POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

dimanche 31 mai 2009

Bayrou, candidat à la présidentielle, détourne les Européennes à son profit

Il fait du narcissisme, selon le PS et l’UMP
Bayrou fait l’unanimité contre lui

Le PS est tombé d’accord dimanche avec l'UMP et … pour accuser François Bayrou d'ignorer l'Europe au profit de sa seule ambition présidentielle.
Le PS a pendant deux années placé toute son énergie dans la critique systématique de la personne et de la politique du Président. Distancé par l’UMP dans la campagne des Européennes, le PS met en veilleuse le thème du bilan présidentiel et concentre ses flèches sur plus faible que lui. Les socialistes s’en prennent légitimement à la politique du MoDem et méchamment à la personne de Bayrou.

  • L’UMP Michel Barnier
    Sans en faire des tonnes, le chef de file de la majorité présidentielle répondait à des questions sur Radio J. "François Bayrou a une obsession, c'est qu'il est déjà dans l'élection suivante. Il ne s'occupe pas vraiment des questions européennes ni des élections européennes, il ne pense qu'à l'élection présidentielle", a observé le ministre de l'Agriculture.
  • Les socialistes Martine Aubry et François Hollande
    Au PS, ils reprochent quant à eux à François Bayrou une stratégie narcissique exempte de propositions. "Il ne pense qu'à l'élection présidentielle. Il ne parle que de lui et contre Sarkozy. Il ne propose rien et ne parle pas d'Europe", souligne le premier secrétaire du Parti socialiste dans un entretien au Parisien-Aujourd'hui en France Dimanche. "Sa méthode, je la récuse. Les idées, je les demande", a déclaré pour sa part François Hollande, son prédécesseur, au Grand Rendez-vous Europe 1-Aujourd'hui en France.

    Pour expliquer cette mise au pilori de narcisse, il aurait suffi que le PS stagne et que le MoDem ne flanche pas dans les sondages pour les Européennes du 7 juin.
    Il n’est pourtant pas bien dangereux tant qu’il se situe dans une fourchette de 13-14 %, mais il est vrai que c’est le Parti socialiste qui ne décolle pas, puisque sa cote s'érode légèrement, entre 19 % et 21 %. "Il est un concurrent, ça ne fait pas de doute, il est dans l'opposition, ça ne fait pas de doute non plus", a estimé François Hollande.
    Le PS affaibli a les flancs qui le démangent.
    Il doit se garder à la fois du Che-Besansenot sur sa gauche et de Narcisse Bayrou sur sa droite. "C'est lui qui se met dans une position solitaire, donc il ne facilite pas l'alternance qu'il appelle par ailleurs de ses voeux ou plus exactement, il voudrait qu'elle soit par rapport à lui", a ajouté le député socialiste.

    La critique socialiste de Bayrou va bien au PS

    En stigmatisant Bayrou, l’ex-premier secrétaire du PS ne viserait-il pas Martine Aubry aussi bien ? La propension à dénoncer les "abus de pouvoir" de Nicolas Sarkozy que Hollande moque chez le président du MoDem, s’applique à son propre successeur, comme à lui-même d’ailleurs. "Il n'y a pas besoin d'être un grand expert politique pour voir que Nicolas Sarkozy aime le pouvoir. Qu'est-ce qu'on attend de nous? Bien plus que de la dénonciation. On attend de la proposition, des solutions", a-t-il souligné. L’ex-premier secrétaire, réduit à sa plus simple expression de député de Corrèze, n’a manifestement pas dressé le bilan de sa propre gestion du PS…

    L’obsession présidentielle de Désirdavenir Royal diffère-t-elle de celle de Bayrou ?

    François Bayrou, a-t-il poursuivi, a un "rapport narcissique" à la politique "en disant 'il n'y a que moi qui peut battre Nicolas Sarkozy'". François Hollande s'est dit toutefois ouvert au dialogue avec le "troisième homme" de l'élection présidentielle de 2007.
    L'incohérent Hollande
    "Il n'est pas trop tard pour les autres échéances", a-t-il dit, en évoquant notamment les élections régionales de 2011. Et voilà Roméo Hollande qui succède à Sa Cynique Majesté Royal à la mandoline sous le balcon de Bayrou…

    Bayrou n’y pense pas en se rasant


    Le président du MoDem a répondu par l'ironie aux critiques des socialistes. "Si le Parti socialiste, depuis des mois, avait consacré à parler de la situation du pays tout le temps qu'ils ont consacré à parler de moi, peut-être on aurait avancé", a-t-il dit sur Radio J. "Moi, je ne parle pas du PS, je parle de la France et je parle de l'Europe". "Je demande aux autres formations politiques (...) de choisir un sujet de conversation qui soit un peu plus opérationnel, un peu plus efficace dans le débat politique français que de ne parler que de ma personne", a-t-il poursuivi. "Je sais bien ce que ça veut dire : ça veut dire que ça les gêne, ça les embête", s’est flatté Narcisse, incluant l'UMP et le PS "dans cette obsession perpétuelle qui est d'essayer d'empêcher le surgissement de cette force politique nouvelle que nous sommes en train de créer".

    Or, selon un sondage CSA publié dans l'édition dominicale du Parisien, l'UMP reste en tête des intentions de vote avec 25% pour les européennes du 7 juin, devant le PS qui tourne autour de 20%. Le MoDem perd un point à 13%.
  • 1er juin : le RSA remplace le RMI

    Le Point sur le RSA

    Pour lutter contre la pauvreté et inciter les démunis à retrouver un emploi, Martin Hirsch (ci-dessus) et le gouvernement mettent en vigueur le revenu de solidarité active (RSA), un dispositif qui permet aux titulaires du RMI de bénéficier d'un revenu complémentaire en reprenant une activité.
    Malgré la crise internationale, la solidarité nationale en irrite plus d’un et en particulier dans l’opposition qui ne supporte pas les mesures sociales proposées par la droite. Circonstance agravante, le père de cette réforme est bénéficiaire de l'ouverture et un responsable issu de l'opposition...
    La gauche dénonce un nouvel impôt, bien qu’il frappe les riches (prélèvement sur les assurances-vie, les actions, les revenus fonciers) et les effets qu’elle juge a priori incertains sur la reprise d'emplo. Attac dénonce un maintien des salaires vers le bas. Le MEDEF craint une asphyxie de l'économie française.


    L'entrée en vigueur du RSA, mode d'emploi

    Le revenu de solidarité active (RSA) entre en vigueur lundi 1er juin. Le premier versement est prévu le 6 juillet. Les détails de ce nouveau dispositif censé endiguer la pauvreté et favoriser le retour à l'emploi.

    À qui s'adresse le RSA ?


    Il est destiné

  • d'une part aux titulaires du RMI
    et de l'allocation parent isolé (API)
  • et d'autre part aux travailleurs à faibles revenus de plus de 25 ans. En pratique, rien ne change pour les premiers, sauf le nom de leur allocation. Pour continuer à la toucher, ils devront toutefois rechercher du travail auprès du Pôle emploi en signant un projet personnalisé d'accès à l'emploi (PPAE) avec l'aide d'un référent unique. En cas de non-respect de cette condition, ils pourront être radiés des bénéficiaires. Une exception sera faite pour "les personnes en difficulté sociale qui ne peuvent entreprendre des démarches".

    Quel est le montant de cette allocation?


    Pour ceux qui ont déjà un emploi, ou qui reprendront un travail, le RSA garantira en moyenne 110 euros supplémentaires. Il vise donc à encourager le travail en permettant de cumuler une partie de l'allocation et ses revenus.
    La somme effectivement perçue dépend de deux critères : le montant professionnel et la composition du foyer. Par exemple, une famille avec deux enfants, dont l'un des deux parents travaille au Smic, devrait toucher 200 euros de plus.
    Pour ne pas pénaliser les titulaires du RSA qui retrouvent un emploi, la gratuité des transports en Île-de-France sera accordée à une partie des bénéficiaires.
    Les plafonds pour l'attribution de la gratuité seront relevés de 35 % par rapport aux seuils actuels du RMI, pour atteindre, par exemple, 614 euros pour une personne seule. En province, ce genre d'avantages accordés aux Rmistes, dits droits connexes, seront pris en compte au cas par cas en fonction de choix politiques.

    Combien de personnes sont concernées ?


    D'après le gouvernement, il concernera plus de 3 millions de ménages dont 1,4 million de foyers qui ont le droit aux minima sociaux à faibles revenus. Globalement, ces ménages rassemblent environ 7 millions de personnes.

  • Il est possible de
  • tester son éligibilité
    - en ligne
    - ou en appelant le 39.39, Allô service public;
  • consulter le simulateur de situation proposé par le gouvernement.

    Quelles sont les démarches à effectuer pour en bénéficier ?


    Les salariés à petits revenus doivent faire leur demande de RSA avant le 15 juin pour percevoir le premier versement prévu le 6 juillet. Les dossiers doivent être transmis par courrier ou déposés auprès de la Caisse d'allocations familiales, de la Mutualité sociale agricole, des services du Conseil Général ou de la mairie de résidence. Les bénéficiaires des minima sociaux n'ont aucune démarche à entreprendre. Le RSA leur sera versé dès le 6 juillet, sans limitation de durée.

    Quel est le coût pour la collectivité ?


    1,5 milliard d'euros
    . Il sera financé par une taxe de 1,1 % sur les revenus du capital. (
    d'après Marc Vignaud, Le Point)
  • samedi 30 mai 2009

    Interpellé à 8 ans : la maman de la petite victime avait porté plainte

    La presse ne retiendra que l’audition

    Les violences scolaires sont tolérables à huit ans...
    Une bagarre à la récréation mérite toute l'indulgence de la presse soixante-huitarde qui tolère jusqu'aux agressions répétitives et à deux contre un... A partir de quand y voit-elle des violences scolaires?

