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jeudi 10 décembre 2009

Frêche ne serait pas raciste mais le maire de Gussainville le serait !

Frédéric Lefebvre met les points sur les i socialistes


Débat sur
l'identié
nationale,
sans provoc
aucune.

Le PS a entériné la candidature de Georges Frêche aux Régionales

Bien que l'affreux Jojo Frêche soit controversé
, à l'intérieur comme à l'extérieur du parti, il faut être socialiste du Languedoc-Roussillon pour le trouver vertueux. Comme des ivrognes de vin de l'Hérault, ils en sont imprégnés. Dans un prochain article, PaSiDupes dresse la liste de ses exploits, pour ceux qui n'ont pas réussi à en tenir les comptes. (lien prochain)

Frédéric Lefebvre, l'un des porte-parole de l'UMP, a ironisé sur le sujet ce mercredi sur I-Télé. Il a observé que l'UMP n'aurait pas investi André Valentin, le maire UMP de Gussainville (Meuse), que le PS ne présume pas innocent et accuse de racisme après ses propos sur l'immigration.
Lors d'un sujet diffusé au JT de 20h sur France-2, André Valentin, invité à une réunion à Verdun, a estimé que le débat sur l'identité nationale était "plus qu'utile" et "même indispensable". "Il est temps qu'on réagisse parce qu'on va se faire bouffer. Il y en a déjà dix millions (...) Dix millions que l'on paie à rien foutre", a-t-il affirmé, apparemment en référence aux immigrés vivant en France.

Le PS ne fait pas la différence entre Frêche et Valentin

Le CRAN (Conseil représentatif des associations noires) s'est déclaré "choqué" par les propos d'André Valentin, et a demandé au secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, "de sanctionner ce dérapage inacceptable". Dans un communiqué, le CRAN appelle Eric Besson "à préciser les mesures qu'il compte désormais prendre pour que le débat sur l'identité nationale n'aboutisse pas, dans les faits, à banaliser le racisme dans notre pays".

Avant de s'exprimer, il n'avait donc pas pris connaissance de la réaction du ministre de l'immigration, Eric Besson, qui a dénoncé des "propos xénophobes qui sont intolérables, et a sollicité le préfet de la Meuse afin d'envisager les suites qui devront y être données". L'UMP n'a pas tergiversé pendant des mois comme au temps de Hollande qui ne parvenait pas à prendre la décision d'exclusion de José Frêche et s'y est repris à plusieurs fois.

Faouzi Lamdaoui, membre du Conseil national du PS, a dénoncé des "propos scandaleux, au racisme latent" qui "doivent être sanctionnés". "Les paroles indignes de cet élu de la République" relèvent "d'un racisme primaire et décomplexé", a-t-il estimé. Selon M. Lamdaoui, ces déclarations prouvent que "le débat sur l'identité nationale engagé par (le ministre de l'Immigration) Eric Besson à des fins strictement électoralistes est de nature à créer des tensions au sein de la société française".
On aura implicitement compris que Lamdaoui exige du PS qu'il sanctionne José Frêche pour « ses propos scandaleux, au racisme [plus que] latent » !... Mais tout membre du Conseil national qu'il est, il n'est pas entendu au PS: serait-il l'alibi beur de service ? Cette nouvelle expérience porte à le croire. Proche de François Hollande, Lamdaoui est l'ex-secrétaire national chargé de ...l'Egalité.

L'élu UMP d'un modeste village de la Meuse
"Le maire de Gussainville, si on devait l'investir pour une élection nationale, il y a quand même beaucoup de chances qu'on ne le choisisse pas pour être notre candidat. C'est une grande différence", a déclaré Frédéric Lefebvre.
"C'est une évidence qu'on ne le choisirait pas (comme candidat à une élection). C'est pas pour autant qu'on ne peut pas regarder avec attention qu'il exprime une peur", a ajouté le porte-parole de l'UMP.
"Ce que je n'accepte pas, c'est qu'on mette sur le même plan le maire de Gussainville, 40 habitants, et Georges Frêche, plusieurs millions d'habitants", a encore déclaré Frédéric Lefebvre.
"D'un côté, vous avez un maire, qui est un citoyen en réalité, qui exprime avec des mots que je n'accepte pas (...) une peur. Et de l'autre côté, vous avez au contraire un responsable politique qui, en disant les harkis sont des sous-hommes, n'exprime pas une peur mais une violence", a-t-il dit.
Avant de conclure: "C'est extrêmement différent, et là, personne ne fait le procès au Parti socialiste -ou à Georges Frêche- de s'engager dans cette élection avec ce type de propos."
Si jamais Frêche pouvait ramener des voix du FN au PS, ça ne se refuserait pas !

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