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lundi 24 août 2009

Olivier Besancenot appelle à 'entrer en résistance face à Sarkozy'

Le Che-Besancenot combat-il pour des idées ou contre des hommes ?

Tout faire pour priver Nicolas Sarkozy d'une rentrée tranquille

Lutter pour les travailleurs victimes du grand capital n'était pas la consigne d'Olivier Besancenot à ses militants
, dimanche 23 août, lors de son meeting de rentrée à l'université d'été du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) à Port-Leucate (Aude). 'Il faut appeler l'ensemble du mouvement ouvrier à entrer en résistance face à Sarkozy et lutter contre la fatalité ambiante', a insisté le porte-parole trotskiste. Après une animation sociale stérile de printemps, il est important pour les anti-libéraux de redorer son blason oxydé par les Européennes. Les radicaux ont décidé que la rentrée serait morose, malgré les chiffres favorables de l'INSEE. Les malfaisants misent sur une reprise des licenciements et comptent notamment sur l'arrivée de quelque 300 000 jeunes de plus sur le marché du travail: 'le rapport de forces s'est dégradé', a assuré le facteur Besancenot. 'Le cycle des luttes n'est pas refermé', a-t-il encore promis.

Pour le NPA, qui s'est fait ramasser par la voiture-balai aux Européennes, on est juste passé de "la course de vitesse au marathon". Pour convaincre qu'il n'est pas seul sur sa ligne rouge de départ , le leader révolutionnaire s'était entouré de quelques symboles de ces mobilisations toujours en cours. Il est donc bien clair désormais que les conflits durs étaient radicalisés par des militants trotskistes, de Alexis Antoine "des Molex" à la guest star, Xavier Mathieu, délégué CGT de Continental, qui avait sévèrement critiqué l'inaction de Bernard Thibault. Comme FO et la CFDT, la CGT doit donc engager au plus vite une campagne interne de lutte contre les termites qui sapent l'action des syndicats de dialogue. Besancenot se tient sur ses gardes: " Ceux qui ont accusé notre combat d'être instrumentalisé par l'extrême gauche, qui colportent ces inepties, nous méprisent. Face à un conflit exemplaire, l'absence de toute marque de solidarité des confédérations syndicales de toute obédience est proprement indigne", a lancé ce militant, à la CGT "depuis près de vingt ans et fier de l'être". L'ovation qui lui a été faite sonnait comme une déclaration de guerre au leader de la CGT, Bernard Thibault, reprochant au NPA de "se substituer aux syndicats" et de "se tromper de mission". Des « rapaces »...

L'agresseur trotskiste se pose en victime

Si le mouvement social est entré dans une "phase descendante", ce serait surtout la responsabilité des centrales syndicales qui ont renoncé à organiser un "mouvement d'ensemble" et une grève générale au printemps, prétendent les militants du NPA. Désemparés par une cascade de licenciements et des salariés incités par le NPA à tout faire sauter, les syndicats (CGT, CFDT et FO ), selon le porte-parole du NPA, se seraient recentrés vers des revendications raisonnables. Il serait donc désormais plus difficile de "faire partir les boîtes en grève". Mais le parti politique révolutionnaire ne désarme pas: "On peut remporter dans les semaines et les mois à venir des victoires sociales", veut croire O'Besancenot. Pour cela, la gauche syndicale et politique devrait s'engager dans un combat sans merci. "L'objectif, c'est d'être plus fort qu'eux et d'arrêter de se faire briser", a-t-il lancé devant quelque 1 200 sympathisants exaltés.

Les militants du NPA continueront d'exacerber les angoisses des travailleurs

"Nous allons consolider un milieu autour de nous par une activité perpétuelle dans les entreprises", a prévenu le porte-parole du NPA. "On va être attentif à ce qui se passe à la base et guetter par où cela peut démarrer", renchérit Pierre-François Grond, son bras droit. Le NPA va organiser une campagne pour l'emploi et contre les licenciements dès septembre. Et lance un appel à une "manifestation nationale des entreprises en lutte" en décembre, en lien avec la marche contre le chômage et la précarité. Avec les centrales syndicales, "si possible".

Avec le concours des « black blocks » ?

1 commentaire:

  1. Mais monsieur Sarkozy n'est-il pas l'employé modèle du méchant grand capital? Comment ne pas étouffer un rire à l'annonce de ses menaces qu'il adresse aux banques au bout de la septième convencation. Dans le style invocation gesticulatoire, notre président mérite une petite médaille en chocolat.

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