    Dépêche d’agence, avant duplication par les organes de presse


    « "Cela ne me choque pas" que des policiers et des gendarmes entendent un enfant "s'ils ont le sentiment qu'il y a un problème", pour "faire de la prévention", a déclaré aujourd'hui le ministre de l'Immigration Eric Besson, après qu'
    un enfant de 8 ans a été auditionné hier, avec son père, à la gendarmerie de Courdimanche (arrondissement d'Evry, Val-d'Oise), à la suite d'une plainte portant sur une bagarre à l'école avec un autre garçon.
    Phrase longue et tarabiscotée manquant de clarté. Mais la pensée du journaliste, si confuse soit-elle, importe plus que les faits.
    «Cette procédure est la conséquence logique d'un dépôt de plainte de la mère de l'enfant ayant reçu des coups, a-t-on précisé de même source, confirmant une information du Parisien. Lors de son audition, qui a duré 20 mn, l'écolier a reconnu s'être battu avec l'un de ses camarades de classe, expliquant avoir agi ainsi parce que ce dernier "cherchait à (le) manipuler". Selon la même source, les deux enfants ne seraient déjà plus brouillés. » 31/05/2009

    La presse manipule l’opinion

    Journaliste à France Info est un métier harassant.
    Ni plus ni moins que l’agence de presse, la journaliste n’est neutre dans son compte rendu du fait divers le dimanche 31 mai, malgré l’éthique professionnelle et les prétentions morales de la profession. Il paraît en effet logique à cette radio engagée de présenter les faits en donnant la priorité aux conséquences sur les causes.

    « Il a 8 ans et en présence de son père, il a été auditionné hier à la gendarmerie de Courdimanche dans le Val d’Oise » France Info choisit de mettre en exergue l’âge puis l’audition de l’enfant, dans une volonté partisane de nature à influencer le lecteur. Susciter l’indignation a priori, telle est la mission du service public.

    Ce n’est qu’ensuite que la radio motive l’interpellation. « Il s’était battu à l’école avec un autre garçon dont la mère a porté plainte. Cette procédure est donc la conséquence logique de ce dépôt de plainte, selon la gendarmerie ». Une logique que ne partage manifestement pas la radio de service public, puisque sa chronologie des faits ne l’est pas.

    Le compte-rendu confirme l’intention de manipulation. « Lors de son audition qui a duré vingt minutes, l’écolier a reconnu s’être battu avec l’un de ses camarades de classe. Il a expliqué avoir agi ainsi parce que ce dernier “cherchait à (le) manipuler”. Le ‘jeune’ garçon aurait-il des dispositions pour le journalisme ?

    La journaliste n’y est pour rien car « toujours selon la gendarmerie, les deux enfants ne seraient déjà plus brouillés. » Ainsi, la gendarmerie, on l’aura compris, reconnaîtrait être allée vite en besogne. Ca tombe bien, puisque c’est la thèse de la station radio !

    Conclusion la maman de la victime est allée encore plus vite et, à l’avenir, il faudra donc veiller à bien négliger les plaintes de victimes…

    Les termes choisis du journal Le Parisien

    Chronologie à l’identique de la dépêche de presse
    Un écolier de 8 ans a été convoqué samedi à la gendarmerie de Courdimanche (Val-d’Oise) pour s’être bagarré pendant la récréation. Les militaires s’étaient présentés chez lui, la veille au soir, pour remettre la convocation à ses parents. D’abord abasourdi, le couple tient à dénoncer le « ridicule » de la situation, sans pour autant nier la réalité des faits. » On observera la volonté d’envenimer la situation : les gendarmes sont certes des militaires, mais le choix de ce terme n’est pas anodin.
    « Le petit a été auditionné par les gendarmes pendant vingt minutes, rapporte-t-il [le couple parlant de leur propre ‘petit’…]. Il reconnaît qu’il s’est battu avec un camarade. » Il avoue même [le bon petit!] qu’ils étaient deux contre un, parce que la victime des coups « cherche toujours à nous manipuler et à nous commander », justifie l’écolier. [La victime serait donc le bourreau] Son père s’indigne pourtant de cette procédure, qu’il juge démesurée : « C’est une histoire qui n’aurait même pas dû sortir de l’école. Elle aurait dû se régler entre adultes, au lieu de dramatiser à ce point. »
    « Il y a deux mois, la mère de cet enfant est venue me demander pourquoi mon fils s’acharnait sur le sien, reprend-il. J’ai juste répondu que s’il y avait un problème l’institutrice nous en aurait parlé et le directeur nous aurait convoqués… » Selon lui, ni l’un ni l’autre ne s’est produit. [Les enseignants sont donc accusés de négligences] Nous apprenons finalement pourquoi la gendarmerie est intervenue. « La mère du garçon, elle, est allée déposer plainte. [‘Elle’ suggère aux parents du jeune butor d'en faire autant !]
    « La convocation est une conséquence logique », justifient les militaires [deuxième fois, pour les esprits lents]. Si les parents des deux garçons ne se sont toujours pas rencontrés, les enfants, eux, se seraient déjà réconciliés. »

    Notons que, bien que ce soit le b.a.b.a. du métier, la maman de la victime n’est pas invitée à donner sa version des faits: l’eût-elle été, que son refus e s’exprimer aurait, à coup sûr, été souligné.

    Confusion entre victime et auteur des violence

    Le centre d’intérêt du site Internet LePoST n’est plus aucun des deux écoliers, mais les organisations institutionnelles.

    Titre : « A 8 ans, il est entendu par les gendarmes: "Une histoire qui n’aurait même pas dû sortir de l’école"

    « La mère de l'un des deux enfants [lequel?] a porté plainte suite à la
    bagarre entre les deux garçons. L'enfant de 8 ans a été convoqué avec ses parents suite à cette plainte. [Quel âge a donc la victime? Serait-elle encore plus jeune, que la précision n'est pas fournie? Le plus petit est-il la victime des plus grands?] Pour ce gendarme, "il y a quand même eu des coups violents... on a convoqué les parents et l'enfant, c'est la procédure", a t-il explique sur I Télé (Canal+). Qui est qui ? Nul ne sait plus qui est l’agresseur.
    « C'est une simple histoire de bagarre, explique [minimise] son père, encore abasourdi par toute cette histoire. » Il est en revanche sans intérêt de savoir si la famille de la victime est ‘abasourdie’.
    « Ce samedi,
    son fils âgé de 8 ans a été auditionné à la gendarmerie de Courdimanche (Val d'Oise), après y avoir été convoqué, relate Europe 1. » LePost juge donc subalterne la précision de France Info : « en présence de son père »…
    « La mère de son petit camarade a porté plainte. "Il y a deux mois, elle est venue me demander pourquoi mon fils s’acharnait sur le sien", explique le père du garçon entendu. Mais, dit-il ni l'institutrice ni le directeur de l'école ne l'ont convoqué.
    Il croyait l'histoire close.
    Jusqu'à la convocation de son fils. Pendant son
    audition, il a reconnu s'être battu avec son camarade, il a même avoué l'avoir fait avec un autre, à 2 contre 1. » Le fair play ne s’apprend pas à l’école, mais la presse n’a pas davantage de responsabilité éducative. Les parents, alors ?...
    « Mais
    ce n'est pas une raison, précise le père qui juge l'histoire "ridicule". "C’est une histoire qui n’aurait même pas dû sortir de l’école", explique-t-il au Parisien.
    D'autant que, précise le quotidien, les 2 enfants se seraient réconciliés depuis longtemps... » Affirmation au conditionnel qui n’engage que l’agence de presse et semble arranger les duplicateurs de presse.

    Les "coups violents" n'ont pas été portés, aucun des deux galopins ne serait donc coupable, mais LePost n’est pas aussi indulgent et compréhensif envers l’école et la gendarmerie.
    Rappelons que Désirdavenir Royal est partie en guerre contre les brutalités et les petites terreurs qui font l'admiration de leurs papas: elle s'est prononcée contre les brimades et le bizutage. Logiquement, elle ne devrait pas manquer d'approuver Eric Besson haut et fort !

    vendredi 29 mai 2009

    Européennes : Lalanne fustige les Verts tendance rouge

    Avec Cohn-Bendit, "le Vert est devenu la couleur de la pollution"
    Francis Lalanne déteste les pastèques
    Les Verts sont comme les pastèques, Vert dehors, rouge dedans.

    Au journal Le Dauphiné du 30, et sous le titre : « La politique est trop sérieuse pour ne la laisser qu'aux politiciens », Lalanne expliqua en quoi il se démarque de Daniel Cohn-Bendit.
    « Nous essayons d'abord de faire valoir ce que nous sommes. Lui, depuis trois mois, on le voit partout. Et maintenant que les sondages l'assurent de son hold-up électoral, il va retourner dans son Allemagne chérie, où il sera payé par le contribuable français. Il a fait une alliance avec Berlusconi et Sarkozy : Cohn-Bendit, c'est l'opposition choisie. Comment peut-on défendre l'écologie, en prônant le libéralisme et le profit ? Comme ça, il va faire disparaître l'écologie. Donner cette image de l'écologie est un crime
    Un chanteur en campagne
    Le candidat Francis Lalanne, tête de liste de l'Alliance écologiste indépendante (AEI) pour le Grand-Sud-Est est venu présenter ses propositions à Gap, jeudi.

  • Pour une taxe de contenu énergétique
    Le candidat a plaidé pour une Europe fédérale capable "de mettre sous tutelle le pouvoir économique et de redistribuer les richesses de manière équitable". Au chapitre des propositions, le numéro 1 régional s'est déclaré contre la taxe carbone, mais pour une taxe de "contenu énergétique" englobant tous les autres produits polluants; contre la prolifération du nucléaire et pour une politique solidaire définie à l'échelle locale.

    Accompagné de Marcelle Schwendemann, dixième sur la liste, il s'est prononcé en faveur d'un renforcement de la Politique agricole commune (PAC).
  • "Du bon air, c'est du bonheur"
    Après avoir mis dans le même sac tous les grands partis institutionnels, Francis Lalanne a concentré ses attaques sur la liste Europe Écologie, défendue par Daniel Cohn-Bendit, José Bové et Eva Joly: "L'écologie n'a rien à voir avec les luttes partisanes. Elle s'adresse à tout le monde. Le vert est désormais la couleur de la pollution. Le parti a tenté une OPA pour tuer l'écologie politique en globalisant les enjeux. La liste de Daniel Cohn-Bendit n'est que le sous-marin vert de Nicolas Sarkozy." On ne l’attendait pas celle-là !

    Une fois passé l'orage, le défenseur de la nature a relancé les slogans de sa campagne : "La révolte par le vote" ou "Du bon air, c'est du bonheur". Si le scrutin de dimanche prochain se transforme en échec électoral, Francis Lalanne pourra toujours les mettre en musique.

    Francis Lalanne préfère-t-il les Verts-melon ?

