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lundi 19 janvier 2009

Des enseignants syndicalistes perturbent l'évaluation des élèves de CM2

Fonction des enseignants : contester, évaluer ou enseigner, ils ont choisi !
Temps fort de la réforme de l’école primaire engagée par Xavier Darcos, avec la suppression du samedi matin, les deux heures de soutien personnalisé et les nouveaux programmes, ces évaluations doivent devenir «un véritable instrument de pilotage de l’école primaire», annonçait le ministre de l'éducation, Xavier Darcos.

L’incivilité de fonctionnaires de l’Education Nationale atteint son paroxysme

  • Mais les enseignants militants jettent la confusion sur tout ce qui vient du ministère et en l’occurrence sur les objectifs de ces tests. Malgré de multiples démentis du ministère, ils font naître la crainte d’un palmarès des écoles primaires et de la mise en concurrence des écoles et de leurs maîtres absolus. Trois syndicats d'enseignants de gauche appellent au «tri sélectif des exercices».
  • «Je crois que le mot évaluation doit pénétrer l’éducation nationale et qu’on ne doit pas en avoir peur», avait affirmé le président de la République, le 12 janvier. Au Royaume-Uni, le système dévaluation, très développé, vient dêtre remis en cause en juin 2008 par un rapport qui dénonce un enseignement focalisé sur les tests et le bachotage.
  • Mais le site emission-darcos.org, publie en effet les énoncés et corrigés. Dans un souci légitime d’équité ? La préservation de la sérénité dans et entre écoles est-elle l’honorable motivation de ces enseignants qui craignent manifestement d’être jugés ?

    Les instituteurs, des fonctionnaires mais contestataires
  • Quelque 700.000 élèves du CM2, dernier niveau de l'école primaire, passent à partir d’aujourd’hui lundi des évaluations nationales de français et de mathématiques. Evidemment, « les syndicats » en dénoncent l'efficacité a priori avant même d’avoir commencé et le principe même, par …principe, c’est-à-dire par idéologie !
  • Les syndicats d’instituteurs, c’est en fait un seul syndicat totalitaire qui domine les autres figurants, enseignants et parents.
    Le SNUipp estime que ces tests sont réalisés trop tôt dans l'année, alors que le nombre de semaines enseignées est atteint bientôt la moitié et ils craignent donc plutôt que la publication des résultats aboutisse à une mise en concurrence des établissements scolaires et de l’enseignement qui y est dispensé : ceux et celles qui évaluent nos petits ne veulent pas être évalués.
    > Pour les enseignants, les syndicats SE-Unsa, SGEN-CFDT et SNUipp-FSU ont demandé au ministre de l'Education, Xavier Darcos, de suspendre "cette opération précipitée et mal pensée".
    > Pour les parents d'élèves, représentés par la FCPE (si on est journalistes engagés et sectaires qui occultent la PEEP), "ce qui interpelle le plus dans ces évaluations, c'est bien le moment de l'année où elles sont proposées". Il faut rappeler que la FCPE fut fondée par des parents, certes, mais des parents-enseignants de gauche, pour maîtriser le système. A-t-on déjà vu la FCPE s'opposer à la FSU ? A l’heure actuelle, les enseignants contrôlent encore la fédération de parents du seul fait de leur connaissance du système et de leur formation à la manipulation idéologique. Comptez d’ailleurs le nombre d’enseignants dans les mairies, qui gèrent les écoles primaires, et jusqu’au Parlement (Lire dans PaSiDupes le parcours de Gérard Ségura, le maire socialiste d’Aulnay-sous-Bois qui est en instance d’invalidation mais prône la prévention avec les résultats que nous observons dans l’actualité de la semaine passée.
  • Intox typique
    > "Par quel miracle pédagogique les élèves pourraient-ils avoir étudié et assimilé toutes les questions du programme en quatre mois ?", interroge le syndicat de parents d'élèves (FCPE, évidemment), sans vergogne. Cette observation est insensée ! C’est d’une part stresser inutilement leurs enfants et d’autre part les désinformer comme manipuler l'opinion, puisqu’il n’est évidemment pas question d’évaluer les enfants sur les questions au programme des 2e et 3e trimestres ! C’est une manœuvre 'syndicale' concertée, intellectuellement méprisable, à un niveau vraiment primaire !
    Dans un souci d’équité et de 'débat participatif', les journalistes militants ont-ils d’ailleurs interrogé la PEEP ? Leurs parents adhérents sont-ils quantité négligeable et leur avis insignifiant ?

