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dimanche 15 mars 2009

Fillon appelle les syndicats au sens des responsabilités

Assez de dette publique sous la pression syndicale

Le gouvernement n'a plus d'argent à distribuer

Cinq jours avant la nouvelle
journée de mobilisation, François Fillon a prévenu les partenaires sociaux lors d’un déplacement vendredi 13 dans la Drôme qu’un train de mesures sociales supplémentaires est exclu. Plus que jamais soucieux de la maîtrise des déficits, le Premier Ministre n'a pas tourné autour du pot. «Toute enveloppe supplémentaire, c'est de la dette supplémentaire», s'est-il exclamé.

François Fillon a appelé tout le monde à plus «d'humilité», de «sérieux» et de «solidarité»

Côté gouvernement, le Premier Ministre a expliqué la contrainte de la «gestion de la crise dans la durée» et les «limites des finances publiques».
Il a aussi rappelé que, dès le 1er avril, de nouvelles aides étaient déjà planifiées (prime de solidarité active) et d'autres revalorisées (minimum vieillesse et allocation adulte handicapé). Pour Fillon, le compte y est. Pas question de «mettre en danger la crédibilité» financière de l'État avec un nouvel accroissement des dettes.
Côté syndical, François Fillon a précisé que le 19 mars ne pourra avoir les mêmes prolongements que la précédente journée de grève avec le sommet social de l'Élysée et ses 2,6 milliards d'euros de mesures.
Visitant l'usine Lafuma dans la Drôme, il a appelé tous les acteurs sociaux au sens des responsabilités. Alors que Sarkozy a semblé lui reprocher la semaine dernière de «trop noircir le tableau», Fillon persiste et signe. Pas plus que les syndicats, «le gouvernement n'a pas de baguette de magique pour sortir de la crise.»

Le Premier Ministre recadre son secrétaire d'État à l'Emploi
Avant de quitter la Drôme, François Fillon a aussi voulu mettre les points sur les i dans le dossier Total. Il a recadré son secrétaire d'État à l'Emploi, Laurent Wauquiez, qui , dans une "colère saine", avait jugé «scandaleux et honteux» la décision du géant pétrolier de supprimer 555 postes, alors que l'entreprise vient d'afficher 14 milliards de bénéfices. «Je ne fais pas partie de ceux qui se livrent au sport national qui consiste à dénigrer une des plus belles entreprises françaises», a-t-il vivement regretté tout en jugeant les annonces de Total «maladroites».

Faire des bénéfices en France est-il devenu une tare ?

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