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dimanche 30 août 2009

La presse d'opposition au secours des paradis fiscaux: elle dénonce une « chasse » aux fraudeurs

L'évasion fiscale serait-elle devenue un exercice de résistance citoyenne ?
Action-réaction mais opposition

Que la droite fasse ce que la gauche a fustigé dans l'opposition tout en laissant courrir une fois aux affaires est de nature à ternir l'image sociale de son leader socialiste hégémonique et d'irriter les beaux parleurs vertueux privés de matière à leur démagogie.

Les « bras ballants » ?

Le lundi 10 mars dernier, lors d'un entretien téléphonique, le ministre français du Budget, Eric Woerth, et le ministre allemand des Finances, Peer Steinbrück, avaient confirmé leur intention de coopérer étroitement dans la lutte contre la fraude fiscale, notamment dans l'affaire mise au jour au Liechtenstein. Le mardi 31 mars 2009, le groupe pétrolier Total et l'équipementier de pneumatiques français Michelin avaient démenti "formellement" les informations du Parisien, qui affirmait que les deux groupes, ainsi que Adidas, pourraient faire l'objet d'une enquête pour "blanchiment de fraude fiscale".
Une enquête préliminaire confiée au Service national des douanes judiciaires (SNDJ) a ensuite été ouverte dès le mercredi 1er avril par le parquet de Paris à la suite d'une dénonciation par Bercy d'une éventuelle fraude fiscale au Lichtenstein commise par des entités susceptibles d'être rattachées à Adidas, Michelin et l'ex-Elf, aujourd'hui propriété de Total.
La gauche et la presse d'opposition auraient pu logiquement applaudir, mais peut-on attendre de sectaires qu'ils soient cohérents ?

France Info défend le riche et le fraudeur

Aujourd'hui, cette radio de service public dénonce en effet une action du gouvernement qualifiée de « menace »: le ministre du budget invite les fraudeurs à se « dénoncer ». Ainsi, la radio engagée prenait-elle ce matin le parti des détenteurs de comptes secrets en Suisse.
Ces nouvelles victimes, qui suscitent la compassion de la presse de gauche, seraient « dans le colimateur » du gouvernement. Attention ! «J'ai des noms ironise le quotidien Libération sans pourtant rien proposer de plus que le copié-collé de la dépêche de l'A*P.
Les vertueux condamnent donc la moralisation de la recette fiscale et la volonté du gouvernement, en assainissant les finances publiques, de combattre pour plus de justice face à l'impôt. Inutile en outre de demander au NPA s'il confirme que ce n'est que de la poudre aux yeux... ou à l'amère Royal si ce serait également « absurde » et « injuste », au même titre que .

Faut-il sauver les fraudeurs fiscaux ?

Les autorités françaises ont dressé une liste de 3.000 contribuables Français détenteurs de comptes bancaires en Suisse non déclarés, "dont une partie correspond très probablement à de l'évasion fiscale", indique le ministre du Budget Eric Woerth.

Cette annonce intervient seulement deux jours après la signature entre Paris et Berne d'un accord permettant l'échange d'informations dans les cas de fraude fiscale.
"La majorité des noms ont été obtenus par le biais du renseignement fiscal, de manière non anonyme et sans contrepartie financière et d'autres, par des déclarations d'établissements bancaires", a encore précisé le ministre.
"Ces comptes sont ouverts dans trois banques et représentent des avoirs à hauteur de trois milliards d'euros", déclare Eric Woerth dans un entretien mis en ligne sur le site Internet du "Journal du Dimanche". Il ajoute que les autorités françaises disposent non seulement des "noms", mais aussi des "numéros de comptes" et "montants en dépôt" de ces contribuables.

Dernier carat

Le ministre du Budget appelle les contribuables concernés "à régulariser au plus vite" leur situation avant le 31 décembre 2009
, en utilisant notamment la "cellule de régularisation" mise en place par le gouvernement en avril pour les résidents français détenteurs d'avoirs dans les paradis fiscaux. "S'ils ne le font pas, nous utiliserons le contrôle fiscal dans toute sa rigueur : enquête détaillée et saisie de la justice au besoin", prévient-il.

Information, dialogue et concertation
Le ministre fera un point prochainement avec Didier Migaud (PS) et Gilles Carrez (UMP), respectivement président et rapporteur général de la commission des finances de l'Assemblée nationale, sur ces informations.

E. Woerth exclut toute amnistie pour les fraudeurs

"Tout le monde doit bien comprendre que nous avons changé d'époque", a poursuivi "Ce serait une injustice insupportable", explique-t-il. "N'attendez pas une amnistie. Nous refusons même d'y réfléchir".
Toujours plus haut, toujours plus juste

Eric Woerth souhaite réunir prochainement les représentants des banques installées en France pour leur demander l'identité des contribuables ayant transféré leurs avoirs à l'étranger.
"Si leur collaboration est insuffisante, le droit fiscal prévoit d'ores et déjà des sanctions dissuasives (pénalité représentant 50% des sommes transférées)", a averti le ministre.
Depuis son ouverture en avril, la cellule de régularisation a "instruit 200 dossiers, bouclé 20 régularisations et 80 autres sont en cours de traitement", selon le ministre qui a précisé que les 20 premiers dossiers ont représenté "une collecte d'impôt d'un demi-million d'euros".

La lutte contre l'évasion fiscale avait enregistré un succès spectaculaire en février 2008 lorsque Bercy avait mis la main sur une liste d'environ 200 noms de personnes ayant ouvert des comptes au Liechtenstein.

Au total, Bercy a contrôlé 34 "groupes familiaux" dans le cadre de cette enquête.
Interrogé sur le montant de l'évasion fiscale en France, Eric Woerth a dit ne pas la mesurer. "Le chiffre de 50 milliards d'euros circule mais il comprend la fraude à la TVA et aux prélèvements sociaux", selon le ministre qui a demandé à la "Délégation nationale de lutte contre la fraude d'élaborer une méthodologie de chiffrage".

1 commentaire:

  1. Quelqu'un peut-il vraiment s'étonner que la Gauche défendent les tricheurs, les voleurs et fraudeurs de toutes sortes ? Elle prend bien partie sans aucune retenue en faveur des voyous fasse à la police, des Instits ( en autres ) qui refusent d'appliquer les consignes ( pourtant légitimes ) de leur ministre de tutelle...etc.. Pourvu que celà nuise au Président et à son gouvernement. Pitoyable.

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