    « Certains écologistes ont quitté les Verts pour le Modem de François Bayrou. Effet d’aubaine, acte isolé ou vraie tendance
    Parmi les 535 candidats UDF-Modem aux législatives, on compte des proches de Jean-Luc Bennahmias, candidats à Marseille, et une grosse dizaine d’anciens Verts, dont quatre à Paris (comme Danielle Auffray, adjointe de Bertrand Delanoë, et Violette Baranda, élue verte à la mairie de Paris). D’autres encore sont passés par un canal de recrutement différent, via Cap 21, le parti de Corinne Lepage, elle aussi ralliée à François Bayrou et cofondatrice du Modem. « On est en contact avec plusieurs membres des Verts qui pensent à nous rejoindre, explique Corinne Lepage. Deux l’ont déjà fait : Jacques Maret et Albert Peyranno. Nous avons décidé de les présenter sur le quota de candidats réservé à Cap 21 au sein du Modem. »
    Question : mais pourquoi ces « Verts pastèque » comme certains s’amusent à les appeler, tantôt élevés sous serre par Dominique Voynet, tantôt en plein champ par les plus radicaux, ont-ils décidé de devenir des « Verts melon », en ralliant le parti orange du candidat centriste ?
  • Car même Jean-Luc Benhamias et Corinne Lepage le reconnaissent : l’écologie n’a pas été le point fort de la campagne de François Bayrou. « Mais justement, nous faisons tout pour peser sur le programme », se justifie Corinne Lepage. Elle estime d’ailleurs qu’elle a déjà infléchi la plate-forme présidentielle du candidat centriste.
  • Pour Jean-Luc Bennahmias, ce sont les querelles internes au parti des Verts qui ont poussé ses amis à le rejoindre au sein du Modem : ils auraient été lassés de « la culture du groupuscule », des « guerres internes », qui « font plafonner le parti à 1,57% des voix ». Dans le parti de Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts, on préfère traiter cette tendance par le mépris : « il faut relativiser, ce n’est qu’une poignée de gens. Ce n’est pas significatif. » Dominique Voynet soupçonne même ceux qui ont quitté son parti de s’être laissés griser par une investiture aux législatives : « ces personnes sont devenues des personnalités en se sauvant », lâche-t-elle.
    La question est de savoir si cette tendance hybride survivra.
    Pour le député européen Jean-Luc Bennahmias, « dès le 11 juin, des centaines de militants Verts pourraient rejoindre le Modem », déçus par le score de leur parti au premier tour des élections législatives.
    Mais surtout : que vont devenir ces courants verts au sein du parti de François Bayrou ? « Il serait tout à fait regrettable que les Verts apportent avec eux les problèmes de leur parti », note Corinne Lepage. « Il faudra que nous nous unissions, qu’il n’y ait pas de cacophonie. En tout cas, je ferai tout pour que ça n’arrive pas », promet la présidente de Cap 21.

    Si le PCF ne cultive plus que les tomates cerise,
    que reste-il de l’UDF au MoDem ? Des verts transgéniques !

    VOIR et ENTENDRE Francis Lalanne, le 29 mai 2009 à Alberville
    Selon lui, par essence (et comme Cali), l’artiste serait un intellectuel, voire un philosophe.




  • Le philosophe Jean-Claude Van Damme a trouvé son maître à penser?

    Les socialistes plongent la région PACA dans la tourmente

    La vice-présidente, accusée de détournement de fonds publics, mise sur la touche
    Certains s'étonnaient que la question de l'appellation de la région PACA soit soudainement revenue sur le tapis ! Ce sigle, insiste-t-on, ne parle pas: il n'évoque rien, ni aux étrangers, ni même à bon nombre d'habitants de la région. PACA (Provence Alpes Côte d'Azur) ne conviendrait plus à son président, l'illustre socialiste Michel Vauzelle, qui a signé son arrêt de mort, parce qu'officiellement il n'est pas porteur.
    D'autres auront observé que ce n'était pas le fait du hasard. Il était urgent de détourner l'attention... Car ce souci majeur en cache un autre, politique et judiciaire, dont les conséquences politiques pourraient se révéler explosives.

    L'enquête sur le détournement de subventions (Lire PaSiDupes) pousse Michel Vauzelle à mettre sa vice-présidente, Sylvie Andrieux, sur la touche.

    Dans un communiqué sec, diffusé le jeudi 28 mai, Michel Vauzelle, le président de la Région, a annoncé par un communiqué qu'il a "décidé aujourd'hui (jeudi soir) de gérer personnellement la délégation à la politique de la ville, jusqu'à présent confiée à Sylvie Andrieux (...). Je souhaite en effet que l'enquête concernant un éventuel détournement de subventions au préjudice du Conseil régional se déroule dans les conditions nécessaires au respect des intérêts de la Région et de ses citoyens."
    Le président conclut en indiquant que "la Région a déposé plainte" et qu'il "attend de la procédure en cours qu'elle apporte, dans les meilleurs délais, les éclaircissements indispensables pour que la justice passe et que la Région obtienne réparation du préjudice subi."

    Quelles nouvelles avancées de l'enquête ont bien pu pousser Michel Vauzelle à écarter la députée, dont le nom est mentionné à plusieurs reprises par les autres personnes mises en cause, mais qui n'a pas été mise en examen, ni même entendue ?
    Cette décision serait directement liée à la procédure en cours. Le président de la Région aurait appris il y a quelques jours seulement des éléments compromettants dans le dossier, dont l'instruction est menée par le juge Franck Landou.

    De son côté, jeudi, Sylvie Andrieux, députée (PS) et maire du 7e secteur de Marseille, prétendait pourtant qu'elle s'était elle-même résolue à quitter son poste au Conseil régional.
    La socialiste Sylvie Andrieux réfute les accusations avec vigueur ou aplomb, comme on voudra... "Il n'est pas question de lâchage", souligne celle qui devait, avant le 15 juin, choisir entre ses mandats de député, conseillère régionale, conseillère municipale et communautaire.

  • Elle aurait anticipé sa disgrâce.
    "Le week-end dernier, j'ai annoncé à Michel Vauzelle que j'avais fait le choix des mandats de proximité, je quitte donc le Conseil régional, cette décision a été prise d'un commun accord."
  • Ses proches ne cachaient pas leur étonnement face à la tournure des événements. Vice-présidente de la Région, le départ de Sylvie Andrieux devrait prendre effet le mardi 2 juin. L'élue, qui dirige le groupe PS à la Région, conseillère régionale depuis 18 ans, a préféré, cette fois, quitter les bancs de l'Hôtel de Région et conserver ses fonctions au sein du conseil municipal. Alors qu'en 2001, déjà frappée par le cumul des mandats, elle avait choisi de céder sa place en mairie. "Mais le redécoupage électoral qui se prépare est un véritable charcutage et je veux mener le combat."
    "C'est moi qui ai pris les devants, poursuit Sylvie Andrieux, je devais annoncer ma décision en conseil municipal lundi mais je n'ai pu le faire. Un communiqué doit être publié ce matin" [vendredi], se défend-elle.
  • Dans l'entourage du président de la Région qui n'a pas souhaité s'exprimer, on précise pourtant "qu'il s'agit bien d'une décision à lui". Michel Vauzelle aurait-il voulu prendre les devants alors que la pression judiciaire monte ?

    L’affaire éclabousse-t-elle l’ancien ministre de la Justice de Mitterrand ?


    -> L’enquête devra déterminer comment de telles sommes ont pu quitter les caisses de la Région : "Ce qui compte aujourd’hui, c’est le départ de ces sommes d’argent. Nous cherchons à prouver que certains ont permis à des fonds publics d’alimenter ces associations bidons. À la limite, le pourquoi, cela nous intéresse moins."
    -> Parmi les mis en examen dans le dossier instruit par le juge Franck Landou, figure Roland Balalas. Secrétaire général du groupe PS du Conseil Régional, il est aussi attaché parlementaire de la députée Sylvie Andrieux, depuis 2002. A-t-elle cautionné les pratiques que la justice reproche aujourd’hui à son collaborateur ?
    Responsable socialiste, mais pas coupable

    -> Les personnes mises en examen et placées sous contrôle judiciaire auraient par ailleurs interdiction d’entrer en contact avec la députée, ainsi qu’avec Georges Gross, conseiller d’arrondissement PS du 7e secteur (arrondissement) de Marseille, et Denis Rossi, conseiller général PS de Saint-Barthélémy (Marseille).
    Une disposition dont ce dernier s’étonne puisqu’ à la différence des autres élus, il n’est pas plus mis en cause dans ce dossier que le Conseil Général auquel il appartient : "Ni la police, ni la justice ne m’a demandé quoi que ce soit. C’est quand même extraordinaire de n’être informé de rien ni consulté. La PJ est simplement venue au Conseil général pour vérifier des dossiers d’associations qui, en plus, n’ont bénéficié d’aucune subvention du Département."

    L’élue, quant à elle, accuse les autres sereinement

    Elle nous le dit sans vergogne, elle a plus d'un tour dans son sac: "Dans ce dossier, il y a des négligences administratives béantes. Moi, je suis complètement à l’aise. Je suis une vieille bique de la politique et j’ai une bonne image. [Pourvu que ça dure...] Quand on a 165 000 habitants dans sa circonscription, vous croyez que c’est une association qui va vous aider à gagner des élections ?" ...
    Cool, l’élue ! Ca s'est joué de peu et le maire UMP est bien 'brave'...
  • Guérini abandonne Marseille dont il voulait être le maire

    Jean-Noël Guérini a quitté le conseil municipal lundi

    Le sénateur socialiste Jean-Noël Guérini, qui voulait prendre la ville, a choisi lundi de lâcher le conseil municipal de Marseille . <br>Le candidat malheureux des dernières élections municipales face au maire UMP, Jean-Claude Gaudin, préfère la présidence du Conseil Général des Bouches-du-Rhône, pour respecter la loi sur les cumuls des mandats, qui s'applique depuis que le Conseil d'État a rejeté le 15 mai tous les recours concernant cette élection.
    Il sera remplacé par Antoine Rouzaud, vice-président (PRG) du Département qui le suivait sur la liste PS aux municipales dans les 4e et 5 e arrondissements. Le départ de Jean-Noël Guérini aura-t-il un impact sur le consensus trouvé entre droite et gauche? "Cela pourra entraîner une modification des débats au sein du conseil municipal avec l'absence du leader du PS. Les échanges seront peut-être moins vifs", estime Roland Blum, député et premier adjoint UMP
    De plus, cette démission entraîne de facto son retrait de la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole (MPM)/ « Il s'agira surtout d'une recomposition des rôles pour l'opposition avec d'un côté Patrick Mennucci, président du groupe depuis 2002, et de l'autre Eugène Caselli, président PS de MPM", commente le premier adjoint UMP.Les équilibres politiques au conseil municipal ne devraient rester inchangés, avec 51voix pour la droite, 49 pour la gauche et une pour le FN.