    > Xavier Darcos a confirmé l’évidence lundi en répondant à ces critiques.
    Dans ce niveau de dialogue invraisemblable que « les syndicats » instaurent, le ministre a été amené à confirmer que les évaluations, qui s'inscrivent dans le cadre de la réforme de l'école primaire entrée en vigueur à la rentrée 2008, ne portent pas "sur la totalité du programme mais sur le premier semestre". A quoi faut-il passer son temps !
    "Il s'agit, au milieu du CM2, de voir où les élèves en sont", a-t-il fallu qu’il déclare sur France 2. Le but est de savoir si "les élèves ont des difficultés ou pas afin qu'on puisse les corriger", avant la fin de l’année scolaire, a-t-il précisé.
    "Ce n'est pas la peine de les évaluer à la fin de l'année puisqu'à la fin de l'année, ils s'en vont" au collège, a-t-il ironisé. A-t-il ainsi pointé la pratique bien connue qui consiste à ‘refiler’ au collège leurs élèves qui gribouillent le français phonétiquement et ne comprennent pas ce qu’ils déchiffrent péniblement ?
    Les évaluations se présentent sous la forme de 100 questions - 60 en français et 40 en mathématiques - destinées à évaluer dix grandes compétences des élèves. Heureusement, il suffit, à chaque fois que possible, de savoir cocher la bonne case (au hasard) mais aussi de pouvoir décrypter trois mots de français à la suite...

    Boycottage dans l’intérêt des enfants ?

    Les syndicats, qui décident d’en haut n’ont pas laissé la base décider…
    > La FSU a demandé aux personnels du SNUipp de ne pas faire passer les exercices correspondant aux notions non étudiées depuis le début de l'année. Esbroufe citoyenne ? Sauf s'ils ont pris du retard sur le programme du fait de leurs actions politiques corporatistes, au détriment des enfants.
    Leur blocage du système a en vérité pour but d’empêcher la publication des résultats et d’occulter les disparités de niveaux et d’implication pédagogique entre enseignants et entre écoles. Nul ne doit savoir qui est responsable du classement européen de la 5e nation mondiale…
    > Les journalistes continuent leur dialogue exclusif entre camarades avec la FCPE, qui prétend que cela "générerait un climat détestable alors que les élèves ont besoin, pour réussir, d'un climat fait de sérénité, de confiance, d'écoute et de dialogue". Tout ça? Garantis par le SNUipp ? Il ne dirait pas mieux, en effet... Mais pour ce qui est de la sérénité dans les écoles, la FCPE est-elle vraiment la mieux placée en termes de climat scolaire?
    > Xavier Darcos a dû participer à l’opération de camouflage.
    "Nous ne publierons pas au niveau national de classement des écoles (...) Il ne s'agit pas de faire un espèce de grand marché libéral de l'école", a-t-il ajouté. Il s'est engagé à ce qu'il n'y ait pas "de publication comparée des résultats école par école".

    Faut-il que nos gosses subissent les aigreurs de leurs instits FSU ?

    Se satisfaire d’une appréciation relative, parce que locale, du niveau atteint par nos enfants, n’équivaudra jamais à une évaluation la plus absolue possible qui seule serait signifiante : des critères européens, par exemple, seraient en effet utiles et révélateurs. Dussent-ils être cruels et accusateurs. Mais, dans le meilleur système éducatif au monde, c’est précisément la crainte de nos contestataires hexagonaux qui ne supportent pas la comparaison communale ou départementale. Ils sont les mieux placés pour le savoir, si toutefois ils étaient moins prétentieux et plus conscients. Ceux qui prennent les parents de haut et cherchent à leur imposer leurs principes idéologiques et leurs décisions totalitaires, ces mauvais petits soldats de la FSU auraient-ils donc comme un complexe d’infériorité ?…
  • 11 commentaires:

    1. Les tests d'évaluation existent depuis bien longtemps au Collège-- notamment sous des gouvernements de Gauche.

      Jamais il n'y a eu de plainte, de "fuites", d'opposition, de sabotage.

      Lorsque les élèves qui arrivent en 6ème ne savent ni compter, ni lire, ni écrire (pas seulement au sens de maîtriser grammaire & orthographe, mais d'un point de vue simplement graphique), c'est bien parce qu'ils n'apprennent rien dans le Primaire-- à cause de qui?

      C'est un gros problème qui mine complètement l'enseignement.
      Non seulement les enfants arrivent miraculeusement en 6ème sans avoir les compétences fondamentales nécessaires, que beaucoup ne pourront jamais acquérir, mais en plus, ils ont déjà de très mauvaises habitudes de fainéantise et d'indiscipline, qui rendent les choses très difficiles.
      Rien de tout cela n'est la faute des "méchants" Président et Ministre, mais date de bien longtemps.

