aubry. "Après plusieurs mois d'un silence assourdissant du PS sur l'une des plus graves crises traversées par l'Europe ou sur les propositions en matière de réforme des retraites, Mme Aubry ressort de ses cartons les emplois-jeunes qui ont fait preuve de leur inefficacité voilà 10 ans", déclare le ministre.

Le PS fait du neuf avec de l'ancien

Le Premier ministre n'attendait pas du PS des propositions innovantes.
A sa sortie mardi de Matignon, où le projet de loi du gouvernement sur le voile intégral était à l'ordre du jour, le Premier secrétaire du PS avait effectivement exhumé les oripeaux socialistes du grenier de la Rue de Solférino: un "grand programme d'emplois jeunes - nouvelle formule - pour donner une chance à ces jeunes d'avoir un travail, d'avoir un salaire et donc de pouvoir consommer".

Pour le financer, elle n'a rien trouvé de mieux que de se rabattre, «y compris de manière temporaire, sur le bouclier fiscal », qui serait mis à toutes les sauces, « sur les réductions d'impôt des plus riches», pour le populisme ordinaire, et en faisant «payer les banques par les bénéfices qui sont les siens», puisque Total n'est plus à l'ordre du jour.
Or, ce « grand programme, nouvelle formule », remonte au gouvernement de Lionel Jospin et date donc de 1997.

Marc-Philippe Daubresse a donc déploré que les jeunes se sont estimés "bernés" par ce dispositif mis en place par la gauche et regonflé par la peu imaginative patronne du PS.

Conséquences des emplois jeunes du gouvernement Jospin (1997-2002)

Le ministre a donc fustigé a donc bien dû déplorer que notamment "les emplois jeunes légués par le gouvernement Jospin dans l'Education nationale, pour lesquels n'étaient prévus ni dispositifs relais, ni titularisation, ni indemnités de chômage, ni même principe d'indemnisation !" La première version du bouclier fiscal à tout faire remonte pourtant à 1988 sous le gouvernement socialiste de Michel Rocard.
"Mme Aubry revient avec les vieilles recettes du passé et fait la démonstration de son archaïsme en proposant une mesure très coûteuse qui ne débouche sur rien si ce n'est de la précarité pour la jeunesse", a ajouté M.-Ph. Daubresse.

=> Le ministre lui oppose le choix du président de la République d'une "action dans la durée pour accompagner les jeunes, à travers notamment la sécurisation des parcours professionnels "et surtout le renforcement des mesures en faveur de l'alternance et de l'apprentisssage la deuxième chance" annoncé lors du sommet récent social.
Le Premier ministre juge le PS incurable

François Fillon répliqua lui-même à l'Assemblée, en réponse à une question au président du groupe PS Jean-Marc Ayrault.
«Vous êtes sur ce sujet dans la caricature permanente. Il y a quelques jours vous annonciez que vous souteniez le plan d'austérité mis en œuvre par le premier ministre grec» mais « dès qu'il s'agit de la France c'est la facilité et la démagogie », a dénoncé le chef du gouvernement, avant dénoncer la volonté socialiste de creuser les déficits : «Le PS est absolument inguérissable

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