    Les turbulences au Conseil Régional socialiste

    L’analyse des hypocrites

    Autre élu concerné par le cumul, la députée socialiste et vice-présidente de la Région, Sylvie Andrieux, n'a pas encore officiellement fait son choix. Elle a théoriquement jusqu'au 15juin pour décider. Confrontée au même dilemme en 2002, la tête de liste aux municipales dans le 13e et 14 e arrondissements avait alors décidé de quitter la Ville. Les militants socialistes répandent l’idée que Mme Andrieux quitterait la Région en victime de la loi contre le cumul des mandats. Telle est la thèse présentée par la gauche, dans le respect des électeurs...

    L’antithèse : la vice-présidente socialiste fait tache

    Sylvie Andrieux avait été mise en cause dès l'été dernier quand l'organisme Tracfin, qui lutte contre la délinquance financière, avait pointé du doigt des malversations au sein du Conseil régional, pour un montant aujourd'hui évalué à 700 000€. Les enquêteurs de la brigade financière de la police judiciaire avaient alors mis au jour plusieurs subventions allouées à des associations, décrites comme des "coquilles vides". La plupart des bénéficiaires étaient basées dans les quartiers nord de Marseille, supposés être les plus défavorisés, mais qui jouissaient en fait d’un traitement de faveurs, au titre de la politique socialiste de prévention. Les responsables de ces associations ont depuis été mis en examen. Certains d’entre eux ont été écroués, dont Benyoub Same. Âgé d’une quarantaine d’années, il est soupçonné d’être à l’origine d’une dizaine d’associations fictives et très généreusement financées.
    Ce mécanisme de financement aurait en outre servi la campagne électorale de Sylvie Andrieux, soupçonnée d'avoir "arrosé" les familles les plus influents des cités.

    Cet épisode phocéen n'est pas sans en rappeler un autre, concernant les détournements de fonds sur associations, dont aurait pu bénéficier -à des fins personnelles- cet autre socialiste, Juju Dray...

    jeudi 28 mai 2009

    Européennes : festival du cinéma Aubry-Royal à Rezé

    Le PS remportera-t-il la Palme d'Or ?
    Tout le PS en scène

    A en croire les intentions de vote alarmistes aux élections Européennes, le PS fait une campagne désespérée de promotion de son film cata. Pour son avant-dernier rassemblement de campagne à Rezé mercredi soir, la distribution était au grand complet et mettait en scène la réconciliation entre les vieilles premières, Martine Aubry et Désirdavenir Royal.
    Sur fond d'abstention grandissante, les études d'opinion placent toujours les socialistes en deuxième position, cinq ou six points derrière l'UMP et loin de leur score de 2004 (28,9%). Martine Aubry mène sa première bataille électorale à la tête du PS et sait qu'elle sera comptable du résultat. Depuis le début de la campagne, elle a pris soin de panser devant les caméras les plaies du dernier congrès. Sa Cynique Majesté Royal pourra se prévaloir du succès du film ou accabler la production, en fonction du nombre d’entrées dans les salles, le jour de la sortie du film, le 7 juin prochain.

    Ont-elle mis la langue ?

    Le ‘pitch’
    Pour la première fois depuis leur affrontement à l'automne, les deux rivales au poste de premier secrétaire étaient venues se donner le baiser de la paix devant les caméras du festival de Rezé, dans la banlieue de Seine-Saint-Denis Nantes. Le script ne laissait rien au hasard : ni les éclairages, ni les costumes, ni la bande-son, ni le temps de paroles, ni l’émotion sincère.
    L’apparition conjointe de Martine Aubry, Premier secrétaire victorieux, et de Sa Cynique Majesté Royal, candidate battue à la présidentielle, était prévu dans la Halle de la Trocardière avant les journaux de 20h, une des exigences de l’agence de presse Royal.

    Le scénario
    Il prévoyait trois minutes pour les photographes et les caméras, avant les discours respectifs d'une trentaine de minutes, le dernier mot revenant à la première secrétaire, Martine Aubry.
    "Ségolène est socialiste, c'est une grande européenne. Nous sommes dans une campagne européenne des socialistes, c'est sa région (...) Personne n'aurait compris qu'elle ne soit pas là", a justifié le premier secrétaire dimanche.

    Les sous-titres Dans l'entourage de Martine Aubry, on relativise la portée politique de ces retrouvailles médiatiques, sans pour autant en nier les retombées électoralistes.

    La critique à la sortie de la scéance
    "Tout le monde a besoin de tout le monde. C'est utile une image d'unité, on ne va pas cracher dessus", confie un membre de la direction du
    PS.

    Campagne promotionnelle et retape...

  • Après avoir fait estrade commune avec son prédécesseur, François Hollande, le premier secrétaire a rendu un hommage appuyé au maire de Paris, Bertrand Delanoë, il y a deux semaines avant de tresser des lauriers à Vincent Peillon et Patrick Mennucci à Marseille la semaine dernière. Il faut dire néanmoins que, si à l'automne les deux hommes étaient proches de Désirdavenir Royal, ils ont depuis pris leurs distances.
  • Mardi, Vincent Peillon, tête de liste dans le Sud-Est, s'est réjoui de la fin du "feuilleton" Aubry-Royal.
    "Travaillons! Un meeting c'est bien, dix ce serait mieux. Il faut une grosse campagne", a-t-il dit sur Europe 1 à moins de deux semaines du scrutin.

    Un casting difficile

    A quelques jours du scrutin, l'unité est à l’affiche.

    Tous courants confondus, la nouvelle génération du PS mettra ses divergences en veilleuse le temps d'un meeting, le 2 juin dans l'Essonne, pour soutenir Benoît Hamon.
    Troisième sur la liste en Ile-de-France, le porte-parole du parti est en position délicate: il a le ricanement jaune ? Certains sondages prédisent un score en-deçà des 20% pour les socialistes franciliens, ce qui priverait le «Don Juan » de son seul mandat électif.

    -> Depuis que l’amère Royal est passée sous les fourches caudines de son vainqueur, en déclarant en février, être "derrière" Martine Aubry, le seul "chef" au PS, les retrouvailles ont été maintes fois annoncées puis reportées.

    -> Le 1er mai, l'ancienne candidate présidentielle avait finalement choisi de manifester en Poitou-Charentes avant de faire un chantage à sa participation au film de Rezé contre un rôle au sein du PS.
    "Il n'était pas question de faire une espèce de négociation, de condition", a pourtant prétendu mardi le sinistre Jean-Louis Bianco, un député ségolénien interrogé sur Radio Classique. "Elle vient parce que c'est utile à l'unité du PS".
    Ainsi fait-elle don de ce qui lui reste d’organes sa personne à la science au PS.
    Le rejet du corps électoral sera-t-il évité et le malade socialiste sera-t-il sauvé ?
  • mercredi 27 mai 2009

    Encore une journée d’action syndicale qu’ « on ne remarque pas » !

    Bilan de l'action syndicale d’entretien du 26 mai : RAS…
    Ils sont venus à huit
    Ils étaient tous là...

    Le glorieux bilan du G8 syndical

    Les taux de grévistes étaient beaucoup plus faibles que lors des journées de mobilisation précédentes, les 29 janvier, 19 mars et 1er mai, aujourd’hui mythifiées en « trois glorieuses »

    Le soufflet syndical est retombé

    Si on prend l’exemple de Toulouse, ville en pointe en matière de contestation, quelque 10.000 manifestants, selon la CGT (8.000 selon la police), se sont rassemblés à la mi-journée sur la place du Capitole pour lutter contre "la casse du système social français". Ce chiffre est nettement supérieur à ceux recensés mardi dans les autres grandes villes de France, mais toutefois largement inférieur aux nombres de personnes ayant défilé à Toulouse les 1er mai (20.000) et lors de la journée de mobilisation du 19 mars (entre 41.000 et 110.00 !). La pâte avait bien levé, mais s’est affaissée mardi à 10% de l’estimation le plus partisane...

    ->L’action des cheminots devait être particulièrement sensible, avec le soutien accepté de SUD rail, mais « à 11 heures, la direction de la SNCF comptabilisait seulement 19,8 % d'agents en grève dans l'entreprise ferroviaire contre 35,9 % le 19 mars. Du côté de la CGT, les chiffres évoqués sont légèrement supérieurs, avec 26,6 % de grévistes contre 41 % lors de la précédente journée de manifestations ». La CGT aurait-elle un système de comptage inspiré de celui de la police ?

    -> A la RATP, un train sur deux fonctionnait sur la ligne du RER B et du côté des bus et tramways, « aucune perturbation majeure n'était à signaler », semble se féliciter Le Monde.

    -> Même bilan positif en province, où le trafic urbain n'a été que peu touché par les grèves, avec "108 réseaux fonctionn[ant] normalement", d'après l'Union des transports publics et ferroviaires (UTP), syndicat patronal qui regroupe quelque 170 entreprises de transport urbain. Les réseaux les plus perturbés étaient ceux de Chartres, Le Creusot/Montceau-les-Mines, L'Isle-d'Abeau, Lorient, Montluçon et Pau, avec entre 30 et 60 % du service assuré, selon l'UTP ». Sur les autres, le trafic était assuré à plus de 60%, comme à Nancy et Besançon, où le service atteignait de 65% à 80%, selon les exploitants.

    -> Dans l'Education Nationale, les enseignants ont mis Gérard Aschiéri et la FSU au coin.
    Le ministère a fait état d'un taux global de participation de 2,30 % à la mi-journée, la plus forte mobilisation étant constatée parmi le personnel enseignant des collèges (3,08 %). Or, c’estle SNU-ipp (dans le primaire) qui fait habituellement les plus beaux scores : comment a-t-il pu faire moins de 3% ?...

    -> Dans les airs, Air France a annulé quelques vols préventivement dans la matinée à Orly et prévu de légers retards au départ ou à l'arrivée de cet aéroport. On mesure donc la représentativité des pilotes de lignes SNPL qui se préparent pourtant à paralyser d’autorité les aéroports au plus fort des migrations estivales.