      Outre les jeux, les goûters et les sorties soit-disant éducatives, il faut ajouter les grèves, les pancartes que l'on fait préparer et les slogans que l'on fait apprendre aux enfants que l'on traînera dans la rue, et les heures de propagande anti-Droite-- exemples authentiques: il y a quelques mois, une institutrice enseignait à ses petits élèves l'association "Sarkozy: méchant" au moyen d'une photo; il y a un ou deux ans, les journalistes était tout contents de montrer des élèves de Primaire fabriquant des pancartes pour une manifestation (sur un thème autre que l'éducation, certes, mais j'estime que l'Ecole, et notamment le Primaire, n'est pas faite pour fabriquer des manifestants).

      Pourquoi cette opposition à cette évaluation?
      Pour faire une contre-proposition?
      Pour présenter un projet?
      Pour aider les élèves sans évaluer leur niveau général?
      Non.
      Par anti-Sarkozisme pur et dur.

      De la même manière, la Gauche, qui réclamait sans rien faire lorsqu'elle le pouvait, des heures de soutien gratuites pour les élèves en difficulté, ne cesse de protester contre la mise en place... d'heures de soutien gratuites pour les élèves en difficulté.
      Pourquoi?
      Parce que, selon la Gauche, la même mesure est:
      - bien si c'est elle qui la met en place
      - malfaisante, "destructrice", "dangereuse" (et en l'occurence "humiliante") su c'est la Droite qui la met en place.

      C'est de la petite politique minable, au détriment des enfants.

      Si le test était fait en fin d'année, il serait inutile.
      En début d'année, les syndicats hurleraient à l'inhumanité, dénoncerait un choc psychologique "brutal" créé dès la rentrée.
      En milieu d'année, ce n'est pas bien non plus-- il ne faut surtout pas en profiter pour combler les lacunes constatées.
      Il ne s'agit nullement d'un test surprise, décidé, imposé et envoyé la veille et reçu le matin du test, pour piéger les élèves et leurs instituteurs.

      Que craignent-ils donc, sinon la preuve de l'incompétence de l'enseignement primaire en France?

      Comment peut-on progresser si l'on n'a même pas conscience d'avoir besoin de progresser?
      C'est pourquoi les élèves, quelle que soit la classe, doivent être notés à leur juste niveau, et non recevoir d'excellentes notes par démagogie-- la soit-disant "pédagogie de l'encouragement", qui n'est qu'un encouragement à la nullité des enseignants et donc des élèves.

      L'unique raison pour laquelle la Gauche s'acharne à refuser toute réforme pour améliorer l'enseignement et donc le niveau des élèves, puis des étudiants, c'est qu'il est évidemment bien plus facile de manipuler les gens sans cervelle, qui savent à peine lire, qui n'ont appris aucune méthode, et que l'on a encouragés depuis l'enfance à être récompensés sans rien faire et se contenter de répéter sans comprendre (c'est à l'élève de "découvrir", sans explication du professeur).

      La preuve?
      En voici deux...

      a/ L'autodafé du fascicule de Luc Ferry exposant son projet de lutter contre l'illettrisme et de venir en aide aux enfants malades.
      Il ne fut quasiment pas distribué, mais volé, jeté, détruit, et même brûlé dans les rues.

      b/ Mis à part l'anti-Sarkozisme et la malhonnêteté intellectuelle, pourquoi la Gauche rejette-t-elle les heures de soutien gratuites aux élèves en difficulté, qu'elle réclamait depuis longtemps, alors qu'elle-même n'avait rien fait en ce sens?
      La seconde partie est importante: la Gauche a longtemps eu l'occasion de mettre en place ces heures de soutien gratuites, mais ne l'a jamais fait.
      Pourquoi?
      D'une part, parce que "ça fait bien" dans les discours: "la méchante Droite n'aime que les riches; nous, nous réclamons un soutien gratuit pour les pauvres"; une fois la mesure mise en place, le beau slogan est fichu.
      D'autre part, si la Gauche l'avait vraiment voulu, elle l'aurait fait au long de toutes ses années au gouvernement.
      Le seul motif est celui indiqué plus haut: pour croire les mensonges énormes de la Gauche, qui déforme et invente, calomnie et insulte, il ne faut pas être trop intelligent, ni savoir lire au-delà du nécessaire (les tracts simplets du Parti et du Syndicat, pleins de grands mots qui impressionnent), au risque de découvrir la vérité.

