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dimanche 24 janvier 2010

Haïti: jeune de 24 ans sauvé après onze jours sous les décombres

Les critiques des secours sont-elles justifiées ?
Sauvé !
Une mise en scène ?

Les malveillants, à qui on ne la fait pas, n'y verront certainement qu'une mascarade...

La sécurité civile française n'est pas la plus mauvaise

Le jeune Haïtien, Wismond Exantus, pouvait bouger et parler lorsque, sous les applaudissements de la foule, il a été porté dans une rue poussiéreuse par des pompiers français, aidés par des sauveteurs américains et grecs.

  • "On peut dire que c'est vraiment un miraculé et on peut espérer que ce n'est pas le dernier", a déclaré le lieutenant-colonel Christophe Renou, qui commandait l'équipe de secours française.
  • "Je me sens bien", a déclaré le jeune homme à la presse sur son lit d'hôpital, expliquant en créole qu'il avait "survécu en buvant du Coca-Cola". "J'ai bu du Coca-Cola tous les jours, et je mangeais quelques petites choses", a-t-il raconté quelques heures après avoir été extirpé des ruines de l'épicerie Napolitain.
    Sa voix était faible mais assurée. Selon les médecins, qui l'encourageaient à dormir, il est dans un état de santé étonnamment bon, étant donné son calvaire.

    Ce nouveau sauvetage est intervenu alors que la phase de recherches de survivants avait officiellement pris fin vendredi après-midi. Mais, "les sapeur-pompiers sont des gens obstinés", a déclaré M. le Bret aux journalistes présents. "Ils sont venus quand on les a appelés".

    D'autres espoirs? Wismond Exantus a déclaré aux sauveteurs que cinq autres personnes étaient vivantes sous les ruines mais les pompiers n'ont détecté aucun autre signe de vie.
    Le lieutenant-colonel Renou pense toutefois qu'"il peut y avoir d'autres personnes sous les décombres. La seule chose à faire maintenant, c'est d'essayer de les contacter", a-t-il dit.

    VOIR la scène finale de sauvetage



    La solidarité internationale s'est pleinement exprimée

    Ceux qui ont déblatéré sur la conférence de Copenhague trouveront en Haïti matière à réflexion. Quiconque ne désespère pas des hommes en tirera-t-il les conclusions qui s'imposent ?

    "Ce qui s'est passé est extraordinaire. Il a résisté pendant onze jours, ce qui est particulièrement incroyable", a commenté Didier le Bret, ambassadeur de France en Haïti.
    Il a expliqué que la présence de Wismond Exantus dans les décombres d'un magasin de denrées avait été détectée par sa famille qui avait averti des sauveteurs grecs, qui ont contacté les Nations-Unies, souvent présentés comme des incapables, qui, à leur tour, ont néanmoins alerté les équipes françaises et américaines.

    Cette leçon de solidarité et d'humilité sera-t-elle entendue ?

    Sûrs d'eux et de leur savoir, des experts ne nous avaient-ils pas assuré d'un air important qu'aucune victime ne peut résister à la mort au-delà de 8, 9 ou 10 jours ? Certaines équipes ont donc abandonné les recherches après cette dizaine de jours de lutte.

    Sauvés, malgré ces "je-sais-tout"

    Les faits contredisent les plus doctes affirmations, aussi péremptoires soient-elles. En démobilisant les secours, les soi-disant experts sont-ils des criminels, comparables aux psychologues qui décident -également à la légère- de lâcher des psychopathes dans la nature ? Aujourd'hui, ces illustres savants désertent les plateaux de télévision.

    => "Nous avons pu lui parler. Il nous a répondu. Nous avons réussi à ouvrir un trou pour lui permettre de recevoir de la lumière. (...) Nous avons réussi à lui faire passer de l'eau pour l'aider à tenir durant les dernières heures de l'opération", a raconté le lieutenant-colonel Renou.

    => Vendredi, après dix jours, c'est un jeune homme de 22 ans et une femme de 84 ans (ci-dessus) qui avaient été retrouvés vivants. Et en dépit de la fin officielle des recherches, soixante-deux équipes étrangères, selon l'ONU, sont toujours à Port-au-Prince où 133 personnes ont désormais pu être extraites des décombres depuis le 12 janvier.

    => Au onzième jour, Wismond Exantus a raconté qu'il était coincé sous les ruines dans une petite poche où il pouvait légèrement bouger de gauche à droite et taper sur des objets pour tenter d'attirer l'attention. "Je n'ai pas crié, j'ai simplement prié", a-t-il dit. Les athées en retiendront ce qu'ils veulent. Que le récit de ces circonstances favorables ne tombent pas dans l'oreille de savants sourds...

    Les polémistes se régalent ne tarissent pas de fiel

    Pub MSF dans Libération

    => Médecins sans Frontières (MSF) se fait relayer par Libération
    Obama, pas meilleur que Bush ?
    «Vies sacrifiées». « Comme les autres ONG, ces French doctors comprennent à reculons. Pourquoi certains de leurs camions remplis de kits d’urgence ont été bloqués quatre jours à l’aéroport. Pourquoi l’un des cinq avions de 85 tonnes de matériels a été contraint d’atterrir en République dominicaine, faute d’autorisation. Pourquoi mardi, à l’hôpital Choscal, dans le bidonville de Cité-Soleil, «on a dû acheter une scie au marché local pour pouvoir continuer les amputations». Pourquoi, là, alors que quatre chirurgiens de MSF Belgique opèrent vingt-quatre heures sur vingt-quatre, «des vies ont été sacrifiées, faute de pouvoir opérer à temps», se désole Anis Fares, coordinateur d’urgence. Pourquoi, donc, la priorité ne serait pas «pas à sauver des vies», résume Eunide, une aide soignante de Trinité, sortie des décombres après vingt-quatre heures. »

    => Autres mauvais sentiments
    L'anti-américanisme primaire a la vie dure, lui aussi.
    Fidel Castro accuse les Etats-Unis d'avoir déployé des soldats en Haïti "pour occuper le territoire". L'ancien dirigeant cubain estime que la présence militaire étrangère nuit à la coopération internationale.

    => Samedi, alors que la rue, théâtre de ce dernier sauvetage, était en train d'être dégagée, de jeunes Haïtiens ont peint des slogans sur les murs affirmant: "Nous n'avons pas besoin de l'aide de la France, seulement des USA." "Nous faisons confiance aux USA".
    L'équipe des sauveteurs de la sécurité civile française leur a apporté la plus cinglante des réponses.

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