    Le journal Le Monde positive et embrouille

    Comme si c’était le but recherché par les syndicats, ils écrivent que le trafic SNCF a connu quelques « ralentissements » aux premières prises de service des agents.
    «Trafic peu perturbé », dans les autres secteurs, se félicite sournoisement Le Monde. «le trafic était normal dans la matinée ». L’opposition a donc des raisons de satisfaction et peut se féliciter de ne pas avoir perturbé les Parisiens. Le but recherché par les syndicats est probablement atteint, puisque tout s’est déroulé: «conformément aux prévisions » !…

    Plutôt que de lancer les chiffres des syndicats, ces journalistes militants préfèrent d’ailleurs lâcher ceux de la direction de la SNCF, pour le cas où le lecteur prendrait les uns pour les autres. Et ça donne ceci « La SNCF prévoit pour la journée d'assurer 50 % des TER, 75 % des TGV et 60 % des Transilien en moyenne. Le préavis des quatre syndicats représentatifs au plan national à la SNCF (CGT, SUD-Rail, UNSA, CFDT) court jusqu'à mercredi 8 heures. » Entre les matins du mardi et du mercredi, tous les espoirs restaient peut-être permis…

    Le Monde trouve des excuses cousues de fil blanc

    -> Ni « fédératrice » ni justifiée

    Que la CGT n’a-t-elle consultée les « spin doctors » du Monde ? Ils ont diagnostiqué la cause de l’échec syndical. La journée de mobilisation s'est avérée « beaucoup moins fédératrice que celle organisée il y a deux mois». Or, en observant que la journée interprofessionnelle n’était pas « fédératrice », Le Monde ne trouve pas, comme il le croit, une excuse aux syndicats, il les accable. Il ne pouvait en effet rien arriver de pire à cette action du mardi 26 mai qui se voulait ... interprofessionnelle et décentralisée.

    -> Mais Le Monde n’est pas sérieux !
    Selon Le Monde, si les cortèges en province n'ont pas fait le plein, c’est la faute de la météo !
    « En Normandie, les manifestants ont notamment pâti des mauvaises conditions météorologiques. A Caen, on dénombrait ainsi 1 500 manifestants, selon la police. En Seine-Maritime, ils étaient 2 000 à Rouen, 500 au Havre »
    Et la litanie continue : « A Nice, le défilé, où l'on retrouvait de nombreux retraités de la fonction publique, a réuni seulement 600 personnes, selon la police et les organisateurs. » Même en raclant les fonds de tiroirs ! Et le temps était comment à Nice ?...

    -> Et pourquoi si peu d’écho dans les villes frappées par la crise ?
    Ainsi, les salariés de
    Continental de Clairoix (Oise) devaient manifester à Compiègne, et un rassemblement était prévu à Molsheim (Bas-Rhin) autour de ceux de Kronenbourg et Steelcase. Le Monde n’a-t-il plus rien à en dire ?

    -> Le Monde a de ces titres !
    « La mobilisation syndicale du 26 mai risque d'être discrète » Le quotidien du soir n’insiste guère sur les dissensions syndicales.
    Mais il prévenait néanmoins: « Cette journée du 26 mai avait été décidée au lendemain du 1er mai, malgré les divergences des syndicats. Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de Force ouvrière (FO), n'avait pas caché sa préférence pour "une journée de grève" plus classique. Sur son site, FO n'évoque d'ailleurs même pas l'appel à la mobilisation de mardi. Citant les plus radicaux, Le Monde commente: FO "n'était toutefois pas prêt à rompre l'unité qui a prévalu jusque là. Tout comme Solidaires et les syndicats SUD, qui auraient également préféré un appel plus net à la grève." D’où le titre du Monde, donc :« La mobilisation syndicale du 26 mai risque d'être discrète » La discrétion n’étant pas une vertu cardinale des syndicats, il fallait peut-être comprendre « modeste », voire « médiocre ». Daniel Cohn-Bendit dirait « minable ».

    Réactions diverses


    Deux réactions radicales dans Le Monde :

  • Isabelle Altaraz :
    «Je commence à avoir l'impression d'être roulée dans la farine par le gouvernement et les syndicats. J'attends que l'on passe à la vitesse supérieure. »
  • François Spinner :
    « Je n'ai pas fait grève aujourd'hui par ras-le-bol des journées unitaires ponctuelles et pour dire aux "grandes" centrales : arrêtez de nous mener en bateau. Après les mobilisations de janvier et mars 2009, la grève reconductible aurait pesé très fortement sur le gouvernement. Le secteur public pouvait probablement entraîner le secteur privé. Les revendications sur le pouvoir d'achat, l'emploi et la sauvegarde des services publics étaient et restent populaires. »
    Les salariés en ont jugé autrement : la démocratie, ça commence à bien faire ?

    A la CGT, Bernard Thibault, l’étalon à la réforme, s’est mis au repos et a mené une vieille rosse, la numéro deux de la CGT, Maryse Dumas, aux journalistes. Pour elle, la journée de mardi est « un galop d'essai ». Depuis le temps qu’elle en est aux préliminaires et ne conclut pas, la CGT serait-elle une allumeuse ? L'enjeu était d'ouvrir un "large débat avec le plus grand nombre possible de salariés, de demandeurs d'emploi et de retraités" pour permettre "la réalisation de mouvements plus importants", a-t-elle expliqué, sur France Info.
    Et que la fête continue: "Nous avons en ligne de mire effectivement la grande journée de manifestation du samedi 13 juin dans tout le pays où nous escomptons avoir des centaines de milliers de manifestants", a ajouté Désirdavenir Cégétiste.

    -> Le Parti socialiste avait appelé à la mobilisation contre "une politique inefficace sur le plan économique et injuste sur le plan social". Considérant le taux dérisoire de participation, le PS est clairement contredit et la politique actuelle du gouvernement apparaît donc aux Français plus efficace aux plans économique et social qu'aux socialistes.
    Flagrant délit de double langage au PS
    Il ne transforme pas les élections européennes en vote interne de sanction, mais assure toutefois que pour "donner un débouché politique" à ces actions, il faut aller voter massivement lors du scrutin des européennes, le 7 juin, et unifier les voix de la gauche face à la droite, dans un communiqué du PS.

    -> « Message bien reçu », a ironisé l'ancien ministre du travail Xavier Bertrand sur France Info. Huit syndicats avaient appelé mardi à une mobilisation interprofessionnelle pour …exiger, avec ce résultat massif. La CGT alerte les salariés, mais les salariés ont estimé que pour lutter contre la crise, il y a mieux à faire que de distribuer des tracts.

    Et quand Le Monde conclut, il accuse
    « L'UMP a minimisé la portée, même symbolique (lien PaSiDupes), de cette nouvelle journée d'action. » ‘Minimiser’ ce qui est de l’ordre du ‘symbolique’, est-ce vraiment sérieusement possible ?

  • mardi 26 mai 2009

    Désirdavenir Royal s'attache: bon courage, André Hadjez !

    Au jackpot, elle gagne André Hadjez, bandit manchot

    La crise économique internationale la rend anxieuse et Sarkozy lui fait peur. Bafouée dans sa vie conjugale, refoulée par les électeurs et rejetée du PS, la ménopause faisant en outre son oeuvre, Désirdavenir Royal se cherchait un protecteur. Elle incitait d'ailleurs au "corps à corps" et les politologues pensaient finement qu’elle faisait référence à Heuliez, puisque c’était le 1er mai dernier, mais les licenciés seront déçus d’apprendre qu’elle était physiquement là, mais mentalement au « corps à corps » avec un futur ex-licencié, comme le furent avant lui Hollande et Gaccio.

    Poitou-Charentes aurait pu être présidée par Madame de Villepin

    C’est une information du Grand Journal de Canal + daté du lundi 20 avril 2009, quand l’ancien premier ministre s’est vu poser la question suivante : "Le film de Canal + sur l'ENA suggère que vous avez eu une petite amourette. C'est vrai ?" Sans l'ombre d'une hésitation et peinant à retenir un sourire de mâle aux bois dressés, il donna sa version personnelle et adaptée du fameuxje la vaux bien’ : "Bah elle le mérite !…" Fermez le ban! Il aurait donc eu un flirt avec Marie-sEGO, lors de leur séjour à l'Ecole Nationale d'Administration (ENA) à la fin des années 70. « Elle était belle et elle le reste » Dominique de Villepin sortit de l'Ena 25° et Marie-sEGOlène Royal 95°: soit belle et tais-toi !

    Dominique de Villepin est décidemment bien vain mais galant.
    Ou protège-t-il son image ? D’une part, il n’a pas pris de râteau, alors qu’elle est fourreur spécialiste en pose de lapins, et, d’autre part, à la différence de François Bayrou, il est entreprenant et assure… « Tout est physique dans toutes les espèces : ce n'est pas le boeuf qui combat, c'est le taureau. » (Voltaire, Essai sur les mœurs)
    Mais l’ancien premier ministre n’a pas conclu et les quatre enfants Royal sont d’un autre, Flamby 1er, qui assura l’intermède entre Villepin et Bruno Gaccio.


    VOIR et ENTENDRE

    Mais la vérité est une nouvelle fois tout autre !

    Un indice : une "amourette", c’est déjà une histoire brève. Mais une "petite" amourette, c’est quoi ?


    VOIR et ENTENDRE


    Segolene Royal ne "mérite" plus Villepin?
    (LePostfr.)


    Ce n’est donc rien, trois fois rien: il ne s’est donc rien passé…

    Se passe-t-il quelque chose aujourdhui ?

    Du triangle des Bermudes au gazon maudit

    Toujours rien de notable, mais ce qui est futile passionne la presse. En passant des bras de Hollance à ceux de Hadjez, le H de guerre sera-t-il enterré?

    Désirdavenir Royal ne souhaitait pas jusqu’ici dévoiler sa vie privée, mais trois mois plus tard, elle a déjà changé d’avis. Elle s'est finalement affichée en public ce week-end en Charente accompagnée d’ André Hadjez, un éditeur de jeux de société: en tant que spécialiste du jeu de l'Oie, il partait avec un avantage certain... Or, le 26 février dernier, la candidate socialiste battue en 2007 à l'Elysée se retrouvait en Une d'un grand magazine avec son Dédé, présenté comme le successeur de Bruno Gaccio.