      Les Syndicats prouvent une fois encore qu'ils n'ont absolument rien à faire des personnes qu'ils sont censées représenter et servir: en l'occurence, peu importe l'éducation dans le Primaire; tout ce qui compte, c'est d'agir "Contre".

      Des milliers d'illettrés dans le Primaire, heureux d'avoir de bons points et des bonbons sans rien faire, cela donne des milliers d'illettrés dans le Secondaire, qui ne veulent et ne peuvent rien faire, qui sèment la pagaille durant les cours, succombent à l'attraction des bandes et participent aux manifestations des "Camarades", en les concluant par des actions violentes; ensuite,une fois le Bac offert par les "Camarades", cela donne des milliers d'étudiants incapable de tenir un mois dans le Supérieur, et qui gonflent à nouveau les rangs des manifestations; cela donne finalement des milliers de chômeurs, qui n'ont rien d'autre à faire que manifester en échange de petits avantages.

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    2. Mais où sommes-nous ?!?
      Vous qui dénoncez la subjectivité des journalistes "gauchiste", heureusement que votre objectivité est préservée...

      Première constation, vous êtes bien loin du monde éducatif pour déclarer de telles sottises.
      prenons un exmple :

      -"les désinformer comme manipuler l'opinion, puisqu’il n’est évidemment pas question d’évaluer les enfants sur les questions au programme des 2e et 3e trimestres"
      -- Connaissez-vous une programmation des apprentissages officielles qui définit ce qui doit être appris au cours du premier trimestre ? NON, donc comment peut-on penser évaluer des acquis du premier trimestre sachant que les classes n'ont de toute évidence pas traiter des mêmes choses: quelle logique aurai le baccalauréat passé en janvier ?
      Les décimaux par exemple sont des nombres particuliers, il est donc nécessaire de bien maitriser l'ensemble des opérations posées et mentales sur les nombres entiers avant cela. Ensuite, il est nécessaire de comprendre le principe fractionnaire qui permet de fragmenter les unités classiques, c'est seulement ensuite que les fractions décimales permettent d'amorcer les nombres décimaux. Une fois cela fait, les nombres décimaux sont facilement utilisé dans toutes les notions vues précédemment. Bien entendu, cela ne peut pas tout se faire au premier trimestre, au mieux (et c'est mon cas), nous sommes en train de commencer les décimaux, l'identification de la valeur de chaque chiffre en fonction de sa position dans un nombre, puis de comparer et de ranger des nombres décimaux.
      Pourtant les évaluations nationales demandent aux élèves de calculer des divisions décimales, et autres multiplications... La technique est très simple, il ne faudra pas longtemps pour la comprendre si tout le reste est ok, mais nous n'en sommes pas là. Jetez un oeil aux programmation de toute oeuvre pédagogique en mathématique faite par des personnes compétentes, ex : Ermel. vous vous rendrez mieux compte.



      alors quand M.Darcos précise que les évaluations portent sur le premier trimestre, soit il n'a lu aucun ouvrage de mathématiques du niveau CM2, soit il ne comprend pas qu'il est nécessaire que les élèves comprennent ce qu'ils font et n'applique pas bêtement, soit il est d'une mauvaise foi infecte pour un homme qui est censé bien connaître le domaine.

      Voici la principale gronde des enseignants sur ces évaluations.
      Comment pouvez-vous contester cela ?

      Vous dites que les instits ont peur qu'on s'apercoivent du niveau minable de leurs élèves et qu'ils ne veulent pas les évaluer, vous vous méprenez.
      L'évaluation de la classe est faite en permanence, beaucoup plus qu'au collège ou au lycée car nous connaissons nos élèves, nous les évaluons sans cesse.
      Et dans ma classe, la moyenne des évaluation nationale est pour l'instant de 46/60 items réussis, pourtant je n'ai pas envie que ces scores soient affiché pour qu'on puisse comparer des écoles, où rien n'est comparable.

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    3. Vous dites beaucoup de choses très justes sur la nécessité d'évaluer. Et pourtant, je trouve que ce dispositif ci, cette année, ne remplit pas ses objectifs :

      Car à quoi servent des évaluations nationales ? Qui veut-on évaluer ?

      1. Si on veut évaluer l'efficacité de l'école primaire.

      Je suis pour. Et il me parait normal que ces évaluations soient exigeantes, et conformes aux programmes. Mais quitte à mesurer l'efficacité du système, autant placer ces évaluations en tout début de 6eme (comme avant) :

      - d'abord parce qu'on est sûrs que les maitres ont "terminé leur année" (sinon, il ne faut pas évaluer sur des compétences qui sont traditionnellement travaillées en fin de CM2)

      - ensuite parce que les profs de collège qui font passer les évaluations sont "neutres" : pas de risque de "tricherie" ou "petits aménagements" de leur part pour bonifier tel ou tel résultat. Les résultats sont bien plus fiables et donc exploitables.

