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jeudi 26 mars 2009

Procès en appel d'Yvan Colonna : l'heure du verdict

Le terrorisme judiciaire de la défense sera-t-il récompensé ?

La Cour d'Assises spéciale de Paris rend vendredi son verdict sur la culpabilité ou l'innocence d'Yvan Colonna, accusé d'être l'assassin du préfet de Corse Claude Erignac, abattu de trois balles dans la tête dans une rue d'Ajaccio, le 6 février 1998.

Le procès d’un terroriste mis à mal par une bande de cinq avocats (cinq !) aux procédés terroristes.
On savait qu’en Corse les morts touchent des pensions et votent. Les amis et les épouses des condamnés se rétractent aussi allégrement. Mais la défense voudrait que l’on prenne en compte les déclarations de témoins que les assureurs rejettent : quelle foi accorder en effet aux témoignages des proches et des apparentés ? La défense a alors joué l’indignation et poussé des cris d’orfraie. Elle a même porté des accusations outrageantes contre le juge et transformé le tribunal en pétaudière. Elle a exigé que la cour se déplace une seconde fois sur la scène les lieux du crime et le refus du juge a été l’occasion de nouvelles vitupérations, accusations et insultes: la "république du respect' ou de l'intimidation ?...

Les neuf juges de cette instance d'appel diront demain vendredi en fin de journée s'ils suivent ou non le verdict du premier procès, qui avait condamné le berger de 48 ans à la réclusion criminelle à perpétuité, sans période de sûreté.

Comme en décembre 2007, l'accusation a réclamé jeudi que cette peine soit assortie d'une période de sûreté de 22 ans, pendant laquelle aucune libération conditionnelle ni aménagement de peine n'est possible.
Car pour le ministère public, au sein du commando d'assassins, dont six membres ont déjà été condamnés, c'est Yvan Colonna "le tireur, l'exécuteur, le bourreau" du représentant de l'Etat, le préfet Erignac.
Les avocats généraux ont fustigé "un homme sans honneur" qui, avec ses cinq défenseurs, a "déserté" le procès depuis le 11 mars, quand la cour a résisté à l’exigence d’une nouvelle reconstitution des faits.

La défense déserte à son tour
Vendredi matin, en l'absence de plaidoiries de la défense et, sauf coup de théâtre, de dernière parole de l'accusé, cette cour spéciale d’appel, sans jury populaire, comme le prévoit la loi en matière terroriste, entrera en délibération.
Les avocats de la défense, qui dénoncent depuis la première audience, le 9 février, un "simulacre" de justice et des magistrats "en mission" pour condamner le nationaliste, réservent leurs plaidoiries à la rue et ont prévu une conférence de presse sitôt le verdict connu.

Sans illusion non plus, le comité de soutien à Yvan Colonna a déjà appelé à manifester samedi à Ajaccio pour dénoncer "un verdict inique" auquel son protégé a refusé de participer..

Le terrorisme continue…

Les amis d’Yvan Colonna veulent-ils rendre eux-mêmes la justice ?
Après avoir cherché à perturber la sérénité des débats, à intimider le tribunal et l’avoir insulté, l’inculpé et sa défense ont renoncé à leurs droits et refusé de participer au procès en appel que le condamné en première instance a lui-même demandé. N’est-ce pas un aveu de culpabilité ?
La république de l'intimidation, ou de la menace ?
Les nationalistes appellent tous les partisans, mais aussi tous les militants d’opposition, à manifester dans la rue.

1 commentaire:

  1. "J'ai des reproches à faire à Yvan. Quand j'ai décidé de franchir le pas de la violence clandestine, j'ai espéré qu'il ferait partie de notre groupe. J'en ai voulu à Yvan Colonna de ne pas y être allé avec nous pour être cohérent avec son discours, plutôt que d'avoir laissé les jeunes comme Didier Maranelli et Martin Ottaviani monter au charbon." Pierre Allessandri lors du dernier procés de Yvan pour expliquer qu’il avait accusé Yvan Colonna jusqu’en 2003.
    Pierre, Alain Ferrandi ont identifié Yvan comme le tireur et Martin Ottaviani et Jeanine Ferrandi ont reconnu pour le premier les avoir transporté jusqu'au lieu du crime et pour la seconde les avoir hébergés durant la nuit de l'assassinat. Tous ont réitéré leurs aveux avec avocats devant le juge d'instruction jusqu'en 2003 à ma connaissance.
    Yvan Colonna est il un dégonflé qui n'assume pas ses actes et les laisse assumer par d'autres comme le sous entend Pierre? Yvan, es-tu l l’éternel fuyard devant tes actes ?
    GHJUSTIZIA per Yvan !
    Luigi

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