    «Colère saine» sans précèdent de la socialiste susnommée, qui poursuivit le magazine Paris Match et le fit condamner à 16 000 euros.
    De quoi loger quelques sans-abri.
    Mais DAL ne mobilisa pas ses troupes de SDF, les Enfants de Don Quichotte ne dressa pas ses tentes sous les fenêtres Royal à Boulogne Billancourt et personne ne reçut aucun don Royal déductible des impôts…
    Si elle n’aime pas les riches, elle ne partage pas pour autant avec les pauvres!

    Sa Cynique Majesté Royal aurait pourtant changé d'avis

    Après avoir vaillamment défendu son jardin secret, ce week-end, lors d'une visite surprise et informelle à Villebois-Lavallette, le couple n'a pas cherché à garder secrète sa liaison. La présidente de région a déjeuné avec quelques membres du Conseil municipal et s'est même laissée prendre en photo... avec son Dédé !

    La photo a d’abord été diffusée -en urgence- dans le quotidien régional
    Sud Ouest, le lundi 25 (lien) Le site du journal y est ensuite revenu le lendemain pour des mises au point. Alexandre Godin, directeur de cabinet de la présidente de la Région Poitou-Charentes, a déclaré ignorer l’identité de la personne qui accompagnait Désirdavenir matrimonial : « Savoir qui était avec elle ce jour-là ne regarde personne.» Ainsi, les affaires de la commune peuvent être évoquées en présence d’un inconnu.
    La journaliste, Bernadette Chassain, qui a effectué la photographie, précise qu’elle a reçu le plein accord des intéressés. "Mme Royal s'est prêtée au jeu sans le moindre problème. J'ignorais qui était l'homme à ses côtés, mais il a posé lui aussi sans aucune réticence", explique-t-elle. Les tourtereaux ont gagné du temps, puisque la journaliste du cru, qui ne lit pas la presse, ne pose pas non plus de questions (!), et que l'homme à son côté n’a pas eu à se présenter.

    Les hôtes de Sa Cynique Majesté Royal paieront désormais pour le deux

    C'est la double peine
    La p’tite présidente s’est-elle faite offrir un déjeuner pour deux par la pauvre petite municipalité défavorisée? Ou bien est-ce la région qui paie les déjeuners en amoureux de sa présidente ?

    Est-ce si facile de manger aux frais des électeurs ?
    Intox ou info ?« Ici, ont été passées en revue les préoccupations de la municipalité : maintien du label Cité de caractère, circuit de valorisation du patrimoine, rénovation de la mairie... Tout ce qui peut contribuer à l'embellissement de ce village qui ne manque pas d'intérêt. Nous avons vu ensemble comment tout cela pouvait s'intégrer dans les projets du pays. », a-t-elle déclaré pour falsifier la note en déjeuner de travail.

    La présidente de Région avoue d’ailleurs : « Je profite de ce pont de l'Ascension pour joindre l'utile à l'agréable en visitant le secteur » Il était temps qu’elle découvrît cette circonscription, après cinq ans : les élections régionales ont en effet lieu tous les six ans et donc en 2010 ?

    Tout ce qu’elle entreprend échoue : bon courage, André !
    Dans l’entourage proche de Désirdavenir Royal, depuis deux ans, Dédé est bien le seul à réussir à se faire élire !

    N.B.
    A propos, Sa Cynique Majesté Royal devra-t-elle rendre les 16.000 euros à Paris Match, puisque ça ne lèsera pas les défavorisés ?…

    lundi 25 mai 2009

    Syndicats : journée d’action d’entretien

    La déprime s’abat sur le mouvement syndical
    La famille éplorée:
    "tous ensemble" !
    Quelques mines d'enterrement
    en tête du cortège funéraire

    Les syndicats organisent demain mardi 26 une journée d'actions décentralisées destinée à entretenir la combativité du monde du travail.

    Elle devrait se limiter à des perturbations à la SNCF

    Le trafic ferroviaire
    sera perturbé mardi en France, en raison d'une journée d'action interprofessionnelle à l'appel des syndicats, dont l'ampleur s'annonce beaucoup plus limitée que les grandes mobilisations anti-gouvernementales de janvier et mars.
    Les syndicats réclament de nouvelles mesures sociales face à la crise, en particulier des revalorisations des bas salaires et une plus grande protection face aux licenciements.

    Le trafic des trains à grande vitesse (TGV) devrait être assuré mardi matin à hauteur de 75%, celui des trains régionaux à 50% et en région parisienne les trains pourraient fonctionner à 60% en moyenne, selon un porte-parole de la société nationale de chemins de fer SNCF.
    Les quatre syndicats représentatifs de la SNCF avaient déposé un préavis de grève de 24 heures, qui a pris effet lundi soir.

    Le métro à Paris devrait être encore moins perturbé et fonctionner normalement. Quant aux trafics des bus et tramways ils ne devraient pas sentir les effets la mobilisation.

    Dans l'aérien
    , Air France a annulé quelques vols préventivement mardi matin à l'aéroport parisien d'Orly et prévu de légers retards au départ ou à l'arrivée de cet aéroport.
    ->
    Les pilotes de lignes ont réservés huit semaines à l’avance leurs perturbations des usagers les jours de grands départs en vacances d’été (Lien PaSiDupes) .

    Chantage aux députés qui doivent voter sur la représentativité du SNPL: en France, dans les services publics, le préavis légal de grève doit être remis à la direction de l'établissement au moins cinq jours francs avant le début de la grève.

    Les autres secteurs devaient être peu affectés par cette journée d'actions décidée début mai, par les huit confédérations syndicales françaises, trois semaines à l’avance.

    Harcèlement soutenu, de type velléités d’eunuques

    Selon le maître de harem, Gérard Aschieri, le meneur du syndicat FSU dominant dans l’éducation, cette journée constitue surtout "une journée relais" entre la mobilisation du 1er mai et celle du samedi 13 juin, pour laquelle les syndicats veulent "mettre le paquet" avant la pause estivale. Trois fois en six semaines, soit tous les 15 jours.

    Les modalités de l'animation syndicale seront disparates: distribution de tracts aux péages d'autoroutes ou sur des rond-points routiers, barrages filtrants, pique-niques, rassemblements devant le siège local de l'organisation patronale Medef.
    Festif, convivial et interactif ... A Paris, un rassemblement doit avoir lieu devant la Bourse.
    Cette dispersion, préviennent les syndicats, rend impossible toute comparaison avec les grandes mobilisations des 29 janvier, 19 mars et 1er mai.
    Elle permet seulement de gonfler les chiffres d’une kyrielle de mini-actions de printemps et d’en faire au total une addition salée.

    Où se produira mardi 26 le vrai-faux salarié socialiste

    Celui qui interpella le Che-Besancenot devant l’Assemblée Nationale et les caméras, le mardi 19 mai?
    Pouvons-nous postuler au casting socialiste ? (
    Lien PaSiDupes)

    dimanche 24 mai 2009

    Fouilles à l’école: selon Cambadélis, Royal"se moque un peu du monde"…

    En visant Darcos, il atteint Désirdavenir Royal !
    Bientôt la fouille des cartables
    au Palais Bourbon ...

    Le violent Cambadélis, le 20-6-06
    à l'Assemblée Nationale

    La force de proposition socialiste...

    Le socialiste Cambadélis n’a ni le look, ni la trajectoire de celui qui fréquente les bars, mais sa dernière formule a pourtant des relents de brève de comptoir. Il reste qu’il a le cerveau enfumé et la mémoire courte, car il n’a pas percuté que lorsqu’il voulait faire le coup de poing avec le Premier Ministre, Dominique de Villepin, en pleine Assemblée Nationale, le président avait été à deux doigts - dit-on- d’appeler
    le GIGN en renfort, pour maîtriser le forcené Cambadélis…

    L’hyperbole contre le trou de mémoire?

    Aujourd’hui, à nouveau excessif, le très parisien député PS Jean-Christophe Cambadélis a jugé vendredi 22 mai que le ministre de l'Education, Xavier Darcos, "se moque un peu du monde" en proposant de créer "une espèce de corps spécial, un GIGN scolaire" pour lutter contre la violence alors que "pendant des années, il a réduit le nombre de surveillants".
    Croit-il vraiment que les surveillants sont d’accord pour prendre des coups de couteau dans le ventre?

    Alzheimer et le devoir de mémoire socialiste

    Les synapses de Camba ne connectent plus !
    Il a en effet oublié qu’en 1998, la sous-ministre de Jospin déléguée à l’Enseignement scolaire du Gouvernement Jospin s’était prononcée en faveur des contrôles et que Xavier Darcos ne fait ni plus ni moins que son Obama en imitant Sa Cynique Majesté Royal…

    Conclusion: ce qui s'applique à l'un s'applique à l'autre et l'amère Royal "se moque un peu du monde"… Et pas qu'un peu !
    Lire PaSiDupes

    Le NPA, la LCR des neo-trotskistes bobos

    Au NPA, entre trotskistes et déçus du PS, on ne s’y retrouve plus !

    Les téléspectateurs de Vivement dimanche ne marchent plus dans la combine

    Et il n’est pas facile de faire cohabiter des gens venus de LO (Lutte ouvrière), du PCF, des altermondialistes, des unitaires bovéistes, des staliniens, des trotskistes, des bourrins du syndicat SUD, des écologistes radicaux et des libertaires, avec des Kurdes maoïstes et des Maoïstes turcs ! D'autant que si la volonté commune est de tout faire péter, c'est fédérateur, mais peu constructif... Il paraît même que les cocktails (molotov ou non), ça donne des maux de tête…

