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vendredi 21 novembre 2008

SMA - Les villes qui veillent sur leurs enfants

Quelles sont les villes qui ont mis le service minimum d’accueil en place ?
La nouvelle grève des enseignants a encore apporté jeudi 20 son lot de perturbations et de fatigues inutiles aux parents dont les enfants ne pourront pas aller à l'école. Le Service minimum d'accueil (SMA) est censé apporter une réponse à la garde des enfants en cas de grève. Mais qu'en était-il jeudi?
La grève des enseignants du jeudi 20 novembre devait être très suivie : la presse avait impressionné les familles en annoçant l'absence d'environ 7 enseignants sur dix dans la France entière (69%). Ce taux de grévistes élevé aurait donc pu motiver les municipalités sur la question de l'accueil des petits enfants dans les écoles républicaines. Mais sont-elles vraiment toutes respectueuses de la loi et au service de leurs administrés?

Rappels à l'ordre
Les 'démocrates' ne se contentent pas d'encourager et de cautionner les actes d'incivilité: ils y participent.
Plusieurs villes sont donc déjà "collées" et assignées par la justice à garantir le service minimum sous peine d'amende. Les foyers de contestation habituelle se sont encore distingués.
> Comme 132 communes de Haute-Garonne, dont Toulouse, qui avaient déjà refusé de l'instaurer lors des grèves du 7 et 16 octobre. Les électeurs connaissaient les inconvénients d’un vote pour la gauche et le MoDem.
> Dans l'Aude, où plus qu’ailleurs des incidents surgissent aux abords des voies ferrées, dans le Gard ou l'Hérault, où l’affreux Jojo Frêche soutient Sa Cynique Majesté Royal, des communes, qui n'avaient pas assuré le service minimum lors de la grève du 16 octobre, sont également concernées par ces assignations.
> Le préfet de la …Charente, où Désirdavenir fait quelques apparitions fugitives en qualité d’ex-député fantômatique, a engagé début novembre une procédure judiciaire à l'encontre de communes réfractaires. Il a saisi le tribunal administratif d'Angoulême contre le refus de trois communes de Charente : Cognac (PS), Chirac (PC) et Linars (SE), par délibérations, d'organiser le service minimum d'accueil dans les écoles.
> A Toulouse, qui a versé à gauche, le tribunal administratif a été saisi par le préfet de Haute-Garonne, afin d'enjoindre la mairie d'appliquer le service minimum. Le tribunal a estimé que la situation était "contraire à la loi et est préjudiciable tant à l'intérêt des enfants que de leurs parents". Pierre Cohen, maire d’une ville si grande et si riche, n'en a pas démordu pour autant, se considérant dans l'incapacité de mettre en application la loi dans une situation où l'encadrement est insuffisant, ce qui peut donner lieu à de graves problèmes de sécurité". Tant de moyens refusés aux ‘jeunes enfants’ de sa commune…

En dépit des assignations, certaines communes font de la résistance, au mépris de la loi, des habitants de leur opposition municipale et de tous les scolaires du primaire, dont ils ont pourtant la responsabilité. La gauche oppose les Français entre eux et les communes entre elles, celles qui respectent le SMA et celles qui bafouent à la loi.

Clivage anti-républicain
A Paris, élection du premier secrétaire du PS oblige, Bertrand Delanoë auquel ses camarades ont reproché le ‘légalisme’, affirme ne plus pouvoir assurer le service minimum comme par le passé,, même « a minima », se déclarant "dans l'impossibilité" de suivre les consignes. Sauf celles du parti…
La mairie socialiste joue sur les mots et a annoncé dans un communiqué qu'avec 65% des enseignants déclarés grévistes à Paris, et 208 écoles désertes d'enseignants, la mobilisation d'un dispositif est "irréalisable". Question de logistique, surtout. Paris-Plage ne pose pas tant de problèmes… Selon la mairie de Paris, la grève rendrait nécessaire l'accueil de 87 300 enfants et la mise à disposition de 6 365 animateurs pour les encadrer. Dans l’hypothèse, fort peu probable, que tous les parents envoient leurs enfants à l’école : c’est faire peu confiance aux militants…
Un encadrement impossible, "3 organisations syndicales parisiennes [représentant] les personnels d'animation de la Ville ayant déposé un préavis de grève", rappelle la mairie de Paris. A quel titre ? La solidarité syndicale joue à plein, contre les familles les plus vulnérables. Quelle sera la crédibilité des associations, réseaux et collectifs de gauche, lorsque, pour le meilleur et pour le pire, le PS sera redevenu opérationnel dans son populisme ordinaire auprès des sans logis ou sans papiers et les sans papiers-sans logis?
Des élus 'responsables' invoquaient des conditions insuffisantes de sécurité pour le 20 novembre. L'opposition n'est-elle pas apte à assurer la sécurité de ses administrés?

La mairie de la capitale et les municipalités de gauche , en province, ne savent donc pas faire aussi bien que celles de droite ?
Comme la capitale, d'autres villes d'opposition avaient annoncé leur incapacité à fournir ce service aux familles défavorisées.
  • N'ont pas appliqué la loi: Ce sont les villes PS: Toulouse (PS), Montpellier(PS), Strasbourg (PS), Caen(PS), Nantes (PS), Brest (PS), Cherbourg (PS), Rennes (PS), Cahors (PS) Clermont-Ferrand (PS), Lyon (PS), Amiens(PS), Grenoble (PS). Lille (PS), Besançon (PS), Metz(PS), la ville PS de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine). Idem pour 34 communes de l'Académie de Versailles, quinze communes de Charente, dont Angoulême et Cognac.
  • Ont respecté la loi et appliqué le SMA: Les villes UMP parviennent en général à assurer le service minimum. C'est le cas notamment du Havre (UMP), Valenciennes (UMP), Tarbes (UMP), Perpignan (UMP), Castres (UMP), Vesoul (UMP), Marseille (UMP), Avignon(UMP), Colmar (UMP), Nice (UMP), Cannes (UMP), Antibes (UMP), ainsi que 27 autres communes des Alpes-Maritimes.

    Quelques villes PS respectent enfants et parents et assurent le service minimum: Rouen (PS), Mulhouse(Gauche Moderne), parmi les plus grandes.
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