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mardi 6 avril 2010

Rumeurs sur le couple Sarkozy: son avocat s'interroge sur leur origine

Rachida Dati, victime collatérale d'une machination raciste

La perversité de l'opposition

L'identité des responsables est activement recherchée
Faute d'imagination créatrice, la gauche vertueuse s'est manifestement inspirée du scandale autour de l'infidélité d'Iris (61 ans), l'épouse du Premier ministre irlandais (Ulster), Pete Robinson, qui l'a poussé à se mettre en retrait six semaines. A la recherche d'un moyen probablement démocratique (il suffirait qu'il fût honorable...), l'opposition française a dupliqué cette affaire pour se débarrasser d'un Président de la République jugé hyperactif, mais aux « bras ballants ...

Maître Thierry Herzog, avocat de Nicolas Sarkozy, s'est interrogé mardi sur les motivations de ceux qui ont propagé des rumeurs voulant accréditer l'idée que le chef de l'Etat et son épouse ont "une vie dissolue" et a évoqué "des particuliers ou des officines"... (lire PaSiDupes)

Un complot d'envergure

"Le simple fait que deux rumeurs croisées soient publiées dans le même temps, une concernant Mme Carla Bruni et l'autre concernant le président de la République à qui on prête pour chacun une liaison totalement infondée, ce croisement et cette simultanéité permettent de penser que ce n'est certainement pas neutre et que quelqu'un est certainement derrière la propagation de ces rumeurs", a déclaré à RTL M. Herzog.
"Le croisement a l'intérêt de faire accroire l'idée" que les "deux personnes concernées ont chacune de leur côté une vie privée dissolue", a ajouté l'avocat du président.
"L'enquête actuellement en cours a pour but de savoir si ceux qui ont fait paraître ces rumeurs sur ces blogs l'ont fait pour eux-mêmes ou l'ont fait, instrumentalisés soit par des officines, soit par des particuliers", a-t-il indiqué.

Autre plainte
La société éditrice du Journal du dimanche (JDD, groupe Lagardère) a déposé plainte contre X après la publication sur un blog hébergé par le site du journal de rumeurs sur le couple présidentiel, a indiqué samedi la direction du JDD. L'enquête préliminaire "sera menée par la police judiciaire", selon le site de l'hebdomadaire, qui a contacté les services du procureur de la République Jean-Claude Marin.

D'une pierre trois coups

Une troisième victime pourrait être Rachida Dati.
L'ancienne ministre de la Justice "proteste avec indignation contre les allégations de certains organes de presse lui prêtant une quelconque responsabilité dans la propagation de rumeurs absurdes et inadmissibles sur la vie privée du couple présidentiel". "Outre l'exercice de son droit de réponse", Rachida Dati "se réserve le droit d'agir en diffamation contre ceux qui reprendraient cette allégation dénuée de tout fondement et la reliant de surcroît à la suppression naturelle de sa protection policière, présentée comme une sanction", ajoute le communiqué.

Ragot et rapport de causalité
La presse caniveau déborde...
L'interprétation mercredi par Le Canard Enchaîné d'une information révélée le 25 mars dernier par Le Point , selon laquelle elle s'est vu retirer après le 1er tour des régionales, le 14 mars, le bénéfice d'une Peugeot 607 et l'escorte de trois policiers restés à sa disposition depuis son départ du gouvernement, tend à justifier un coup de colère de l'ex-Garde des Sceaux.
Le Journal du Dimanche affirme que l'ancienne porte-parole de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy "est soupçonnée par l'Élysée d'avoir alimenté et même cautionné certaines rumeurs entourant le couple présidentiel". Le JDD va même plus loin, assurant "qu'une enquête des services de renseignement français (...) ciblerait notamment Rachida Dati dans la diffusion d'informations jugées malveillantes à l'Élysée"...

L'ex-garde des Sceaux a reçu le soutien de quelques parlementaires UMP, dimanche.
=> Le président de la commission du Développement durable de l'Assemblée nationale, Christian Jacob, a dénoncé dimanche la "campagne calomnieuse" dont est victime, selon lui, Rachida Dati. En voilà un qui va être soupçonné à son tour de la paternité de la petite Zora ! "Je me fais l'écho de beaucoup de parlementaires qui se disent offusqués par ces attaques complètement folles. Je dénonce cette campagne calomnieuse", a déclaré l'ancien ministre de Jacques Chirac, aujourd'hui bras droit du patron des députés UMP Jean-François Copé.

