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mercredi 26 novembre 2008

PS : feuilleton d’un putsch ‘royaliste’ manqué

Menaces et intox du gang Royal
Lundi 24 novembre au soir,
les ‘royalistes’ mettent le PS à feu et à sang

> Sa Cynique Majesté Royal lance un ultimatum
Les démocrates royalistes ont lancé un ultimatum à la commission de vérification des votes pour la désignation de la première secrétaire du PS. Ils lui ont enjoint d'examiner leurs requêtes. Ils lui ont lancé un avertissement : ils pourraient saisir la justice. Ils ont aussi menacé d'appeler à manifester devant le siège du PS, rue de Solférino.

  • Les aubrystes ripostent
    Ils dénoncent alors un putsch médiatique et des propos indignes contre la vainqueur du scrutin. C'est dans ce climat de franche camaraderie que le conseil national du parti d'opposition le plus puissant mais le plus déconsidéré doit mettre fin au long suspense qui mobilise les media par les soins des vaincus.

    >
    L’amère Royal poursuit son vilain jeu de la victimisation
    Tout en continuant à critiquer toutes les mesures qu’elle ne prend pas elle-même et à réclamer un retour aux urnes pour un vote incontestable, Sa Cynique Majesté Royal a jugé "bien dommage" et "un peu embêtant" que la commission ait cessé de "récoler" à 17 heures.

    Mardi 25 novembre
    Peillon fait de l’intox, en début de matinée
  • "Quatre voix d'écart" sépareraient les candidates, selon Peillon, le vice-premier secrétaire putatif de Sa Cynique Majesté Royal.
    Vincent Peillon, bras armé de l’amère Royal, a affirmé, qu'il n'y avait plus que "quatre voix d'écart" entre Martine Aubry et Ségolène Royal au moment où la commission de récolement du PS a suspendu ses travaux lundi en fin d'après-midi. Celle-ci doit reprendre ses travaux à 14 heures, avant la réunion du conseil national du PS qui se tient à 18 heures à la Mutualité et doit normalement donner le résultat définitif du vote des militants, ainsi que le nom de la nouvelle première secrétaire du parti.

  • dans la matinée,
    Valls suggère la révolte des militants
    Manuel Valls parie sur "beaucoup de monde" mardi soir devant le siège du PS et à la Mutualité "parce qu'il y a de la révolte chez les militants", a estimé Manuel Valls, lieutenant de Ségolène Royal. Hystérique, le député d'Evry a assuré que l'ancienne candidate à la présidentielle avait remporté l'élection à la direction du parti. "Oui elle a gagné (...), tous les éléments montrent qu'elle était en tête", a-t-il déclaré avant d'ajouter : "Nous allons démontrer qu'il y a eu des erreurs manifestes et aussi des tricheries."
  • Le gang des "royalistes" demande officiellement l'annulation du scrutin
    Les représentants de Sa Cynique Majesté Royal à la commission de récolement ont demandé, dans un document officiel, au conseil national prévu mardi à partir de 18 heures l'annulation du scrutin du 21 novembre pour désigner le premier secrétaire du PS.
  • à la mi-journée,
    Cambadélis dénonce la "politique de la terre brûlée" des royalistes
    Le député Jean-Christophe Cambadélis, soutien de Martine Aubry, a dénoncé mardi une "politique de la terre brûlée" des partisans de Désirdavenir Royal, avant la proclamation de la nouvelle première secrétaire du PS. "Ségolène Royal et Vincent Peillon ne veulent ni reconnaître le résultat donnant la victoire à Martine Aubry, ni le travail statutaire de la commission de récolement des votes qui étudie, dans un bon climat, quelques recours", a déploré l'élu strauss-kahnien de Paris. "Ils ne peuvent appeler les militants à se jeter les uns contre les autres dans la rue" ni "s'en remettre à la justice pour désigner la première secrétaire" du PS, poursuit-il.
  • Il faut en finir avec"un feuilleton totalement ridicule" pour Ayrault
    Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l’Assemblée Nationale et soutien de la motion Delanoë, a appelé les protagonistes à "se parler", "à se tendre la main". Ayrault a aussi déclaré qu’ "il faut arrêter", faire cesser "un feuilleton totalement ridicule", tandis que les partisans de l’amère Royal menaçaient de manifester et d'aller en justice. "Il faut aujourd'hui qu'une solution soit trouvée et que soit ratifiée l'élection d'une première secrétaire du PS", a-t-il insisté.
  • Retour prochain aux discours républicains et aux leçons de démocratie ?

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