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dimanche 14 décembre 2008

« Gérard de la Télévision », réglements de comptes entre camarades

Le service public, sacré"le pire du petit écran"
Avec 10 trophées sur 16, le service public, notamment France 2, est le grand vainqueur malgré lui des 3e "Gérard de la Télévision", prix satiriques aux intitulés improbables, récompensant "le pire du petit écran" et décernés lundi 8 décembre, en direct sur Paris Première.

Premier sacqué par la profession
Le journaliste Christophe Hondelatte décroche le "Gérard de l'accident industriel mais vraiment le gros crash, tu vois" et le "Gérard de l'animateur qui faisait un carton à la radio mais qui fait ses cartons à la télé".
Ces deux prix, représentés par des parpaings dorés de 10 kg, concernent "Vendredi si ça me dit", son émission culturelle sur France 2 arrêtée au bout de treize numéros pour une contre-performance d'audience.

Les chroniqueurs de "Télématin"
La matinale de France 2 remporte un prix ex-aequo, le "Gérard du chroniqueur qui lèche le plus les bottes de son animateur vedette", William Leymergie, faux-cul autoritaire et violent (Lire PaSiDupes, à son nom). Le "Gérard de la chaîne qui a vraiment tout fait pour l'avoir" est allé à France 2. La lèche est une chose, mais l’incompétence en est une autre, en particulier dans les domaines médical et cinéma, où les chroniqueuses se prennent au sérieux, mais n’ont rien à apporter qui n’ait été déjà dit par leurs confrères. Elles ne savent d’ailleurs pas lâcher leurs notes.

TF1 n'est toutefois pas oubliée avec le
"Gérard de la France d'en bas" pour "Confessions intimes" présentée par Isabelle Brès.


La chaîne d'information continue LCI décroche pour sa part le
"Gérard de la boulette" avec le lancement par erreur à l'antenne de la nécrologie du couturier Yves Saint-Laurent un mois et demi avant sa mort, à la place de celle d'Aimé Césaire.

> Le "Gérard de la vedette dont on n'a pas remarqué la disparition" est allé à Marc-Olivier Fogiel pour "T'empêches tout le monde de dormir" (M6).


Encore sur le service public, le "Gérard de l'épisode le plus palpitant des Chiffres et des Lettres" a récompensé "l'émission du 23 septembre 2008 qu'on a tous en mémoire", a précisé le jury.

Placé sous l'autorité morale du "prénom-symbole du patrimoine français des médias (Gérard Depardieu, Gérard Louvin, Gérard Holtz, Gérard Miller...)", le jury de ces prix cruels, équivalents français des Razzie Awards d'Hollywood –malgré l’exception culturelle française !- , regroupe une trentaine de journalistes appartenant notamment aux rédactions du Point, de Marianne, de France 2, du Monde des Livres, d'Elle et de Technikart.

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