=> Le sénateur UMP de Paris, Philippe Dominati, a lui aussi volé au secours de l'ancienne ministre : "Ces attaques sont la manifestation d'une prise d'importance de Mme Dati de par ses déclarations télévisées au soir du premier tour des régionales et de par son positionnement de plus en plus dense sur la scène parisienne". "Elle gêne manifestement de plus en plus à Paris", a-t-il déclaré. Rachida Dati n'a jamais fait mystère de ses visées sur la mairie de la capitale.

=> Dominique Sopo, président de SOS Racisme, s'est également "étonné", dimanche soir dans un communiqué, "que le nom de Rachida Dati se trouve lancé en pâture sur des sites Internet et auprès de journalistes comme étant à l'origine des rumeurs sur le couple Sarkozy-Bruni. Je ne peux pas m'empêcher de me rappeler qu'à son entrée au gouvernement, Mme Dati avait fait l'objet d'une virulente campagne manifestement initiée par des individus qui n'avaient pas digéré qu'une personne s'appelant Rachida puisse devenir garde des Sceaux. Il est à espérer que nous ne soyons pas aujourd'hui confrontés à un même type de motivations", ajoute-t-il.

Un procédé ancien de déstabilisation

=> Chacun garde en mémoire une précédente machination visant à discréditer Nicolas Sarkozy.
Airy Routier, un rédacteur en chef du Nouvel Observateur, magazine d'information de la gauche caviar, avait publié un vrai-faux SMS prétendument adressé par Nicolas Sarkozy à sa précédente femme, Cécilia: « Si tu reviens, j'annule tout. » Il était peu élégant pour deux raisons déjà: ce marché avec son ex-épouse il lui avait été prêté, alors que le président était sur le point d'épouser l'artiste et top model Carla Bruni. C'était en février 2008: les élections régionales ont repoussé cette célébration de mauvais aloi du deuxième anniversaire de l'affaire.
Les vigilants malveillants ne pouvaient rester sur un échec
La validité des informations d'Airy Routier fut en effet remise en cause par Claude Perdriel, PDG du Nouvel Observateur qui confirma tranquillement que « Le SMS n'a pas existé effectivement ». Il précisa de surcroît que la date à laquelle ce SMS aurait été envoyé est sujet à caution.
Airy Routier n'a pas été inquiété: c'est la liberté de désinformer.

=> Mais, peu après Mai 98, une rumeur outrageante avait circulé concernant le couple Pompidou.
Dans l'affaire Markovic (garde du corps d'Alain Delon assassiné), davantage sur le modèle actuel, Claude, l'épouse du Premier ministre de de Gaulle, Georges Pompidou (1911-1969), était soupçonnée dans une sombre affaire de moeurs (on parlait de photos d'orgies où Claude Pompidou, sa femme, aurait figuré, photos qui se sont avérées des faux grossiers).

Pourquoi se priver d'une bassesse si elle est assurée de l'impunité ?
Oba-mateur: l'idée d'un prochain scénario ?

A quoi l'amer Mamère, spécialiste du bras d'honneur, reconnaît-il une 'république bananière' ? Aux turpitudes de son opposition ?

2 commentaires:

  1. Génial : avez vous remarqué que c'est le JDD qui a hébergé le blog créateur de la rumeur sur NS et qui insinue des rumeurs sur R Daty? (tout en portant plainte pour la première affaire)

    Curieux non ?

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  2. Trop facile!
    Et vous ne trouvez pas trop évident le rapport de cause à effet ? Et dites nous au passage qui est actionnaire principal du JDD, pour couronner le tout ...
    Vous êtes certainement favorable aussi à une censure des modérateurs ?

    Trop fort, la plainte qui disculpe du double jeu ?

    Trop gros, tout ça, au total, non ?
    Bon, d'accord ! Plus c'est gros, mieux ça passe. Et on n'en finit pas.
    A chacun sa conviction.

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