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samedi 11 juillet 2009

Obama imite Sarkozy en serrant la main d’El Kadhafi

La gauche française est-elle scandalisée ?

=> Pur et dur, en décembre 2007, alors que le leader libyen était attendu pour une visite de 6 jours, le PS dénonçait «l’aveuglement» de Sarkozy

  • Ainsi François Hollande, alors premier secrétaire du Parti socialiste, avait fait remarquer samedi qu’en accueillant Kadhafi, Nicolas Sarkozy allait recevoir «un chef d’Etat qui justifie aujourd’hui le recours au terrorisme international». Pour le premier secrétaire du PS, «aucune signature de contrats commerciaux ne peut légitimer un tel aveuglement de la part de Nicolas Sarkozy».
  • «On n’invite pas en visite d’Etat un grand terroriste», s’était offusqué le philosophe mondain, Bernard-Henri Lévy, conscience universelle.
  • «C’est indigne», avait jugé le chef du MoDem, François Bayrou.
  • «Très choquant», avait réagi Sa Cynique Majesté Royal.
  • Le réseau écologiste «Sortir du Nucléaire» avait demandé «l’annulation de l’accord nucléaire» Paris-Tripoli, dénonçant la visite du «dictateur libyen» et le «troc nucléaire contre otages bulgares».
  • Amnesty International a pour sa part souligné que la normalisation des relations avec la Libye ne devait «pas occulter les violations graves des droits humains» dans ce pays, jugeant notamment que Nicolas Sarkozy devait «dénoncer vigoureusement» les propos «inacceptables» tenus par Kadhafi à Lisbonne, «révélateurs de l’état d’esprit du dictateur».
  • En conséquence, le dimanche 9 décembre, le président du socialiste au Palais Bourbon, Jean-Marc Ayrault, avait demandé l'annulation de la visite "inacceptable" du colonel Kadhafi à l'Assemblée nationale, et avait annoncé que son groupe refusait de l'accueillir.

    => Nicolas Sarkozy défendit, au contraire, la visite du chef d'Etat libyen car, selon lui, "si nous n'accueillons pas des pays qui prennent le chemin de la respectabilité, que devons nous dire à ceux qui prennent le chemin inverse ? "

    Les socialistes seraient-ils conciliants au-delà des Pyrénées ? Après son séjour controversé en France, le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a commencé sa visite en Espagne par un séjour privé dans la région de Séville et sur la Costa del sol. Il l’a poursuivi avec la visite officielle. Kadhafi fut reçu par l'actuel chef du gouvernement espagnol, le socialiste José Luis Rodriguez Zapatero (ci-dessus), puis par le roi Juan Carlos 1er (ci-dessous). Le séjour du dirigeant libyen accusé de collusion avec les terroristes, suscita assez peu d'échos dans les media et partis politiques espagnols. Tout à l'opposé de ce qui se produisit en France, où la presse se réjouit bruyamment du départ de Kadhafi.
  • Sans oublier l'italien Romano Prodi (ci-dessous), ancien président de la Commisssion Européenne (1999-2004) et président d'honneur du Parti démocrate européen.
    Sans doute n'est-il pas un socialiste aussi respectable que François Hollande, maire de Tulle. Ni Sarkozy, ni Obama n’est un fanatique
    Pour la première fois un président américain,
    Barack Obama, a serré la main du dirigeant libyen Mouammar El-Kadhafi, au deuxième jour du sommet du G8, à L'Aquila en Italie.
    Le salut entre les deux hommes a été photographié peu avant le dîner des chefs d'Etat et de gouvernement jeudi 9, au cours duquel Obama et Kadhafi n'étaient séparés que par le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi.
    Les relations entre Washington et Tripoli se sont détendues ces dernières années, après une longue période de gel en raison du soutien apporté par la Libye à des organisations considérées aux Etats-Unis comme terroristes. Les liens restent toutefois marqués par une méfiance réciproque.
    Le dirigeant libyen, qui participe au G8 en tant que président de l'Union africaine, avait reçu l'ancienne secrétaire d'Etat de Georges Bush, Condoleezza Rice, à Tripoli en septembre 2008 et avait parlé au prédécesseur d'Obama, George W. Bush, au téléphone. La gauche française ne trouve plus rien à redire…

    Hollande a-t-il eu le sentiment que le G8 se terminait "dans le folklore le plus insupportable, le plus humiliant pour la France le monde".

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