      Pourquoi diable avoir décidé d'avancer ces évaluations nationales de 6 mois ?

      2. Si on veut identifier les élèves en grande difficulté scolaire pour mieux affecter l'arsenal d'aides institutionnelles disponibles

      Là, nul besoin d'évaluations nationales avec divisions à virgule plus que parfait. La grande difficulté, c'est l'élève qui comprend mal les textes simples, qui résout mal un problème de la vie courante (même sans nombres à virgules et fractions).

      Pour cet objectif :
      - on peut certes imaginer des protocoles nationaux pour aider les maitres à situer leurs élèves,
      - mais les évals doivent être passées en toutes première partie d'année (pour qu'il reste du temps aux maitres pour déployer des stratégies de remédiation), et pas seulement au CM2
      - et la majorité de la classe peut s'en passer

      3. Si on veut évaluer les maitres

      Je sais que cela fait hurler mes collègues, mais je ne suis pas contre non plus. Vérifier que les maitres font tout pour terminer leur programme, pour emmener les élèves aussi haut que possible...

      Mais dans ce cas il ne faut pas demander aux maitres de "s'autoévaluer" ! Aujourd'hui, comment savoir si les classes qui auront les résultats les plus faibles ne sont pas simplement les classes où le maitre aura le moins "aménagé" ces évaluations ? Si leurs résultats conditionnent les augmentations de salaire ou l'avancement des maitres, il serait bien naïf d'imaginer que le maitre détachera toutes ses tables de conjugaison des murs de la classe et ne donnera aucun éclaircissement sur une consigne obscure...
      Le maitre vraiment honnête a le sentiment de se "faire avoir", ce qui est toujours désagréable.

      Là encore, le dispositif d'évaluation de début de 6eme pour évaluer les maitres de CM2 était bien plus adapté, les profs de collège étant forcément plus objectifs, et donc moins tentés de faire des "arrangements" avec le livret de consignes de passation.

      Bref, mettre sur le compte d'un conflit droite/gauche le fait que ces évaluations-ci soient mal accueillies alors que les précédentes, en 6eme, passaient sans problème me parait.... stupide.

      Voilà. Si on ajoute le fait que ce livret-ci semble avoir été rédigé en dépit du bon sens, avec des exercices qui ne rendent que très mal compte de la compétence évaluée (mais ce serait long à justifier), je trouve que les maitres ont toutes les raisons de se plaindre : aucun des objectifs ci-dessus n'est correctement atteint.

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    4. L'un des problèmes posés par ces évaluations est très simple : elles comportent bon nombre de points qui, à ce stade de l'année, n'ont pas été abordés en CM2 !!! Monsieur Darcos affirme le contraire, ce qui prouve qu'il ne sait rien de l'enseignement en primaire. C'est affligeant :(

      - Nombres décimaux (manipulation et opérations)

      - Calcul d'aires

      - Proportionnalité

      - Compléments dans la phrase

      - Plus que parfait

      - Pronom relatif

      - Sens propre et sens figuré

      Voici une liste non exhaustive des notions que je n'ai pas abordé à ce jour avec mes CM2 ou que je démarre en ce moment. Et pourtant, on ne chôme pas en classe !!! Nous avons travaillé beaucoup d'autres points, figurant au programme, depuis le début de l'année.

      -- Frédéric - professeur en CM2

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    5. Réponse à Frédéric, "professeur" en CM2:

      Avez-vous abordé l'accord du participe passé?

      Sinon, tant mieux; laissez çà à vos collègues de 6e ...

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    6. Le problème avec l'ensemble des commentaires précédents, c'est que nos amis instits font dans leurs classes ce qu'ils veulent, quand ils veulent et si ils veulent.

      Qu'ils affirment qu'ils n'ont pas eu le temps d'aborder certaines questions est d'autant plus concevable qu'en outre ils se comportent en animateurs sociaux et consacrent beaucoup de temps au para-scolaire et aux séances récréatives. Voici d'ailleurs venir l'époque des classes de neige...

      Si, comme en sciences nat de collège, ils étaient soumis au respect d'une progession, la même pour tous partout en France, ils arriveraient à boucler les programmes et à effectuer des évaluations nationales dans des conditions identiques.