    Problème ?
    Une activiste allumée des
    Jeudi Noir, qui se bat contre le mal logement à Paris, récuse le concept de lutte des classes et confesse qu’elle s’est égarée. D’autant que l'assassin Jean-Marc Rouillan, co-fondateur de l'organisation terroriste Action directe, veut adhérer, a-t-on appris. De quoi indisposer les 'barrés' les plus gentils .
    «C’est une honte, on nous exclut d’un parti qui n’existe pas encore.» Tiens, une militante du
    CRI (groupe Communiste révolutionnaire internationaliste) qui s’insurge contre l’expulsion de deux de ses camarades d’une cellule NPA dans le XIIIème arrondissement de Paris. Un ange passe!. Est-ce Clémentine Autain, la gueule d’ange damné qui rôde au fond de la salle ? Apparentée communiste en mal de mandat, elle fait savoir aux journalistes qu’on ne fera pas ce nouveau parti avec uniquement des «héros du quotidien» et propose de «faire la passerelle» entre différentes mouvances de gauche. Elle ne tapine pas : elle cherche seulement à se caser. D'autres craignent un entrisme des lambertistes... Tous craignent d’ailleurs quelque chose. Un peu partout, s’agitent des jeunes de vingt à trente ans, révoltés à la fois par la mollesse du PS et par l’exercice du pouvoir sarkozyste, amers, fiévreux et agités…
    Sans visage, on les reconnaît pourtant partout «Le profil type du nouveau militant, ce sont des gens nés autour de 1977, fils de profs ou classes moyennes», explique une militante de la LCR depuis quelque douze années, après autant passées au PCF. Des petits bourgeois gâtés et privilégiés qui doivent lutter pour rompre avec des parents protecteurs, quitter leur cocon et prendre leur envol. Ces nouveaux idéalistes actifs sont séduits par l’écologie, révoltés par les inégalités et persuadés de pouvoir faire mieux que leurs parents.
    Le NPA attire même de plus jeunes égarés dans ce bas monde plus capitaliste que matérialiste, mais ils expliquent qu’ils ne seront jamais encartés à la LCR «parce que ça fait peur». Très méfiants vis à vis des partis installés, ils avaient certes envie de s'engager à gauche, mais «si le PS, c’est Delanoë, non merci !». Depuis que c'est Aubry, ça ne fait pas de différence. Les habits neufs de la LCR leur offre l'espoir -ou l'illusion- de participer à la création d'un mouvement vierge, prometteur. Pourtant, ils sont modérés, plus démocrates que révolutionnaires, voire purs. Ils aimeraient bien d'ailleurs que le mot «socialisme» figure dans le nom de la nouvelle formation, «parce qu’en fait on n’est pas d’extrême gauche, on est de gauche», ce qui donne la migraine également Rue de Solférino. C’est la génération de l’apparence et ils se laissent prendre au look jeans-baskets du 'lider maximo'.

    Au NPA, on trouve de tout
    Ils se veulent supérieurs différents de la masse abrutie par la culture libérale dont ils cherchent à s’extraire. Alors, certains se fouettent en espérant trouver la rédemption au stand de la librairie, dans du Lafargue ou du Trotski...
    Et puis comme le facteur manque de lettres, il a choisi d’appâter plus sûrement avec des polars de Fred Vargas.
    NPA ? Ou NPAS ?
    "Que faire de cette grande soupe, populaire, idéologique", comme dirait Lénine ? «Il faut créer», répond Olivier Besancenot, radical et impatient à l’approche du test des Européennes. Plus pragmatique, Alain Krivine, avec recul, se satisfait du «nécessaire flottement» à cette longue étape intermédiaire de la naissance du Nouveau parti. «La Ligue va proposer une plate-forme, une base sur laquelle on pourra élaborer ensemble le programme. Et puis on organisera des ateliers de formation quand le Parti sera constitué, pour donner quelques outils idéologiques aux nouveaux adhérents», détaillait Krivine il y a un an. Le formatage a-t-il commencé?
    Le réseau très structuré de la LCR parviendra-t-il à encadrer la spontanéité des uns et la radicalité des autres ? Pour Alain Krivine, l'essentiel est que «la Ligue ne fasse plus peur aux jeunes». De ce point de vue, l’opération séduction de départ a réussi, avec le temps fort de l’émission de Michel Drücker.

    La crise économique internationale est venue donner de l’élan au parti en devenir. Il a trouvé un laboratoire aux Antilles, mais le syndicat SUD et LKP ont un peu écorné l’image que Besancenot voulait donner du NPA et son profil glabre s’est couvert de balafres avec les prises d’otages de patrons et les récupérations de conflits d’usines frappées par la crise.

    Les trotskistes se sont enfoncés dans la brèche des licenciements que le PS en crise, comme le PCF moribond, lui abandonnaient. Le NPA ne prend pas la peine de débrancher le PCF placé sous assistance respiratoire, mais, dans ses interventions, il fait alterner les cris plaintifs sous les coups bas du PS et les baffes à la «gauche libérale».
    Mais si le NPAS (Nouveau Parti Anti-Socialiste) sait qui est l’ennemi privilégié, il reste au NPA à définir ce qu’il veut.
    Et depuis sa création officielle en janvier, il louvoie sans cesse et cherche toujours sa ligne. Une ligne brisée par un recrutement hétérogène, voire hétéroclite.

    Cartables sécurisés et chiens starisés, par Robert Solé

    Gloires des media et des lettres françaises

    La presse fait actuellement grand cas des chiens, mais, selon elle, il y aurait chien et chien : ceux qu’on caresse, chien de riche, et ceux qu’on craint, pitbull des quartiers. Il y a aussi les "sécuritaires", jusqu'ici sans distingo: sur leur passage, la presse et la gauche les associent dans les mêmes aboiements. Robert Solé s'est penché sur la gente canine sans équité aucune et puis s'est jeté sur les autres, babines retroussées, mais c'est au risque d'attraper par mégarde le mollet rond de Désirdavenir Royal entre ses crocs.(Lire PaSiDupes)

    Robert Solé? Mais c'est qui, ça ?

    L'homme est né en 1946 en Egypte dans une famille chrétienne d'origine syrienne (bio dans evene.fr) Mais s' il est écrivain (parce qu’auteur de plusieurs romans et essais, la plupart consacrés à son pays d'origine), il est surtout journaliste, parce que médiateur du journal Le Monde jusqu’en 2007, où il a fait une belle carrière en France.
    L’ascenseur social fonctionnait donc mieux qu’on ne le dit, et avant même que la notion de diversité n’obnubile presse et politique associés, puisqu’il entra à 23 ans au Monde en 1969.


    Un de ces immigrés qui parlent et écrivent le français. Nos belles lettres peuvent s’enorgueillir de ses écrits dont certains seraient même des ouvrages, autant dire des œuvres, essentiellement consacrées à l’Egypte à la fois« finement et intelligemment reconstituée ». Mais ce qui a priori donne envie de lire cet auteur, c'est qu’il a été nommé directeur du Monde des Livres en 2007...
    Ses billets sont-ils aussi "fins et intelligents" que ses chroniqueurs le prétendent ? Vous allez pouvoir en juger.


  • Première illustration:

    Vie de chien, par Robert Solé

    Non, ce n’est pas Désirdavenir Royal :
    l’attitude altière et figée y est bien,
    mais le sourire commercial est absent

    LE MONDE
    "On a beau dire, on s'attache. Il n'est pas facile de quitter la Maison Blanche, comme l'indiquent les sourires crispés de George W. Bush. Pas facile de quitter l'Elysée non plus : Sumo, le bichon maltais des Chirac, ne s'en remet pas, selon Bernadette. Il est agité depuis quelque temps, malgré les antidépresseurs qu'on lui a prescrits, et a même mordu son maître.
    Nostalgie du pouvoir ? On nous permettra d'adopter plutôt l'explication de Bruno Legrand, spécialiste de la gente canine, qui avait participé à l'éducation de Sumo. Ce qui se passe, selon lui, "est typique d'une agression hiérarchique". L'ancien président a été trop laxiste avec son chien, qui s'est retrouvé "en position de dominant".
    Rappelons que Jacques Chirac a été également mordu l'autre jour par un animal redoutable, peut-être un faucon maltais, qui l'a traité de "roi fainéant". Moyennant quoi, il a bondi de 6 points dans le sondage mensuel IFOP-Paris Match, avec 70 % d'opinions positives. Nicolas Sarkozy est loin derrière, avec un maigre 46 %. Et, dit-on, il enrage. » [Encore une source anonyme ! A moins qu’il ne s’agisse d’un désir bienveillant de journaliste engagé.
    Ce Le Monde cite Paris Match : le magazine ne peut être totalement mauvais, puisque Le Monde lui fait cet honneur, mais d’autres diront que le quotidien est tombé bien bas pour à la fois se référer à la concurrence et publier les ineptes billets de son propre directeur.]

    Quoi qu'en disent les cabots, mieux vaut être dominé que dominant. »

    Troublante vénération rétrospective du Monde pour Jacques Chirac : il était temps, en effet ! Le journal du soir n’est-il pas devenu encore plus nostalgique et conservateur qu’attendu ?

    Et vous vous choquerez sans doute que, dans sa chronique canine, ce directeur du Monde omette de caresser le chien de Barack Hussein 1er dans le sens du poil. Bo est arrivé trop tard (en avril) pour être traité de chien dominant du Monde monde.

    Vous ne serez pas étonnés d’apprendre que les sites clonés de Désirdavenir Royal citaient ce billet avec gourmandise, en janvier 2009. C’est bien la preuve de l’objectivité de l’un et des autres. Solé sait comment lécher sa maîtresse…

    Alors ce billet n’est-il pas aussi ‘fin’ et ‘intelligent’ que promis ? Et vous en redemandez ? Le prochain billet nous ramènera à l’actualité brûlante, autant dire à la polémique qui sied à la presse neutre et objective sortie, de l’Ecole de journalisme de Lille, s’il vous plaît.

    Pour son information objective, PaSiDupes les adresse tous à une information capitale qui n’a pas bénéficié de la même exploitation que le chien Bush.
    Mais chez ces gens-là, monsieur, on ne polémique pas sur un chien démocrate. On informe, monsieur !


    On a appris que les Obama se sont fait offrir un chiot.

    Noirs et blancs, ne sont-ils pas charmants ?

    Solé ne pouvait avoir flatté ce chien de la main à l’époque de son billet. Mais qui doute qu'un chien Bush n'arrive pas à la truffe d'un chien Obama ? Il est plus acceptable de montrer l'homme le plus puissant du monde gambader avec un chiot ou dans les couloirs de la Maison Blanche que de présenter un président français offrir le thé aux invitées de son épouse.