      Mais ils nous assurent qu'ils suivent les rythmes d'apprentissage de l'enfant ! C'est un gag ! Si c'était vrai, les profs de collèges en verraient les effets !

      Qu'ils s'efforcent donc enfin de suivre les directives ministérielles plutôt que les consignes syndicales et tout le monde s'en trouvera mieux.

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    7. Pifpaf, vous êtes plein d'arrogance et de certitudes. Mais vous maîtrisez très mal votre sujet. Dommage !

      La progression est la même pour tous en primaire, il y a des programmes à suivre (copieusement alourdis d'ailleurs depuis septembre, avec dans le même temps 2h de classe en moins pour tous les élèves : où est la cohérence !!!!) et c'est justement parce qu'il y a des programmes à suivre et que ceux-ci sont chargés qu'il est impossible d'avoir traité, à ce stade de l'année, tout ce qui est évalué dans les évaluations nationales de CM2.

      Quant aux classes de neige et autres activités récréatives, elles existent avant tout dans vos rêves... Cela fait bien longtemps que mes élèves n'ont pas eu l'occasion de pratiquer une activité plastique en classe : le français et les maths nous prennent trop de temps ! Il en est de même dans les classes de mes collègues.

      Enfin, taper sur les enseignants de primaire (parce que vous êtes prof de collège ?) me semble bien facile....! Pourquoi les profs de primaire ne se mettraient-ils pas à taper sur ceux de maternelle, à leur tour ? Et comment expliquer que les résultats en primaire soient si différents entre les écoles de campagne et celles des quartiers difficiles ? Comment expliquer que mes élèves obtiennent 80 à 90 % de réussite aux évaluations nationales de CM2 quand ceux des écoles de quartier obtiennent 30 à 40 % ? Croyez-vous réellement que cela vient du travail de l'enseignant, des programmes, des méthodes ? Ne pensez-vous pas qu'il s'agit avant tout d'un problème de société ?

      Sortez de vos certitudes, ouvrez un peu les yeux, enlevez vos ornières.....

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    8. Monsieur Bertrand le directeur m'a fait un mauvais bulletin! Mais je ne lui en veux pas: son milieu lui brouille le raisonnement et je ne vais pas le faire évoluer maintenant.

      De toute sa hauteur magistrale, le professeur des écoles tente donc de m'éclairer en alignant ses certitudes inébranlables. Mais les maîtrise-t-il seulement à l'intérieur des contours étroits de son école ?

      Que "la progression soit la même pour tous en primaire" est un gag qui ne fait pas sourire les parents d'élèves. Les programmes ne sont pas plus suivis par les instits que les instructions ministérielles et s'ils ne sont pas bouclés, ce serait donc la faute à pas de chance et au minstre, car les instits savent tout et on le voit ici, avec un aplomb suranné hérité des siècles passés, qui n'impressionne plus au-delà des préaux. Et que ne justifie plus aujourd'hui le niveau des maîtres quand bien même frais émoulés des IUFM... Peuvent-ils enseigner l'accord du participe passé?

      Ainsi donc les programmes seraient devenus trop lourds depuis septembre à ceux qui ont perdu le sens de l'organisation et la valeur du temps, "avec dans le même temps 2h de classe en moins pour tous les élèves" : l'aide personnalisée en groupe, bien que réclamée et payée en heure sup, n'est-elle pas refusée par les militants extrémistes,pour le bien des élèves en difficulté des quartiers (dont, dans le même temps, vous plaignez plus bas le sort).
      Et c'est justement parce qu'il y a un grand gaspillage de temps en grèves non récupérées et en récrés qui s'éternisent que les programmes à suivre paraissent tellement chargés et qu'ils ont pu prendre du retard ici ou là, déjà à ce stade de l'année.

      D'ailleurs les évaluations nationales de CM2 (avec indemnité pour surcharge de travail)testent des connaissances mais aussi des capacités, lesquelles n'ont que peu à voir avec l'état d'avancement du programme.
      Elles tiennent en outre compte du fait qu'elles se déroulent en fin de premier trimestre de classe où le travail est effectif...

      Quant aux classes de neige et autres activités récréatives, elles n'existent pas seulement dans mes rêves...
      Il est singulier que vos élèves n'aient pas eu l'occasion de pratiquer une activité plastique en classe, car les animateurs spécialisés, ça existe ! Peut-être faites-vous des choix et vos petits passent-ils plus de temps à taper dans un ballon qu'à s'éveiller à une discipline artistique. Mais les Français qui vous lisent plaignent bien les enfants qui vous sont confiés, car ils ont tous vu des cortèges de scolaires qui vont et reviennent du cinéma ou du théâtre à travers les villes de France. C'est mon cas cette année, quand ils ont longuement défilé devant moi dans un passage clouté.

      Si le français et les maths prennent trop de temps à vos élèves à votre goût, rassurez-vous, ça devrait s'arranger avec le temps, considérant le zèle que vous êtes à l'évidence disposé à déployer pour les aider à progresser pour remplir votre mission.
      Il en sera de même dans les classes de vos collègues et, sinon, le rôle d'un directeur n'est-il pas de les entraîner dans la bonne direction: en avant, et sans se retourner, ni regarder à gauche ?...

      Enfin, taper sur certains enseignants de primaire (parce que je suis parent d'élève) est douloureux, car le temps passé à la maison à débloquer l'apprentissage de la lecture loupé à l'école (ou de Have+EN au collège ou des fractales au lycée), expliquer les leçons au retour du travail n'est pas une partie de plaisir, sachant qu'à côté de ça, certains professionnels sont réfractaires à une remise en cause de leurs méthodes. Rappelez-vous les dégâts provoqués par les maths modernes ou la méthode globale qui continue ses ravages,déguisée en semi-globale, rien que pour ne pas céder au ministre et au bon sens !

      "Pourquoi les profs de primaire ne se mettraient-ils pas à taper sur ceux de maternelle, à leur tour", vous exclamez-vous ? Re-gag! Cette idée saugrenue n'effleure que les amateurs de lutte des classes... Ce qui est en cause, c'est la mauvaise foi des doctrinaires.

      Ne prenez pas non plus vos interlocuteurs pour les benêts de vos fonds de classe.
      Vous vous demandez "comment expliquer que les résultats en primaire soient si différents entre les écoles de campagne et celles des quartiers difficiles ? Ce qui dénote un archaïsme social alarmant, car quiconque se tient au courant a appris que la violence gagne les campagnes...
      "Comment expliquer que mes élèves obtiennent 80 à 90 % de réussite aux évaluations nationales de CM2 (BRAVO !) quand ceux des écoles de quartier obtiennent 30 à 40 % ? Ca veut dire, en passant, qu'en l'absence de mot d'ordre syndical, quand on est bien disposé, c'est réalisable.
      Mais pour votre information, les parents d'élèves sont parfois tombés sur des instits qui faisaient préparer les évaluations... Loin de moi pourtant la pensée que cela explique certains résultats mirifiques qui flattent les élèves comme leurs géniteurs, mais aussi les généreux correcteurs qui de surcroît aménagent les barêmes pourtant XXL.

      Je suggère en outre qu'un enseignant émérite comme vous se consacre donc aux enfants des quartiers: cela ne dépend que de votre sincérité et d'une simple demande de mutation dans les temps qui épargneront des difficultés prématurées à vos jeunes collègues qui n'ont pas votre expérience...

      Je crois d'ailleurs réellement que vous sous-estimez votre valeur d'enseignant, les programmes, les méthodes. La pensée unique vous donne à croire, encore à votre âge vénérable de directeur dévoué, qu'il s'agit avant tout d'un problème de société. Ce n'est pas mon avis: mes enfants ont eu des professeurs issus de l'immigration et des quartiers et qui n'ont pas si mal réussi en devenant de bons enseignants. Ils ont appris à leur corps défendant comme à leurs élèves que tout se mérite et qu'il ne sert à rien de pleurnicher sur son sort, voire sur celui des autres. Pareil dans ma profession.

      Ouvrez-vous donc, sortez de vos livres, de votre idéologie rance, ouvrez votre fenêtre, voyagez et voyez le monde, avec un coeur libre d'aigreurs et sans haine. Ce sont souvent ceux, à qui la vie a le plus donné, qui se donnent bonne conscience en jouant aux redresseurs de torts.
      Encore une fois, sortez de vos immuables certitudes,de votre cadre étroit et protégé et de vos discours ombrageux.

      Bien à vous

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    9. Cher Pifpaf, vous êtes pétris de certitudes, mais connaissez pourtant bien mal le sujet. Je me permets donc de vous informer qu'en aucun cas l'aide personnalisée n'est rémunérée en heure supplémentaire mais qu'elle entre dans les heures de service de tout enseignant de primaire. Aucune prime ni aucune heure sup n'est versée pour ces deux heures, souvent casées n'importe quand dans l'emploi du temps de la journée et parfois refusées par les parents (car leur enfant a une autre activité, sportive ou artistique, prévue pendant l'aide personnalisée.) Par ailleurs, si Monsieur Darcos avait effectivement annoncé, il y a quelques semaines, une prime pour la passation des évaluations nationales de CM2 il s'est depuis bien gardé de revenir sur ce sujet. Si j'en crois l'Inspection Académique de mon département, il est peu probable que cette prime voit finalement le jour. Bref : un nouvel effet d'annonce.... Mais rassurez-vous, cela ne me dérange pas. J'ai fait passer durant de nombreuses années les évaluations nationales de CE2 et il ne me serait jamais venu à l'idée de réclamer une prime !