    "L'affaire du chiot", c'était, selon le Washington Post qui a aussi de l'humour, le mystère le plus grand depuis l'arrivée de la famille Obama à la Maison Blanche. Quelle sera la race du chien ? Quel en sera le nom ? Tout avait commencé lors de la première conférence de presse du nouveau président américain. Il avait alors confié en plaisantant que l'une de ses principales préoccupations était désormais d'offrir un chien à ses deux filles. Avec cet impératif : trouver une bête hypoallergénique, Malia étant allergique. Et le pays de s'emballer et tenter de trouver une bête répondant à tous ses critères. Nous sommes aujourd’hui invités à verser un pleur sur la solitude affective des filles Obama. Notre compassion est sollicitée par la révélation que Bo-le-chiot est un substitut au papa de Malia, 10 ans, et Sasha, 7 ans. Barack Hussein l'avait promis à ses deux filles pendant la campagne présidentielle, pour se faire pardonner ses longues absences…
    Mais il aura fallu aux Obama en passer par un processus rigoureux: décliner les offres venues du monde entier, renoncer à recueillir un chien de la fourrière ou à prendre un bâtard (un "croisement comme moi", comme l'aurait souhaité M. Obama), et porter son choix sur une race à laquelle Malia ne soit pas allergique.
    Parmi les questions qui hantent la planète plus gravement que le réchauffement climatique est celle de savoir si Bo est suffisamment à l’image de son papa. Il a six mois, et c'est un chien d'eau portugais au pelage frisé noir, avec le dessous du museau, le plastron et le bout des pattes blanc, selon les photos qui, aussitôt, ont envahi les journaux. Les fillettes pourraient donc s’y méprendre.

    Mais, au bout du compte, Bo est un chien de riches, éduqué et chic. Cadeau du sénateur Edward Kennedy, au pedigree politique attesté et grand propriétaire de chiens d'eau portugais, le chiot est certes d’origine étrangère et peut satisfaire le citoyen américain moyen, mais d’extraction noble qui pourrait faire gronder les plus démunis. Or, malgré son commerce des bons sentiments, la presse bien pensante ne dénonce pas la promesse de campagne -non tenue- que l’élu de la famille Obama serait un bâtard issu d’une fourrière ! Pour s’en plaindre, la presse militante n’a rencontré aucun damné de la terre, rebaptisé ‘défavorisé’ ou salarié ‘précaire’, victime de la crise économique. N’y aurait-il donc qu’en France qu’on trouverait -autant qu’on en veut- des militants associatifs anonymes et des intermittent du spectacle politico-médiatique ?

    Grelot au cou des obamamaniaques du Monde, «Bo fait le beau pour les Obama », tel est leur titre.
    Interrogé par PaSiDupes, un témoin qui a évidemment souhaité garder l’anonymat, déclare que la Toquée Royal a été sollicitée pour demander pardon aux défavorisés du pays le plus puissant du monde.

  • Seconde illustration

    Xavier Darcos aurait-il évoqué une possibilité d’introduction de chiens policiers dans les lycées et collèges que Robert Solé aurait tout à coup cessé de célébrer l’amitié franco-allemande et consacré l’un de ses pétillants billets aux bergers allemands. De sa plume légère accoutumée, il aurait aussitôt dénoncé les dobermans aux portes de la ville> des écoles. Un pitbull eût-il mordu un professeur qu’il se serait plus sûrement indigné que de plusieurs coups de couteau dans le ventre d’un enseignant.
    Voici donc sa dernière production, publiée le23/05/09 :

    Cartables sécurisés, par Robert Solé


    LE MONDE 22.05.09 14h10 • Mis à jour le 22.05.09 14h10
    "Cela permettrait de percer le mystère des cartables trop lourds. On y trouverait probablement un cahier de textes, quelques manuels écornés, un MP3 bourré de chansons piratées, trois Carambar, un fusil d'assaut... Mais une école vraiment sécurisée exigerait davantage. Après avoir franchi les barbelés et s'être fait identifier par ses empreintes biométriques, le potache ôterait baskets et ceinture pour franchir le portique de sécurité. Il se soumettrait à une fouille au corps, puis soufflerait dans l'alcootest en souriant à la caméra de vidéosurveillance. Son professeur arriverait alors en voiture blindée, portant un gilet pare-balles et entouré de ses gardes du corps...
    Tout cela ne servirait pas à grand-chose, puisque seulement 1,2 % des actes violents à l'école sont commis avec une arme blanche et 0,1 % avec une arme à feu. Que se passe-t-il dans la tête d'un gamin de 13 ans qui poignarde sa prof de maths pour une mauvaise note ou une réprimande ? Il faudrait fouiller un peu plus la question. »
    Y-a-ka ! (Article de Robert Solé, paru dans l'édition du 23.05.09).

    Le journaliste sexagénaire connaît-il pour autant son sujet

    Au puissant questionnement philosophique de son billet grotesque et inutile, il n’apporte aucune réponse, pas même une recette socialiste éculée du type créations de postes, ni même une critique simplement réaliste. Il s’engouffre dans l’hyperbole, comme il sied à l’époque : chacun son fusil d’assaut ! Soumettre Robert Solé à une fouille au corps, c’est rentrer bredouille: que de la caricature et de la dérision, rien de palpable... Tout ce qui est excessif est nul.
    A l’âge où, sauf à vouloir prendre sa retraite à 70 ans, la décence aurait pu lui suggérer de céder la place aux jeunes. Il en est resté au carambar, alors que depuis longtemps la drogue circule aux abords des écoles. Il en est aussi à croire qu’un lecteur MP3 peut contribuer à la surcharge des cartables qu’avec les parents de la FCPE il croit chargés de manuels quand ils transportent non seulement des photos suggestives et mots doux (et crus) de flirts, mais aussi des revues porno, des alcools forts et des substances illicites. Ce n'est plus "du second degré", c'est le degré zéro de la responsabilité. Il ne veut pas non plus avoir à connaître des abus sexuels et des comas éthyliques en milieu scolaire. A la différence des littérateurs, c’est pourtant le quotidien des pompiers qui, eux, connaissent la vraie vie. L’alcotest serait moins ridicule que la présentation qui en est faite, donc moins dérisoire et plus salutaire. La presse arrogante, mais inconsciente et déphasée, ne marque au fond pas plus de respect aux jeunes -qu’ils prétendent comprendre- qu’aux éducateurs qui ne peuvent plus enseigner et doivent éduquer pour suppléer aux parents défaillants.

    L’hyperbole compense-t-elle la vacuité de la pensée ?

    La facilité consiste à décrier, fustiger et salir. Faire du Stéphane Guillon, tout le monde sait faire, mais les humoristes se respectent autant que les comiques irrévérencieux nous manquent de respect. C’est là qu’on retrouve l’opposition, alors qu’elle se pose en force morale, de proposition et d’innovation .
    L’opposition se complaît dans ses contradictions.
    Elle ne trouve en effet rien à redire aux prises de patrons en otage, mais en revanche s’insurge contre les arrestations de travailleurs illégaux. Ainsi, perd-elle aussi bien le sens du respect de la légalité que la notion d’équité. Les adultes parmi elle ouvre leur sac à l'entrée des magasins mais ne supportent pas que les cartables de leurs enfants soient contrôlés. Elle fait la ola au contrôle des hooligans à l'entrée des stades mais s'oppose à la recherche d'armes dans les sacs à dos de leurs gamins. Elle milite pour la parité ou la diversité dans ses discours, mais en entretient les excès dans les actes. La presse d’opposition nous livre des polémiques en feuilleton, du niveau de Plus Belle la Vie sur FR3. C’est caricatural et excessif, mais social. Le problème avec les socialistes est donc qu’ils font rimer démocratie et démagogie.

    Encore faut-il aussi se poser les bonnes questions.
    Or, l’approche statistique du journaliste, à l’unisson de la FSU, ne présage rien de bon. Car ceux qui accaparent la parole, et donc au premier chef la presse qui fait l’opinion et s’en glorifie, sont sclérosés par la pensée dominante qui les entrave sans qu’ils le sachent, puisqu’ils vivent et se reproduisent entre eux. La peur de changer son univers familier aveugle le regard, entrave l’innovation et empêche de se projeter. Le conservatisme et la caricature deviennent des moyens de protection contre l'avenir. Et ces billets, comme ceux de France Info ou Canal+, ont la perversité de présenter comme dangereux, tout ce qui bouge et jusqu’à la volonté de changement. Retranchée derrière les barbelés d’une idéologie archaïque, le confort de certitudes socialistes passées fait obstacle au progrès et à un avenir meilleur, ou simplement moins mauvais.
    La gauche embourgeoisée ne lutte plus que pour conserver les acquis, par les mots et les slogans, la polémique et le discrédit, les blocages et la violence. Elle appartient désormais à la catégorie de ceux, confortables, pleins d’eux-mêmes et satisfaits, qui ne veulent rien changer.
    Leur ambition est de conserver le mauvais dans la crainte du pire.

    Faire des propositions les exposerait à la critique qu’ils adressent aux réformateurs ! Ils ont manifestement peur d’être jetés à leur tour dans le tourbillon du harcèlement qu’ils pratiquent sur leurs cibles courageuses…

  • On aura noté que le ton est toujours le même de l’un à l’autre de ces billets d’humeur et sans la moindre originalité, mais au Monde des Livres, ils aiment tellement que les queues frétillent.

    Travaux pratiques

    Distinguer fouille au corps
    et palpation

    Le Président Sarkozy
    donne ici un cours
    de palpation
    (première année)
    à Maud Fontenoy.

    Celle-ci ne semble pas
    être membre de la FCPE.


    Au chapitre du respect de la personne, les victimes de l’Education Nationale sont quantités négligeables pour Le Monde : «seulement 1,2 % des actes violents à l'école sont commis avec une arme blanche ». C’est la faute à pas de chance…

    L’action corporatiste de Reporters sans Frontières est noble, elle, car elle soutient les journalistes victimes de Pinochet, par exemple, mais ce n’est pas Le Monde qui se bougera pour des enseignants victimes de violences scolaires : pour qu’il se mobilise, il lui faut un génocide.

    Bien que journaliste, Robert Solé est un étourdi.

    Bien sûr, la sous-ministre de Jospin n'était pas digne d'intérêt. En 1998, Sa Cynique Majesté Royal bataillait pour exister et n'était pas encore candidate, mais les journalistes militants ont en plus occulté ses décisions les plus marquantes. C'est que les strings, ça ne marque pas...
    Mais les autres n’ont sans doute pas oublié la tempête de réactions qu’avait suscitée en son temps l’intervention du 5 avril 1998 de Ségolène Royal ( alors sous-ministre aux enseignements scolaires ) sur France 2 où elle avait estimé que « des fouilles ou des mises en place de portiques de détections d’armes pouvaient être envisagées dans certains cas, sur des opérations ponctuelles : on ne voit pas pourquoi on fouillerait à l’entrée de certains grands magasins et pas à l’entrée des établissements scolaires où il y a eu des signalements de détentions d’armes ».

    La presse engagée n'a pas oublié;
    elle a seulement eu des absences...