      Sachez également que je n'ai pas attendu vos louanges et vos recommandations pour travailler avec un public dit difficile. Mais quand vous passez 80% de votre temps à gérer des conflits, à vous faire insulter, à vous faire bousculer... il arrive un moment où vous aspirez à autre chose, notamment enseigner !

      Ah, j'y pense, un petit mot sur les classes neiges et autres sorties. Vous allez rire, les parents de mon école font actuellement pression pour que j'organise une classe découverte avec nuitées, sur une semaine. Croyez bien que cela ne m'enchante guère et que je vais essayer de calmer cette volonté parentale.

      Tiens, puisque nous parlons des parents, permettez-moi pour finir d'émettre l'hypothèse suivante : si l'Ecole va si mal (sur ce point au moins, nous sommes d'accord) est-ce que les parents n'auraient pas une bonne part de responsabilité ? Est-il normal que je sois, même dans mon petit village rural, confronté à tant de parents qui ne parviennent pas à éduquer leur enfant (et qui nous demandent de l'aide ou l'intervention du psychologue scolaire), qui banalisent toutes leurs "bêtises", qui cautionnent leurs actes de violence, qui justifient systématiquement leur manque de respect....? Est-il normal qu'une part non négligeable de mes élèves visionne chaque soir - et parfois jusqu'à minuit - des programmes télévisés totalement inadaptés à son âge ? Est-il normal de voir tant d'élèves en absence de repères, en absence de cadre, en absence d'éducation ? Est-ce à moi, pauvre instit désormais prof des écoles (ce qui me fait une belle jambe...!) de régler tous les maux de mes élèves ?

      Bien à vous, et désolé de ne pas du tout partager votre point de vue....!

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    10. Cher Bertrand

      Je constate à vous lire (et si vous me lisez à tête reposée) que nous avons plus en commun qu'il n'y paraît. Vous n'êtes pas loin d'applaudir la suppression de la pub par Sarko et je partage largement votre condamnation du désengagement des familles. Toutefois j'y ajouterais volontiers bon nombre de vos collègues.

      Dont acte sur l'aide personnalisée, mais je ne suis pas sûr que vous ayez raison sur l'indemnité associée à l'évaluation (j'ai entendu le ministre la promettre sur une radio): on se laisse parfois intoxiquer avec des a priori du type 'effet d'annonce', sans pourtant accepter de les réviser quand la rallonge arrive sur la fiche de paie...

      Allez, "je ne vous hais point" et vous la souhaite légère et poudreuse...

      Cordialement

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    11. Si le ministre a récemment confirmé l'existence de la prime pour les évaluations nationales, il ne l'a visiblement pas dit très fort car les enseignants et les inspecteurs de l'Education Nationale n'en ont pas eu écho. Il semblerait, dans le meilleur des cas, que seuls les enseignants ayant plus de 20/15/12 élèves de CM2(selon les sources...) toucheront cette prime. N'ayant que 7 élèves de CM2 cette année (classe à triple niveaux), je ne serai quoi qu'il en soit pas concerné, même si cette prime voit vraiment le jour (ce dont je doute vraiment, les services de l'Inspection Académique sont peu prolixes sur ce sujet et annoncent qu'ils n'ont aucune info émanant du ministère). Soit dit en passant, si cette prime m'est versée, je me suis engagé à la partager avec mes collègues : il n'y a aucune raison pour que je touche une indemnité alors que mes collègues font autant de travail que moi !

      Bonne journée !

      PS : La suppression de la publicité m'indispose car les programmes des chaines publiques démarrent désormais alors que je suis encore en train de dîner... Pénible !

      Et malheureusement, je ne skie point... Ce qui ne m'empêchera pas de passer prochainement d'agréables vacances, sans la poudreuse. Au passage, dommage que ces vacances arrivent si vite (5 semaines de classe entre celles de Noël et celles de février, dont une bien occupée avec les évaluations nationales de CM2), ce qui rend difficile toute programmation sérieuse des apprentissages. Mais là, ce n'est ni la faute des enseignants ni celle des parents...

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